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dimanche 28 février 2010

Comment passer le cap des 30 ans en douceur...



1. Créer un blog.
2. Faire une liste de cadeaux qui fait semblant de ne pas l'être (subtilement, délicatement, mine de rien, en passant)
3. Avoir des amis merveilleux.

Merci, c'était fabuleux !

jeudi 25 février 2010

Crème hydratante corps vs... crème hydratante corps !

Sur le papier, ils n'ont pas grand  chose en commun si ce n'est leur promesse de laisser notre corps doux comme de la soie et tellement nourrie qu'elle en est repue. Deux de nos testeuses se sont prêtées au jeu du tartinage intensif pour nous livrer des verdicts très différents et ce malgré un même coup de coeur initial. Découvrez notre match d'aujourd'hui qui oppose deux belles trentenaires à la peau en mal d'hydratation, Morgane et Véro.

Crème poudrée corps relax aquaday spa d'Académie Scientifique de Beauté, testé par Morgane, 30 ans

Ca, c'est la crème hydratante pour le corps qui déchire : un gros pot généreux, un soin très hydratant mais pas gras, au fini sec et poudré. Sans parler de l'odeur divine de fleur de lotus qui n'est pas sans rappeler la gamme comme Kenzoki... J'adore et j'adore surtout quand le jules - le mien - me masse avec et lui aussi.A chaque fois, il dit que tes produits sont les meilleurs et il a raison." Bref, on l'aura compris au-delà du compliment, voilà un soin à la fois généreux, calin et efficace.

+ La note de Morgane : 9/ 10
+ Les infos en plus : 33, 80 euros, http://www.academiebeaute.com/


Crème lactée nutri-réparatrice pour le corps Argane de Galénic, testé par Véro, 30 ans aussi (ou presque)

"C'est toujours le plaisir du packaging Galénic qui donne envie, un flacon qui promet de faire du bien à ma pauvre peau meurtrie par l'hiver... Commence le soin, tout comme un brin de déception... La « pompe » est trop petite: pour couvrir la moindre parcelle de mon corps, je suis obligée de m'y reprendre à 3 fois. La texture est légère, certes, pas de souci pour s'habiller ensuite et l'odeur un peu fruitée est très agréable, mais pour une crème qui dit s'adresser à des peaux très sèches, je suis déçue. Mes jambes se mettent déjà à me gratter en milieu de matinée (pas d'allergie, non, mais de froid et de sécheresse, oui madame! )... Alors cette crème sera peut-être parfaite pour une saison plus douce, mais à ce jour, je ne la trouve pas « multi-réparatrice », moi !"

+ La note de Véro : 4/10
+ Les infos en plus : 24 euros, http://www.galenic.com

Et aussi : sachez Mesdames, Mesdemoiselles que les testeuses de Vanité(s) Case oeuvrent pour vous en ce moment sur des crèmes anti-cellulite, des huiles raffermissantes, des crèmes de jour bio et de huiles démaquillantes... Tout un programme à découvrir très vite ! En attendant, je recherche toujours à enrichir notre petite communauté, notamment pour des tests maquillage.  N'hésitez pas à m'envoyer un mot : vanites.case@gmail.com

mercredi 24 février 2010

Ma to do list pour avoir 30 ans... correctement !

Note au lecteur : toute coincidence entre la publication de cette note et un anniversaire très prochain n'est que pur fruit du hasard (ou presque).

Qu’on se le dise, 30 ans, c’est un cap et pas n’importe lequel… Alors évidemment, il y a les premières rides, le cheveu qui tire un peu trop longtemps en lendemain de soirée, la cuisse qui tire un peu trop vers le bas. Mais surtout 30 ans, c’est le moment où il faut être en paix avec ses choix... C’est pour ça qu’hier, je me suis posée la question fatidique « Comment tu te vois à 30 ans ? (à savoir dans 2 jours) ». Pas professionnellement, non, nous ne parlerons pas ici des questions vilement alimentaires. Non la question, s’adressait bel et bien à mes étagères.

Car pour être une trentenaire accomplie, il y a des signes ostentatoires d’appartenance féminine qui ne trompent jamais sur la marchandise. A savoir :


Un sac royal : je dis, à 30 ans, finie l’accumulation d’accessoires inutiles qu’on achète sur un coup de tête en disant « peut-être-que-ca-ira-hypothétiquement-avec-ma-jupe-saumon-même-si-sous-cette-lumière-il-m’a-l’air-plutôt-peche ». Finis les sacs en plastique imprimés cerises achetés par les copines « parce que c’est drôle » (pas drole), finis les fourre-tout aux couleurs de l’équipe de rugby de Jules, signe de soutien inconditionnel qui implore un amour presque pathétique tellement il est mielleux. Non, à 30 ans, mon sac à main se doit d’annoncer ma nouvelle couleur et véhiculer le message : « je suis une princesse / femme d’affaires /super héroïne sans foi ni loi mais en même temps je pense à la planète parce que je laisserai mes accessoires en héritage à mes enfants… » Bref, pour porter fièrement cette nouvelle décroissance, je ne vois que deux issues : le Kelly d’Hermès ou le 2.55 de Chanel.

Des souliers qui feignent l’humilité : une personne mal intentionnée pourrait ici me cracher son fiel en me livrant un bas « pourquoi tu voudrais une 71 eme paire de chaussures ? ». Je couperai tout de suite court à ce débat en disant qu’on n'a jamais assez de souliers mais surtout, que ceux ci sont essentiels. Ceux-ci, c’est des escarpins noirs, perchés sur des talons érotiques de 12 cm, aux talons pas trop fins pour ne pas avoir mal au dos et légèrement compensés pour ne pas avoir mal aux pieds. Avec un bout ni trop rond, ni trop pointu, cela va de soi. Ces souliers sont tellement griffés que la semelle en rougit de plaisir. Ces souliers, c’est des Louboutin. Pourquoi eux ? Parce qu’en les mettant à une réunion, ils jetteront un silence glacial sur l’assistance : pas de terreur, mais d’envie (pour les bonnes ou les mauvaises raisons), parce qu’ils inspireront le respect et la convoitise et parce qu’avec eux, on (enfin je) aura l’impression que rien ne peut nous arrêter (sauf une éventuelle foulure à la cheville).


Un parfum qui a (enfin) du caractère : les eaux fleuries qui minaudent 10 minutes avant de s’évaporer complètement, je dis stop. A 30 ans, il faut savoir faire forte impression, y compris olfactivement. C’est pour ça que 30 ans, c’est l’âge idéal pour adopter un parfum mythique, une senteur racée, une fragrