Rechercher dans ce blog

jeudi 28 janvier 2010

Slendertone face : coup jus sur nos rides


Si vous lisez un peu les féminins, vous n'avez pas pu le rater : depuis quelques mois, le Slendertone Face, nouvelle machine anti-rides dite révolutionnaire est de toutes les pages de pub. Sa promesse : estomper nos rides en remusclant notre visage. Sur le papier glacé donc, rien à redire. Au contraire, ca semble même plutôt logique : notre visage est bel et bien constitué de toute une flopée de muscles qu'on fait rarement travailler. Alors pourquoi ne pas réserver le même traitement à nos bas-joues qu'à nos fesses ? Après tout, la gravité ne fait pas de favoritisme...

C'est  d'ailleurs le parti pris de Slendertone depuis toujours. Souvenez-vous, la fin des années 90, le téléshopping et ses vendeuses en juste-au-corps string qui nous ventaient les mérites des ceintures magiques qui-te-musclent-là-où-tu-veux-quand-tu-veux-même-pendant-le-repassage.... C'était déjà Slendertone, qui s'est aujourd'hui donné un coup de vernis en déclinant son concept sur nos visages. Une institution du musclage sans effort, un produit miracle : bref, il fallait que je l'essaye...

Et l'occasion s'est présentée il y a tout juste quelques jours. Dans un haut lieu de la branchitude parisienne, toute une flopée de Slendertones n'attendaient, jeudi dernier, que cela. Côté mode d'emploi, c'est d'une simplicité enfantine (même en haute quiche de la technologie, j'ai compris toute seule) : l'appareil se présente sous la forme d'un casque qu'on place environ un centimètre en dessous de la tempe après l'avoir équipé de ses petites pastilles de gel conducteur (détail loin d'être anodin car finalement, ils sont pas si évidents à décoller et qu'en plus il faut régulièrement réinvestir). Après on branche le tout au boitier et on choisit son programme (anti-âge, coup d'éclat, ou massage selon la durée) et l'intensité du courant qui va parcourir nos petits muscles. En trois mois, on est censé avoir une peau de pêche.

Sauf que voilà, pour l'avoir essayé pendant maintenant une semaine, je dois vous avouer que j'arrive pas à m'y habituer.

1. Parce que le courant occasionne mine de rien des petits mouvements involontaires de la lèvre et des paupières, genre Forest Gump avec un mauvais tic. Résultat, impossible de l'utiliser tranquillement dans l'open space du bureau sans se prendre des commentaires sur sa stabilité mentale. Et encore moins à la maison sous peine de se prendre une remarque acerbe et julienne genre "un petit Lexomil, Newton ?'

2. Parce que mine de rien, c'est pas très agréable. Si vous avez déjà fait de la rééducation chez un kiné ou un début de migraine ophtalmique, vous voyez à peu près l'effet que ca fait. Bref, ca donne globalement pas très envie d'être intégré au quotidien dans des rituels beauté que l'on veut agréables.

3. Comme toute forme de sport, ca demande de l'entretien... Autrement dit, si après les 12 semaines de cures, on en refait pas régulièrement une fois par semaine, on se retrouve avec des contours du visage à la Droopy...  C'est peut etre un peu hyperbolique mais vous comprenez l'idée.

Bref, autant dire que le Slendertone ne continuera pas de passer par moi (ou du moins pas pour le moment, dans la mesure où il est surtout conseillé aux femmes de 45-55 ans).  A savoir aussi : la marque sortira exactement le même modèle pour hommes dans quelques mois, sans aucune modification de la technologie. Autant dire que vous pourrez, vous aussi messieurs, vous faire vibrez sans triper. A bon entendeur.

Slendertone Face
299 euros (hors recharges)
www.slendertone.fr
Note : 4/10

Photo : Slendertone / DR

mardi 26 janvier 2010

Le luxe expliqué à l'homme episode 6 : Tout ce que tu as toujours voulu savoir sur la lingerie sans jamais oser le demander...


Un tragique épisode soldien m'a obligé aujourd'hui à me remettre derrière mon clavier pour donner à Jules sa sixième leçon de mode. Comme en cette période d'entre saison, les tentations d'achat sont pour moi bien moindres (les soldes, c'est réglé sans Jules et en une heure : deux paires de bottes, une veste et basta), je pensais être à l'abri de l'esprit perfide du dit Jules et pourtant...

Pourtant, un nouvel épisode dramatique m'a rappelé samedi à la dure réalité de ma cohabitation. Le noeud de notre discorde hebdomadaire : la lingerie. Alors vous allez me dire, si y'a bien un terrain sur lequel tout le monde devrait s'accorder, c'est la lingerie... Et bien un flashback sur ma séance de shopping de samedi va vous prouver le contraire.

11h au rayon lingerie de mon Printemps de quartier... J'annonce à Jules d'un ton grave qu'il me faut un nouveau soutien-gorge... Du genre pratique, en coton, en un mot, un soutien-gorge de sport. L'homme semble avoir intégré le message. Je m'auto-congratule déjà à l'idée que pour une fois, Jules et moi sommes sur la même longueur d'ondes, qu'aucune mise au point ne sera nécessaire. Que Nenni, Jules revient 20 minutes plus tard avec un soutien-gorge pigeonnant en 90 D (précisons tout de même que je porte du 85 A, seule mensuration qui n'a pas pris de l'ampleur au cours des 8 ans de collocation approfondie avec Jules) et un collant porte-jarretelles... Le tout en concluant fièrement : "Oula, rien que d'y penser j'ai envie de te casser tes petites pattes".

Alors je sais que Jules et moi n'avons pas tout à fait le même sens des priorités, mais là je me devais de dire non (au-delà de la remarque qui en soit n'avait rien de particulièrement exceptionnelle pour Jules, vu que tout lui donne envie de casser mes petites pattes de ma Dim Pocket à motif cochon en passant par mon pull marin). Non, Messieurs, sachez que quand votre belle vous dit "j'ai besoin d'un soutien gorge de sport", elle vous rappelle en réalité qu'elle trouve qu'elle a la fesse pas tout à fait assez ferme et le ventre un peu trop confortable et que la dernière des choses dont elle a envie c'est d'enfiler l'accessoire saucisson par excellence.

Car sachez Messieurs que le collant porte-jarretelles, c'est juste la pire invention de tous les temps. Pas vraiment un collant qui gaine tout ce qui dépasse quand on se sent pas trop bien avec soi, ni un vrai porte-jarretelle qui s'ajuste parfaitement à une cuisse qu'on a enfin envie de vous montrer. Non, cette création hybride, c'est l'accessoire du complexe par excellence : celui qu'on enfile pour se rendre compte qu'on n'a pas la jambe assez longue pour être dans les clous du modement-correct et qu'on a la cuisse beaucoup trop large (en atteste le joyeux bourrelets nouveau né si bien souligné par la démarcation du bas) pour être simplement admissible dans les rangs de la gente féminine (et sortir par là même de la catégorie bovine).

Non Messieurs, quand votre douce vous invite à la soutenir dans sa lutte contre le gène flasque n'en remettez pas une couche avec vos regards langoureux, certes, mais dismorphophobiques. Quand elle vous emmène au Printemps, vous parle lingerie mais pense en réalité complexe, proposez-lui plutôt une des magnifiques culottes gainantes de la nouvelles collection estivale de Chantal Thomass. Vous aurez votre show rétro sexy et elle aura juste ce qu'il faut pour cacher là où il faut...

Photo : Gerbe / Chantal Thomass DR

lundi 25 janvier 2010

Pour vous, j'ai dirty dancé


En allumant mon ordinateur, hier, j'ai failli verser ma petite larme de bonheur : la veuve de Patrick Swayze sort enfin l'autobiographie qu'elle avait commencé à écrire avec son homme de son vivant. Pas d'humour macabre ici mais en appelant son livre Time of my life, ce nouveau bestseller, ce nouveau-chef d'oeuvre à en faire pâlir d'envie la Pléiade a réveillé l'adolescente prépubère qui dort encore (quelque part, profondément ) en moi. Parce que mine de rien, Dirty Dancing, c'est mes premiers émois, mes premiers coups d'hormones : comment ne pas s'identifier à Bébé qui court après son destin comme un cheval sauvage ? Comment ne pas entendre son coeur faire "Cocom, cocom" à la simple vue du divin fessier de Johnny ? Non, vraiment, la sortie de ce nouvel opus swayzien alors qu'on n'attendait plus aucun message venant du Ghost de Patrick se devait d'être célébré comme il se doit...

Du coup, je suis allez à la Zumba. 

Vous dites que vous ne voyez pas le rapport ? Je m'explique, la Zumba, c'est cette nouvelle pratique entre fitness et danses du monde où l'on fait chavirer son popotin et monter son rythme cardiaque aux rythmes de la salsa, du merengue ou du Mambo (voire aussi du raggeaton et de la danse orientale). La promesse : une heure de cours, 500 calories brûlées, et une sensualité retrouvée. Ce matin, en partant au ClubMedgym, je me suis donc dis que j'allais libérer la Bébé que j'ignore depuis tant d'années, que j'allais arrêter de porter les pastèques de ma vie (même si c'est pas interdit de porter des pastèques) pour m'épanouir comme une Frédérique, à savoir une vraie femme.

Sauf que manque de bol, arrivée à la Zumba, et ben, la mayonnaise n'a pas prise comme à la pension Kellerman. D'abord parce que Bébé, elle a 16 ans et 40 kilos, un petit bermuda et une chemise nouée, ce qui nous fait une petite quinzaine d'années, une grosse vingtaine de kilos, un vieux jogging Nike et une paire d'Adidas cracra de différence. Du coup, ce matin, quand la prof nous a demandé de secouer notre doux fessier à la manière d'une Beyoncé fan de Crump, et ben mon orgueil en a pris un petit coup. Pas sûr que Bébé, elle, ait senti toutes les chaires de son corps s'activer en rythme quand elle a palpé le biceps de Johnny pour la première fois. Moi j'ai bien senti que mon centre de gravité n'était pas exactement à la même hauteur que celui de Bébé...

Deuxième déconvenue de taille, ma capacité à la synchronisation... 
"La choré est super simple les filles : chassé, chassé, mambo, un tour sur soi et un pas de salsa"

Mouais, qu'elle dit l'autre... De mémoire, Bébé, elle, a tout géré tout de suite, genre en un été, elle est devenue danseuse étoile de salon, super forte en portées. Moi, j'ai eu plus de mal à gérer l'histoire du mambo-chacha-etc. Faut dire que je ne suis pas du genre naturellement gracieuse et que j'ai un peu tendance à me prendre les pieds dans les pieds. Résultat, quand la prof a expliqué la choré et ben, j'ai plutôt eu tendance à envahir l'espace de danse de mes voisines (ceci dit, elles ont aussi envahi mon espace de danse)... Côté choré,on y reviendra. C'est clair, moi j'aurais jamais pu remplacer Penny au théâtre Sheldrake et découvrir que les petits vieux Schumacher avaient fait le coup...

J'allais baisser les bras et me rendre à l'évidence que la Zumba n'était tout simplement pas faite pour moi et là j'ai réalisé l'essentiel : si je me débrouillais comme une quiche, c'est tout simplement car je n'avais pas mon Johnny. Personne pour m'apprendre à le regarder droit dans les yeux et à bouger les hanches sans avoir l'air d'une gourde, personne pour ne pas me laisser dans mon coin et personne pour m'apprendre que l'homme est un loup pour l'homme mais surtout pour la femme... Bref, c'est pas que la Zumba n'était pas faite pour moi, c'est juste que je n'y étais pas allée dans les bonnes conditions. C'est décidé, la semaine prochaine, j'emmène Jules.

Infos Pratiques :
Cours de Zumba à découvrir au Club Med Gym
Plus d'infos sur www.zumba.com

Photo : "Time of my life" de Lisa Niemi et Patrick Swayze / Michel Lafon, Zumba / DR

vendredi 22 janvier 2010

Rituel Slim Effect de Decléor : l'eldorado du modelage



J'en rentre à peine  chez moi et je me dois de partager ce moment de jubilation intense avec vous... Je viens de tester le nouveau massage minceur que Decléor proposera dans ses instituts à partir du mois d'avril et autant vous dire qu'on en sort pas indemne.

Je m'explique... D'habitude quand je vais m'offrir un soin en institut, c'est le plaisir, mais surtout l'angoisse : "Et si je rentre pas dans le string jetable XXL ? Est-ce qu'elle va se rendre compte, la dame, que je suis un petit hérisson du mollet ? Est-ce qu'elle va croire que ma peau d'orange est un jeu en 3D où il faut loucher pour faire ressortir l'image ? Et puis, il y a le soin en lui-même : est-ce que je vais avoir droit à un palper-rouler exterminateur qui ne laissera derrière lui que des bleus, un enveloppement plastifié effet chewing gum (vu en vrai, on en reparle sous peu) ? Bref, le stress et en même temps, l'espoir (souvent injustifié) de voir quelques centimètres de rondeurs disparaître...

Et bien chez Decléor (spécialiste de l'Aromathérapie devant l'Eternel), toutes ces craintes se sont évaporées en un claquement de doigt et surtout en trois mots : le Rituel Slim Effect.Après être rentrée sans problème dans le fameux string jetable, je m'allonge sur la table et l'extase s'installe...

Première étape du soin, un gommage aussi délicieux qu'épicé, prémisse parfaite au modelage. Car c'est bien avec le massage que j'ai atteint le septième ciel. Quand Janelle masse, on la sent passer, et dans le bon sens. Elle palpe, elle roule, elle pince, elle claque, elle caresse, elle pétrit... Pendant près de la moitié du soin, elle parcourt tout le corps, des pieds à la tête, en s'attardant évidemment sur les zones sensibles (à savoir chez moi, tout entre les genoux et ce qui fait semblant d'être ma poitrine) et en appliquant le nouveau Baume drainant de la gamme (génial aussi, enfin, vous m'en direz des nouvelles quand vous l'aurez testé). Et tout ça sans oublier le ventre ? Moi qui suis habituellement assez frileuse qu'on me touche le bidon (y'a des choses importantes dedans quand meme, mine de rien), je me suis laissée faire sans sourciller... Un vrai petit bonheur, qui en plus, allège immédiatement, ce qui n'ôte rien à son charme...

Dernière étape, l'enveloppement : un savant mélange de caféine, de poivre, de gingembre, de pamplemousse et autres délicatesses. Comme une petite dinde, je me suis faite badigeonnée, enveloppée dans du cellophane et j'ai commencé à chauffer... Là encore, j'ai bouilli de plaisir : pendant un quart d'heure, le soin chauffe, picote gentiment, m'a bercé dans son cocon. Bref, je l'ai senti agir tout en profitant d'un massage du cuivre chevelu... Raaaa, j'en rêve encore.

Bref, au bout d'une heure, je sors de l'institut allégée (moi qui habituellement ai les jambes lourdes, là, je flottais sur un petit nuage), parfumée, détendue et tout simplement enchantée... Pour les effets minceur, difficile de dire au bout d'une séance mais une chose est sûre, dès avril, on m'y reprendra !

Guide pratique 
Rituel Slim Effet, Decléor
A partir d'avril dans les instituts partenaires
1h avec gommage, modelage et enveloppement (le tout aux huiles essentielles)
Prix : environ 80 euros de mémoire (j'étais tellement dans les vapes, que j'ai oublié demander, vous reprécise tout ça la semaine prochaine)
A s'offrir à l'unité ou en cure de 5 à 12 séances, à raison d'un rituel par semaine.
Note : 9,5 / 10
www.decleor.fr

Photo : DR Decléor

jeudi 21 janvier 2010

Vanité(s) Case cherche testeuses de charme

Comme je suis très très occupée mais surtout très très impatiente d'avoir vos retours, je vous propose de mettre la main à la pâte et de tester pour Vanité(s) Case quelques produits de beauté.
Votre mission si vous l'acceptez : découvrir dans votre chez vous douillet, un produit culte ou une nouveauté de saison et nous faire un petit retour sur votre expérience. Est-ce que vous avez aimé ? adoré ? détesté ? Toutes les solutions sont possibles. Dans cette nouvelle rubrique, c'est vous qui faites le match (comme l'indique d'ailleurs son nom). Anna et Fabienne se sont déjà prêtées à l'exercice, n'hésitez pas à consulter leur verdict Mascaras !

Le challenge vous intéresse : envoyez-moi un petit mot doux à vanites.case@gmail.com, en m'indiquant les produits que vous préférez, votre âge, votre type de peau et votre adresse.

Pour info : au programme dans vos prochains matchs : démaquillants, crèmes minceur, huile de bain et anti-âge bio. Alors à vos claviers, j'attends de vos nouvelles !

mercredi 20 janvier 2010

Réveillez la tigresse qui sommeille en vous

C'est l'hiver et si vous êtes comme moi, vous êtes sûrement passée en phase (très) avancée d'hibernation sexuelle. "Y'a pas de mal, c'est normal d'avoir des coups de mou de libido", me direz-vous... Si je partage votre opinion, je ne suis pas sûre que Jules, lui adhère à la théorie des grands cycles saisonniers de l'extase. En atteste son petit soldat toujours prêt au combat, qui vient inéluctablement essayer de passer la frontière enneigée de ces territoires devenus presqu'inconnus... Sans succès : la forteresse reste imprenable.

Alors, à l'aube de la Saint Valentin (où plus que jamais la pression des calins septhomadaires se fait ressentir), il est temps, chères co-oursonnes endormies, de réveiller la tigresse que l'on a enterré là quelque part, entre la couette, le paquet de spéculoos et la saison 8 des Experts Manhattan. Quelques idées pour vous / le faire rugir de plaisir :

1. On s'achète une nouvelle peau (et pas n'importe laquelle). On investit dans le combi-dentelle vue chez Etam Lingerie (la ligne par Natalia Vodianova) ou chez American Apparel (qui ont eux, le mérite de ne pas être en rupture de stock). Alors je vous vois venir : comment séduire Jules avec une combi alors qu'il se porte pâle à peine on sort un legging ? J'ai là deux arguments imparables pour vous :

a.  Il faut déjà lui faire savoir que certes on porte une combi mais qu'une combi comme celle-là, ca se porte sans rien dessus, ni dessous, ce qui devrait faire marcher son imagination (ceci dit, c'est tout de même partiellement faut car vous pourrez la recycler avec une petite jupe et une blouse transparente pour un côté Cindy Lauper, mais en chic, évidemment)

b. Faites lui aussi savoir qu'une combi en dentelle digne de ce nom ne saurait se porter sans une épilation impeccable et que même votre fourrure hivernale du mollet (oui, oui, celle qui tient chaud !) a disparu. Je pense qu'il n'y aura rien à ajouter.

2. On n'oublie qu'on est une animale à cornes (et à creux) : Rien de pire au moment des caresses et autres scrouncheries, que de se rendre compte que l'on a les mains sèches, gercées, crevassées, voire cornues (et ouais, moi, j'ai des ptites cornes de doigts à cause du clavier... sexy, hein ?). Et même si Jules se veut rassurant en vous assénant un "Mais cette petite corne-là, c'est celle que je préfère, elle est trop mignonnette",  nos mains de charretières n'en restent pas moins une abjecte atteinte à notre féminité.

D'où ma solution : le baume des Tigresses de Miss Ferling. Une crème hydratante comme il faut, qui hume bon la guimauve, à petit prix et qui en plus porte un nom sur-mesure pour l'occasion. A associer évidemment aux Baumes Pattes Arrières si l'on est marqué, comme moi, par les longues heures à arpenter la savane métropolitaine.

3.  On l'ennivre de notre parfum bestial : Tous les pros vous le diront, l'olfaction joue un rôle clé dans l'accouplement torride. D'où l'importance d'un bon parfum, choisit spécialement pour l'occasion. Je ne vous parle pas de votre fragrance des grandes occasions, d'un Allure sensuel de Chanel ou d'un Shalimar. Non, là, il vous faut un concentré d'hormones en flacons, un jus phénoménal de phéromones...
Et justement la petite marque Etat Libre d'Orange a pile ce qu'il vous faut avec son eau de toilette Putain des Palaces. Au programme de cette création ambrée : de l'Absolu rose, de la violette, de la mandarine, du muguet, mais surtout des notes animales.

4. On sort ses crocs et on n'hésite pas à mettre son plus beau rouge, question d'annoncer le programme et surtout d'attirer le regard vers vos lèvres tremblantes, loin des rondeurs 'confortables' de votre séant. Car ne l'oublions pas, une remarque, un regard mal placé et vous voilà retournée dans votre grotte hivernale et de renouer avec l'oursonne grognonne que vous êtes depuis quelques semaines. Ce qui serait dommage après tant d'efforts et d'investissement. Ma sélection (mais c'est un choix personnel) : le mythique Rouge Allure de Chanel ou le Color Fever de Lancôme, teinte rouge Libertine, of course !


Guide Shopping :
- Baume des Tigresses et Baume Pattes Arrières de Miss Ferling : 9,90  et 10,90 € chez Nocibé notamment.
- Eau de toilette Putain des Palaces d'Etat Libre d'Orange : 59 €, à acheter en ligne ou dans les magasins branchouilles.
- Color Fever de Lancôme : 24,90 €, dans tous les bons points de vente


Photos : Etam / Miss Ferling / Etat Libre d'Orange / Lancôme / DR

lundi 18 janvier 2010

Soldes : say no to Uggs (and to doudoune)

A l'heure des deuxièmes démarques, on se demande toutes ce dans quoi on pourrait investir nos derniers deniers hivernaux. Si vous lisez Vanité(s) Case de temps en temps, vous savez déjà ce qui m'a fait craquer cette saison (la petite robe noire, la veste d'homme, la marinière strassée, les bottes diverses et variées, et les accessoires à cheveux, pour ne citer qu'eux). Mais à l'aube de ces tentations qui nous enjoignent à vider notre porte-monnaie, je me dois de vous mettre en garde : ne vous laissez pas tenter par n'importe quel démons de la mode. Non, cette année, avant de vous lancer,  voici juste qqs conseils morphologiquement corrects (non pas que je jouisse d'une certaine expertise, c'est juste que je veux vous éviter les petits désagréments auxquels j'ai dû faire face).

1. Si vous avez la (mal)chance d'être roulée comme moi (A savoir : micro seins, maxi hanches, que Jules ne cesse de vous dire : "Mais t'es pas grasse, t'es juste confortable", que vous êtes donc aux antipodes du profil type de la mode, mais finalement normalement foutue), dites NON à la doudoune. Alors, je sais, tout les féminins y vont depuis quelque semaines de leur bon conseil : misez sur les créations fashion de Moncler, osez la version colorée, ceinturée, vernie, chic, bordée de fourrure. courte ou longue, avec ou sans manches, ultra fashion ou version ado, recyclée ou high-tech. A les entendre, chaque silhouette aurait sa doudoune,  mais non je ne suis pas d'accord. Quand on a des fesses (qu'on les trouve grosses à juste titre ou non), on ne s'ajoute pas du volume supplémentaire, là où, pour une fois, on a la chance de ne pas en avoir. Et n'allez pas me dire que cela crée un équilibre des forces. Non, la Doudoune, qu'on aime ou pas son coté rétro-ski, ne va qu'aux 3% de femmes qui correspondent aux critères fixés par les producteurs et qui ont des jambes plus longues que le torse (pas forcément aussi simple qu'il n'y paraît). Bref, si vous avez des fesses, achetez vous plutôt un caban, pile dans la tendance du retour aux classiques, indémodable et surtout coupé comme il faut pour éviter l'effet bibindomette. Et un mot d'ordre à garder à l'esprit : une disproportion en vaut toujours mieux que deux.


2. Avec le froid et le grand retour de la neige, c'est sûr, on va essayer de vous faire croire que vous avez besoin de Uggs. Si vous ne savez pas ce que sont les Uggs, vous venez surement de débarquer d'une autre planète ou alors vous êtes responsable de l'audit dans une société de monte-charges. Les Uggs, ce sont ces bottes fourrées qui ne ressemblent à rien, inventées par des Australiens qui visiblement avaient du temps à tuer alors qu'ils auraient mieux fait d'aller à la plage et qui ont acquis leurs galons d'honneur juste parce que les stars hollywoodiennes les mettent pour promener leur chien. Et bien, aux vus du dernier courrier que j'ai reçu dans ma boite pro, je me devais d'intervenir. L'objet de ma réaction : la ligne pour enfants des ces palliatifs de pieds de télétubbies, mais aussi leur déclinaison en version cuissarde. Car non, vous ne rêvez pas, les Uggs, qui sont officiellement out depuis bien trois ou quatre ans, ne cessent pas de tenter de faire un come-back. Alors, je vous en supplie, ce n'est pas parce qu'elles sont à moitié prix et confortable qu'il faut renoncer à tous nos principes. Les Uggs l'hiver, c'est comme les Crocs l'été : le truc qui ne ressemble à rien, qui casse la ligne, grossit le cuissot, fait des pieds de trolls, casse le sex appeal, donne mauvaise haleine et porte malchance (je suis presque prête à vous mentir pour vous convaincre) et surtout qu'on ose en plus imposer à nos enfants en se disant qu'ils y seront biens (alors que vous et moi savez très bien qu'il n'est jamais trop tot pour apprendre qu'il faut souffrir pour être belle). Bref, Après la décennie "Say no to drugs", je vous propose de changer votre fusil d'épaule et de devenir partisane du "Say no to Uggs". Définitivement...

Photos : Doudoune Moncler / Cuissardes Uggs

samedi 16 janvier 2010

Vous faites le match : mascara vs. mascara



Je ne sais pas vous, mais moi, sans mon mascara, je ne sors pas (enfin, parmi d'autres choses, ici trop longues à énumérer). Ceci dit, je me suis rendue compte, au fil de toutes ces longues années d'utilisation et de tonnes de lustre à cils écoulées, qu'il n'était pas aussi simple que ca de trouver un bon mascara, voire qu'il était trop facile de faire sien un produit franchement pas terrible. Et je sais que je  ne suis pas la seule à faire ce constat très mitigé.

D'où cette nouvelle rubrique que j'ouvre aujourd'hui et dont, vous, fidèles (ou éphémères) lectrices aurez bientôt la charge. L'idée : vous faire tester des produits, nouveaux ou cultes, pour que vous nous en disiez des (bonnes ou mauvaises) nouvelles. Le match d'aujourd'hui : le mascara Cil Cabaret d'Arcancil vs le High Impact Curling Mascara de Clinique, testés par Anna et Fabienne ( 20 ans et quelques printemps).


- Le mascara Cil Cabaret d'Arcancil :
+ la promesse : un mascara effet faux cils pour décupler nos longueurs grâce à une super brosse ultra secrète soigneusement étudiée par les plus grands ingénieurs de l'oeillade (tout réside dans l'espacement des picots visiblement)
+ L'avis d'Anna : "Moi qui habituellement ne jure que par les mascaras Dior (mon petit snobisme à moi), j'ai d'abord été assez sceptique. Alors, après trois semaines d'essai "Arcancilera, ou Arcancilera pas ? Et bien, le produit a fini par me séduire. Il est agréable à l'application, ne fait  pas de paquets dans le coin de l'oeil et ne dépose pas une demie tonne de produit sur les yeux, version Juliette Greico en pleurs. Côté résultat, l'effet allongeant est là, même si il a fallu du temps pour que je comprenne que c'était avec deux couches qu'on obtenait vraiment l'effet cabaret-aguicheur. Pour le démaquillage, RAS ou plutôt si : il part très bien au démaquillant, pas de fiasco effet "The Crow" quand on se lave le visage ou
+ La note d'Anna : 8/10
+ Les infos en plus : 10,90 € et points de vente sur www.arcancil.com


- High Impact Curling Mascara de Clinique
+ La promesse : allonge et sépare les cils parfaitement grâce à une brosse incurvée  brevetée par les laboratoires de la maison et surtout, super pratique d'utilisation : ne forme pas de paquets, resiste aux larmes mais s'enève à l'eau tiède. Tout un programme !
+ L'avis de Fabienne : "Je dois être la dernière des cruches du Mascara... pourtant, j'adore les produits Clinique. Je m'explique : j'ai été ravie de ce nouveau mascara, jusqu'au moment du démaquillage. Il écarte les cils parfaitement, les allonge, ne forme pas de paquets même si je vous conseille quand même d'avoir la main légère (une couche suffit). Bref, sur l'oeil, il est génial. Sauf que voilà, impossible de le faire partir. J'étais assez séduite par l'idée qu'on puisse le rincer à l'eau tiède. Le problème : je ne suis pas du tout arrivée à trouver la bonne température et le mascara a toujours refusé de partir, même au démaquillant. Résultat : je me suis retrouvée à plus d'une reprise avec l'oeil lourd le matin, des restes de mascara au bout des cils et franchement, un peu déçue, voire limite énervée. J'ai fini par baisser les bras d'autant que finalement, je ne me retrouvais pas trop dans ce rituel du rinçage à l'eau. J'aime avoir mes repères du soir et là, pas moyen d'intégrer efficacement ce produit dans mes petites habitudes. Dommage."
+ La note de Fabienne : 4/10
+ Les infos en plus : 22 € et www.clinique.fr

Le vainqueur sans équivoque : Arcancil. Laissez-vous tenter par un regard cabaret !

Si vous aussi vous souhaitez des produits, n'hésitez pas à m'envoyer un email à vanites.case@gmail.com. Et surtout précisez-moi votre âge, votre type de peau et vos produits préférés : maquillage, soin du visage, soin du corps... c'est vous qui choisissez ce que vous testez !

Photos : Arcancil et Clinique / DR

mercredi 13 janvier 2010

Le luxe expliqué à l'homme épisode 5 : on ne dit pas "tu te prends pour Fabien Pelous", on dit "t'en jettes avec tes épaulettes"

Jules adooooooooooore le rugby, mais quand je dis adooooooooore, c'est vraiment qu'il s'y dévoue corps et âme, comme une femme avertie pourrait le faire avec une paire de Louboutin. Pour illustrer cette affection sans bornes, prenons cet exemple que j'aime tant citer : moi. Nous communions avec Jules dans cet amour du rugby : je suis la coupe des six nations avec un enthousiasme mal dissimulé, j'ai un maillot de l'équipe de France et du Stade Français (dont la jolie couleur rosée va si bien avec mon teint) et j'ai même fais quelques folies en achetant des places au stade lors de la dernière coupe du monde. Sauf que voilà, selon le club des abonnés du week end hors premier samedi du mois à Canal +  (comprenez ceux qui répondent présents à tous les ballons ovales du top 14 et pas aux boules de Rocco), je ne suis pas une vraie amatrice de rugby. L'explication : il faudrait connaître le petit nom de tous les joueurs clermontois, banc de touche et épongeurs de sueurs compris, pour prétendre à l'adhésion...

Mais je m'écarte de mon propos : si aujourd'hui, je vous parle de la passion de Jules pour le rugby, c'est bien parce qu'il a cru, l'aube d'un instant, qu'elle lui permettrait de mieux comprendre la gente féminine. Je vous sens sceptique... Et pourtant, quand Jules a vu, il y a quelques jours de cela, triompher sur mes étagères  les pièces phares de ma garderobe d'hiver, il a  réussi à me lancer un commentaire digne d'un plaquage à la nuque (comprendre pas du tout tout, du tout fairplay) : "Ben dis donc, avec ca t'as une carure de Dimitri Szarzewski, ma chabalounette" (je vous laisse faire la recherche si vous ne connaissez pas... sachez juste que vu le calibre, ce n'était pas un compliment).

Me voilà pantoise : comment ? Il aura suffit d'une marinière strassée, d'une veste d'homme et d'une petite robe noire bien épaulée pour que Jules me compare au talonneur du XV de France...  Face au sourire triomphant qui ne quitte pas son visage, me voilà dans l'obligation de réagir. Car non Messieurs,  ce n'est pas parce qu'on arbore une ligne délicatement eighties, qu'on en devient pour autant une montagne de muscles aux oreilles difformes qui se ruent virilement sur ses congénères. Non, sachez que cette saison plus que jamais, une belle digne de ce nom a les épaules marquées : de la ligne ultra-architecturée de Maison Martin Margiela à la mini robe à épaules pagode de Balmain,  les épaules sont l'épicentre de notre séduction hivernale. Et sachez-le Messieurs : en choisissant quelques pièces bien tapées pour notre vestiaire hivernal, nous vous avons préservé. Nous aurions pu faire bien pire que ces quelques pièces hommage à la famille Ewing. Merci de reconnaître notre sportivité et notre fairplay.

Alors Messieurs, quand votre belle viendra se pavaner devant vous avec juste ce qu'il faut d'épaulettes, ne lui faites pas l'affront de lui demander si elle compte se lancer dans un nouveau sport collectif. Faites-lui simplement remarqué que sa générosité n'a d'égal que son tour d'épaules.

Photo : Veste d'homme Costume National  + ensemble pantalon Maison Martin Margiela / Madame Figaro, DR

mardi 12 janvier 2010

Spa Anne Fontaine : moi, caliente ? si !


C'est avec une émotion mal dissimulée, un trémolo dans la plume même, que je vais vous parler aujourd'hui de l'Expérience spa devant l'Eternel. Pourquoi en parler aujourd'hui ? Tout simplement parce qu'au mois de janvier, on fait semblant de prendre des bonnes résolutions et s'il y en a simplement une à prendre cette année, c'est de s'offrir un petit moment de détente au spa Anne Fontaine. Alors certes, vous allez me dire : "Mais c'est cher... Mais c'est ultra branchouille... gnagnagna". Et bien, non, voici la preuve par trois qu'il ne faut faire un détour par ce temple du bien-être.

1. Parce qu'on vous fait croire que vous êtes belle comme la déco :  il faut admettre qu'Andrée Putman a fait un boulot assez impressionnant. Entre l'espace bain / hammam délicieusement tamisé, design juste ce qu'il faut pour ne pas se sentir mal à l'aise et le bar à fruits frais tellement beau qu'on n'ose pas y toucher (pour de vrai, j'ai pas osé), on s'y perdrait. Mais ce qui m'a peut-être le plus plu, c'est le linge de maison. A peine arrivée dans le vestiaire, je me suis enveloppée dans une robe de chambre d'une epaisseur indéfinissable et surtout, j'ai découvert avec délectation le traditionnel string jetable. Attardons nous sur le string jetable : moi qui ne suis pas tout à fait en paix avec mon corps, il me glace le sang. Faut dire que la plupart du temps, les spas nous offre un vieux modèle en papier (même pas) recyclé de taille unique, cela va de soi. Effet saucisson garanti (sur moi du moins). Mais au spa Anne Fontaine, on ne m'a pas infligé d'humiliation charcutière. Ici, on m'a offert une création en dentelle blanche, qui fait fî de mes  poignées d'amour et autres disgrâces lipidiques en étant règlable... En un mot je suis parfaite et raccord avec la déco.

2.  Vous devenez gaulée comme une danseuse de samba : Fière dans mon string haute couture, je suis allée m'allonger sur la table de massage pour profiter de mon soin Vaudou. Tout un programme, je vous l'accorde : ce que j'ignorais, c'est qu'Anne Fontaine a baigné dans une ambiance brésiliano-sensuelle toute son adolescence et qu'elle nous propose de renouer avec la petite flamme sud-américaine qui se consomme en nous, le tout au coeur du  premier arrondissement de Paris. Au programme du soin : un massage aux rythmes chauds sur une musique faite spécialement pour l'occasion. Marracas, coquillages... les accessoires se succèdent, tout comme les huiles exotiques et les étirements, palpage et pressions sur mesure, le tout pendant presque une heure et demie. Je me suis laissée transportée, ennivrée, et j'ai même cru l'aube d'un instant que j'étais bronzée, épilée (et voui, j'oublie à chaque fois) et que je pouvais dandiner mon popotin devant une foule en chaleur sans risquer de passer pour un dessert britannique (comprendre du pudding).

3. Vous vous prenez, l'aube d'un instant, à rêver au beau Paolo :  car l'argument de taille en faveur du spa Anne Fontaine, c'est bien l'attention toute particulière que vous offre Paolo comprenez masseur / ancien préparateur physique / éphèbe au sang chaud / Dieu grec / j'en peux plus tellement George Clooney à l'air de mon cousin boutonneux fan de WAW  à côté. Vous l'aurez compris pendant cette heure et demie pendant laquelle Paolo fait danser ses mains sur votre corps, on est au paradis, si ce n'est en feu... Bon, Paolo n'a pas non plus son pareil pour vous faire atterrir (un peu violemment) une fois le massage terminé. En atteste le verdict singlant qu'il m'assène : "vous manger très salé ? vous faire du sport? Parce que là, vous très très gonflée des jambes. Vous connaître la douche anti-cellulite du spa ?". Va Paolo, je te pardonne... Anne Fontaine a de loin rattrappé ton manque de tact. A noter toutefois lors de votre passage : si vous êtes dans un moment de petit moral / d'incompatibilité visuelle avec votre miroir, jouez la sécurité et ne demandez peut-être pas  à vous faire bichonner par Paolo...

Spa Anne Fontaine
370, rue Saint-Honoré
75001 Paris
Tél. : 01 42 61 03 70
www.annefontaine.com

Rituel Vaudou
80 minutes
200 euros


dimanche 10 janvier 2010

Y'en a un peu plus... je vous les laisse ?

Je vous parlais il y a quelques semaines de mon traumatisme du mollet, de ce blocage insurmontable qui m'empêchait d'essayer une botte sous peine de m'enterrer six pieds sous terre de honte de ce tour de jambe hors conventions (voir la note Aïe la cuisse pour en savoir un peu plus). Je vous vois déjà roulé de l'oeil en disant "n'importe quoi... Comment se prendre la tête pour rien"... Et bien bien pensez à cette petite robe sur laquelle vous aviez jeté votre dévolu depuis des mois et à l'horrible affront qu'elle vous a imposé la fermeture éclair au moment d'atteindre votre doux séant, pensez à ce petit haut parfait pour votre soirée de samedi mais qui au moment de l'enfilage, vous a rappelé que vous aviez trop d'épaules/de seins ou au contraire, pas assez d'opulence bustière. Vous vous souvenez ? Merci donc pour votre empathie.

Et bien, en ce début de soldes, je me suis fait violence, et je suis allée, contre toutes mes recommandations internes, arpenter les étales de mon Printemps du coin. Pourquoi une telle inconscience ? Simplement car mes amis m'avaient infligé le plus terrible des camouflets le week end précédent en élisant mes "fuck me boots", les moins séduisantes du groupe. Piquée au vif, j'ai donc foncé au rayon chaussures avec une idée fixe en tête : me trouver des nouvelles bottes qui me réintroduisent au Panthéon de la baisabilité pédestre. Et pour cela, j'ai décidé de rationaliser mon achat. Et autant vous dire que cela a marché, alors si comme moi, vous etes un peu forte du mollet, voici ma feuille de match :

1.  Jouer dans la bonne division : il faut se rendre à l'évidence, il y aura toujours des bottes pour nous rappeler que notre mollet n'est pas aux normes. Mais peut-être qu'il suffit de les revoir (les normes, si c'était possible pour les mollets, ca se saurait). En l'occurence, pas la peine d'essayer de trouver son bonheur dans les griffes italiennes ou espagnoles, où la norme est le mollet indécemment fin. Autant vous dire que je ne joue pas non plus dans la catégorie du mollet français, là encore, je dispose de trop de largesses. Non, pour essayer en toute quiété, misez plutôt sur les divisions anglosaxonnes qui ont la décence d'avoir un mollet humainement gras. Résultat : la fermeture éclair finit miraculeusement par fermer (au lieu de rester coincer à mi mollet comme d'hab). Un petit coup dur pour l'égo (l'Anglaise n'est pas l'étendard de la féminité par excellence), mais dites vous au moins que vous n'évoluez pas encore en division allemande.

2. Trouver le bon adversaire : rien ne sert de courir après les modèles dictés par nos pages de papier glacé, il faut choisir son modèle à point. Prenez moi et la cuissarde : alors certes, tout le monde nous rabâche que c'est la it-shoes de la saison mais encore faut-il que la cuisse y rentre (au-delà de l'épreuve du mollet, vous vous doutez bien que la cuisse n'est pas conventionnelle non plus). L'alternative qu'on nous propose à la cuissarde : les cavalières. Sauf que là non plus, je ne suis pas d'accord. Quand on on fait 90 + une bonne trentaine de centimètres de tour de hanches, le tout décliné sur des jambes d'environ 68 centimètres, on ne peut pas cracher sur un peu de talon pour allonger tout ca. Non, je vous le dis, rien ne vaut les bonnes vieilles bottes zippées, un peu seventies, avec une bonne dizaine de centimètres de talon et un petit plateau compensé. Ratio sensualité / portabilité maximal.

3. Jouer l'attaque : une fois la perle rare trouvé, il ne faut surtout pas hésiter à aller droit au but. Prenons,là encore, un exemple au hasard : le mien. Lors de mon petit périple de ce week end, je suis tombée sur le modèle parfait : Unisa (marque anglophone et donc bonne division), zippée et haut perchée (un adversaire de choix) et surtout disponible en une palette géniale de 5 couleurs. Bref, après que le miracle s'est produit (le mollet rentre, la fermeture ferme, et le pied veux bien marcher), j'ai donc décidé de les acheter en double exemplaires (gris et noir, en l'occurence). Alors certes, en rentrant, vous n'êtes pas à l'abris d'un Jules qui vous dira, triomphant, dans toute sa subtilité habituelle : "Ah, et ben celles-là tu les as bien en douze exemplaires".  Mais peu importe vous (me) voilà équipée pour l'hiver, mais surtout réconciliée avec vos /mes mollets et vous/moi-même... Et si ca doit coûter la maudique somme de deux paires de bottes, moi, je dis, ca vaut le coup.

Photo : DR

samedi 9 janvier 2010

Je maquille... mes dents (ou pas)


J'ai reçu cette semaine au bureau un paquet comme on ne reçoit plus assez : un vrai paquet délicatement enveloppé dans du papier kraft avec une ficelle sans âge autour. Bref, un vrai cadeau vintage.Je suis prise d'une envie inexplicable de conserver ce vestige du temps, mais en même temps, vintage ou pas, faut pas bouder les cadeaux. Et quelle ne fut ma surprise en découvrant que ce fabuleux présent contenait en réalité... un enième produit Email Diamant.

Camouflé de taille : pour moi, Email Diamant, c'est pas vintage, c'est juste ringard... Rien que de me rappeler Arielle Dombasle nous assénant un "Il n'y a pas pas sourire plus blanc qu'un sourire Email Diamant", j'ai envie de pleurer tant c'est rasoir.

Reste que dans ma grande bonté (ou plutôt ma trop grande curiosité), j'ai fini par laisser trainer un oeil sur le fameux "Instant White", film blanchisseur instantané... Au programme : un produit qui se présente sous la forme d'un gloss, qui s'applique comme un vernis à ongles et qui n'est finalement qu'une coquetterie buco-dentaire. Le principe : on applique le film sur les dents, on laisse sécher 30 secondes et on retrouve le rictus étincelant du gay torrero/joueur d'échec/amant esseulé qui attend sa douce au bas d'un fard / Arielle Dombasle en période de disette communicationnelle (au choix). Bref, j'ai évidemment fini par me laisser tenter sauf qu'évidemment, la manip ne vient pas sans ses bémols.

1. Si le geste est aussi enfantin qu'il n'y parait, que quelqu'un vienne m'expliquer comment on atteint les dents du fond (j'essaye de comprendre)
2. Si l'application est si rapide, que l'on vienne aussi m'expliquer pourquoi au bout de 15 secondes, mes lèvres ont connu l'inéluctable appel de la gravité, ne laissant pas sa chance au dit vernis de sécher. Résultat : un délicieux petit goût d'ammoniaque qu'on aurait farci à la bile...
3. Si le produit est si évident à reconnaître, comment expliquer que je me suis tartinée les lèvres avec  mon vernis à dents en le confondant avec mon gloss du soir (nous ne serions mettre ca sur le compte injustifié des substances ennivrantes, absorbées hier soir).

Et comme je ne veux jamais rester sur un échec personnel, j'ai évidemment demandé à mon cobbaye préféré d'émettre un avis sur la question (je suis confiante qu'un jour il deviendra un fin observateur). Avec mon plus grand sourire - qui aurait meme su charmer les cameras des Feux de l'amour, je suis donc allée demander à Jules : "Tu ne remarques rien de nouveau ?" Je l'avais peut etre cherché celle-là mais en meme temps, je n'aurais jamais revé qu'il me rétorque : "T'aurais pas besoin d'un détartrage ?"

Alors, la nouvelle laque à dents Email Diamant, malgré son subtile paquet, je luis dis non... Tout simplement.

Guide Shopping :
Instant White, film blanchisseur instantané pour les dents, Email Diamant
Pas encore en boutique, mais ne vous donnez pas la peine de le chercher

Photo : Jupiter

jeudi 7 janvier 2010

St Valentin : entre luxe et sexe, faut choisir pour la planète

J'ai reçu hier une invitation forte intéressante que je tenais à partager avec vous. Pour ne pas tourner autour du pot, le Fouquet's Barrière, grand palace parisien, et premier sur le créneau de la haute hotellerie verte, nous propose cette année une St. Valentin écolo.

Sur le papier, rien à redire, avec un programme qui met un peu l'eau à la bouche tout de même :
- Un séjour en chambre double super luxe
- Un petit déjeuner fitness réalisé sur mesure à partir de produits locaux
- Un diner au champagne Pop Earth, au Fouquet's evidemment
- Accueil VIP luxe respectable (trademark déposé, mais allez comprendre au juste)
- La compensation carbone
- Et la possibilité de faire un tour en limousine hybride et soin bio à l'USpa (spalace dont nous aurons l'occasion de reparler à une autre occasion).

Bref, le Fouquet's nous promet de roucouler en protégeant la planète, le tout pour la somme maudique de 970 euros la nuit... Sauf qu'évidemment, y'a un hic.
Parce qu'inévitablement, si l'on va au Fouquet's pour la St.Valentin, il y aura des dommages ecologi-collatéraux. Quelques exemples :

1. Passons rapidement sur le transport pour se rendre à l'hôtel, les déplacements occasionnés lors d'un périple en amoureux ou la provenance des ingrédients des petits plats du Fouquet's. On s'en doute, prendre sa voiture pour aller à l'hôtel ou manger du caviar Belluga prevant d'un esturgeon en voie d'extinction, on sait que ca fait mal à la planète.

2. Dans la perspective d'une douce nuit d'amour, il est aussi sûr et certain que notre couple va, avant de se lancer dans les réjouissances s'offrir un bain dans l'une des baignoires totalement indécente du palace. Résultat : au moins 200 litres d'eau utilisés (même si le bain est partagé). Et la facture d'eau ne fait que gonfler si nos deux tourtereaux font un tour par le Spa pour découvrir sa piscine intérieur à jets et fontaines totalement délirants... Autant dire qu'on ne compte plus le périple en centaines de litres mais plutôt en milliers (même mutualisé, ca fait cher pour la planète).

3. Tout propre comme un sou neuf, nos deux tourtereaux vont donc convoler en noces et se lancer dans des étreintes sans fin... Et là encore, ca fait mal à la planète. Parce que forcément, pour l'occasion, Madame se sera offerte une nouvelle parure de lingerie. Pour peu qu'elle ait décidé de faire des économies, la dite parure aura voyagé depuis la Chine jusqu'en France et sera en plus en coton (qui en termes d'utilisation d'eau et de pesticides, est quand même très bien classé dans la top 50 des pollueurs).

Monsieur, quant à lui, aura surement pensé à pimenter ces retrouvailles de luxe avec des joujoux sexuels et autres vibrants présents de plaisir. Sauf que là aussi, ca fait mal (ou presque) : entre sex toys en PVC qui émettent des dioxines et les piles qu'il n'aura vraisemblablement pas pensé à prendre rechargeable, les ébats de nos tourtereaux vont avoir du mal à être recyclé.

4. Et cela évidemment sans compter la hausse des émissions de CO2 liées à ces deux êtres en pleines retrouvailles charnelles... (émissions exponentielles suivant la forme des deux participants, rappelons le). Pas évidemment que le Fouquet's Barrière puisse prendre tout cela en compte dans ses calculs de compensation Carbone.

Bref, malgré l'offre alléchante du Fouquet's Barrière, je me vois dans l'obligation de vous proposer une offre alternative pour une St.Valentin vraiment écolo : Messieurs, offrez à votre douce une soirée à la maison avec les restes du frigo en guise de gourmandise. Madame prendra donc la mouche, ne sortira pas la lingerie, ce qui vous évitera de sortir les joujoux et vous permettra aussi de garder pour vous tout ce mauvais CO2 que vous émettez à chaque instant. Certes, la soirée manquera un peu de lubricité, mais après tout, si ca peut sauver la planète...

Et aussi :
- le site du Fouquet's Barrière parce que vraiment c'est un beau cadeau
- le guide du sex écolo de Greenpeace, parce que ca mange pas de pain de faire des calins verts.


Photo : L'Uspa du Fouquet's Barrière / DR Fouquet's

mardi 5 janvier 2010

Une Klingon aux pré-soldes Karine Arabian


Les soldes commencent demain et pourtant en ce mardi matin gris, je me dois de vous faire un aveu : je vais être obligée de pré-craquer. Et évidemment pas pour n'importe quoi : cet hiver, j'ai décidé de m'offrir un petit luxe et de faire un tour aux pré-soldes Karine Arabian (invit ci-dessous pour celles qui cela intéresserait... C'est jusqu'à dimanche. A consulter aussi au lien suivant : http://mailing.web-isi.info/KarineArabian/). Pourquoi me direz-vous ? Et bien deux excellentes raisons (minimum) me viennent à l'esprit :

1. D'abord (et simplement) parce que je vous un véritable culte à cette papesse du soulier. Jules serait là aujourd'hui, il me dirait d'un air abruti : kicé Carrie Narabian ? Et bien mon cher, Karine Arabian, c'est tout simplement la créatrice qui a su redonner ses galons de noblesse à la chaussure à bout rond alors que tout le monde ne jurait que par le pointu (et vu l'évolution de nos chaussures ces dernières années, autant dire qu'elle a tapé dans le mille). Karine Arabian, c'est celle qui a su comprendre avant tout le monde qu'un joli pied est celui qu'on love dans son écrin de cuir et pas qu'on étrique et qu'on étend dans tous les sens. Karine Arabian, c'est celle qui a su bosser chez Chanel sans prendre la grosse tête et resté dans l'esprit de son papa tailleur : honnête avec elle-même et généreuse avec les autres.  Et je pourrais continuer ainsi pendant des pages et des pages... (et des pages)
2. Mais au-delà de mon admiration mal dissimulée pour cette grande dame de l'accessoire, j'ai une raison toute personnelle d'aller à ce joyeux événement que sont les pré-soldes : j'ai besoin de me rassurer et de retrouver véritablement ma féminité. Quelques mots d'explication s'imposent : hier soir, Jules, qui est depuis quelques saisons déjà, fan devant l'Eternel de The Big Bang Theory (à savoir, pour celles qui ne connaîtraient pas, une série sur des physiciens ultra geeks qui font des blagues que seuls les ex-fans de TI82 comme Jules comprennent vraiment), se repassait en boucle une scène - je dois l'admettre fort drôle - où les quatre personnages principaux jouent au Boggle Klingon (la langue geek par excellence des extraterrestres de Star Trek, car visiblement, y'a des über geeks qui se sont amusés à en faire un vrai langage). Jules, trouvant l'idée tellement géniale, commence donc à chercher des sites dédiés à cette belle langue et à m'assène un "ramènes-toi bonnasse" dans le dit langage extra-terrestre. Sauf qu'à mon apparition dans le chambrant de la porte, il me compare à la dite bête et là, je tourne de l'oeil :

a. Parce que Jules vient de me comparer à un monstre de l'espace qui ressemble grosso modo a un scarabé écrasé sur un trottoir mal entretenu du 19eme arrondissement

b. Parce que contrairement à Jules, moi je sais vraiment à quoi ressemble un Klingon, ce qui fait de moi le geek en chef de notre maison.

Autant vous dire qu'après cette prise de conscience tragique, après tant de stupeurs et de tremblements en un seul instant, je me dois de retourner aux sources de ma futilité première. Et pour ça, j'ai rien trouvé de mieux que d'acheter des souliers Karine Arabaian, je dois vous l'avouer...

Photos : Karine Arabian / DR



dimanche 3 janvier 2010

Petit programme post gueule de bois

Ca y est : le marathon des fêtes est enfin fini, et autant vous dire qu'entre le réveillon du premier et les 30 ans de mon copain Antoine, cela a été une véritable orgie (Merci, en passant au resto Mémère Paulette, dans le 2eme arrondissement de Paris de nous avoir fait un remake gargantuesque de La Grande Bouffe)... Après une razzia de fruits de mer et d'animaux de la ferme en tous genres, une overdose de bulles et de nicotine, me voici donc dans ma salle de bain à dresser un bilan peu positif de la bataille : la balance à l'indecence d'avoir eu une promotion et mon miroir me renvoie à la figure un duo de boursoufflures qui ne peuvent rien être d'autre que mes poches...  Bref, en ce dimanche, j'ai décidé de déclencher le plan d'urgence post-caniveau... A l'heure où tout le monde y va de son bon mot post fêtes, la concurrence est rude mais bon, à vous de faire de faire le tri.


1. Côté ligne, je m'apprête évidemment comme bon nombre d'entre vous à me lancer dans le traditionnel régime de début d'année, celui qui dure des plombes, frustre plus que tout, fait passer des heures et des heures à la salle de gym et pourtant n'arrive jamais à nous débarrasser de la fesse tombante... Et voui, c'est la tradition, cette semaine, je commence à me faire du mal en essayant de me convaincre que ça va me faire du bien. Mais avant ca, une petite detox s'impose. Alors évidemment, je vous vois déjà lever les yeux aux ciel en me disant que la détox, tout le monde n'a que ça sur les lèvres et que vraiment c'est une plaie... Mais là, je dois d'intervenir car la cure a le mérite d'être ultra courte et recommandée par une pro donc sans risque ni fioritures. Au programme sur 3 jours :

- Petits dej : Un verre de jus de carottes + un verre de jus de pommes + un citron pressé (le tout bio, de préférence)
- Déjeuners :  une bouillon et ses légumes le premier jour, un morceau de poisson et légumes vapeur / à l'eau les deuxième et troisième jour
- Diners : un verre de jus de légumes bio avant le repas  et un plat de légumes vapeur pendant les trois jours + un fruit de saison en dessert...
- Au coucher : Un bol de tisane B.Slim de Diet world (à acheter facilement en ligne). Juste un petit conseil en passant : elle motive le transit (et pas qu'un peu) alors attention à ne pas la faire infuser plus de 5-6 minutes.

Alors je vous vois déjà tourner de l'oeil : c'est un peu light tout ca... Voui, suis assez d'accord alors je rajoute de mon côté un bout d'ananas frais ou deux clémentines à 4 heures et thé vert ou infusion à gogo durant la journée... Et puis, surtout se dire que c'est que trois jours et qu'après on peut commencer sérieusement à mincir parce qu'on se sera un peu décharger de toute les crasses accumulées pendant les fêtes.



2. Côté visage, j'essaye de me réconcilier avec ma peau parce que mine de rien, entre réactions cutanées dûes aux repas trop riches, poches et cernes dûs à la fatigue, à l'abus d'alcool et autres substances et tiraillements dûs aux froid et à la fumée, je suis servie... Les marques ont bien compris qu'il y avait un créneau à prendre de ce coté-là (et elles auraient eu tort de ne pas s'y engouffrer), mais de mon coté, je préfère opter pour des bons produits, adaptés à ma peau, que je pourrais continuer à utiliser tout au long de l'année (j'dis ca, j'dis rien). Ma petite sélection (non extensive et toujours très subjectives) :

- Si vous avez plutôt une peau pas sympa et mixte comme moi : optez pour le masque Pure perfection révélateur d'éclat de Sampar ( deux fois par semaine, pour apaiser les peaux en souffrances et estomper les imperfections ) suivi de la crème anti-tâche Even Better de Clinique (qui est légère et hydratante et à la décence de ne pas vous faire briller dans tous les sens).

- Si vous avez plutôt la peau sèche ou sensible, je vous conseille le masque à la rose absolument génial de Dr. Hauschka (attention, il se présente un peu comme un crème et doit être posé pendant un bon quart d'heure, j'ai tenté de convertir Jules, mais il n'a pas compris.


Mais pour un public aguerri, on ne fait rien de mieux côté senteur et hydratation). Après le masque, optez pour le baume beauté éclair de Clarins qui lisse les traits,en 30 secondes chrono, sans être trop nourrissant. Le parfait équilibre entre hydratation intense et coup de frais (enfin, c'est un avis personnel, à vous de faire ce que vous en voulez).

- Côté contour de l'oeil, je me suis convertie récemment au Lineless Eye cream de Dr. Brandt, léger, agréable, un peu cher, mais vraiment top et il a l'avantage d'être à la fois antipoches et antirides. Comme les pattes d'oie commence à me guetter, je me dis qu'il est temps d'investir. Mais pour les lendemains de fêtes, rien de mieux que les patchs contour de l'oeil au bleuet de Klorane, qui sont absolument géniaux. On les met au frigo et on les scotch littéralement sous l'oeil une fois refroidis.

Guide Shopping :
- Tisane B.Slim de Dietworld : 40 euros (cure d'un mois)
- Masque Pure Perfection de Sampar : 30 euros
- Crème Even Better de Clinique : 50 euros
- Masque à la rose bio de Dr. Hauschka : 35 euros
- Baume beauté éclair de Clarins : 34 euros
- Lineless Eye Cream, Dr. Brandt : 60 euros
- Patchs lissants défatigants au bleuet de Klorane : 12,50 euros

Photos : Dietworld / Clinique / Klorane / DR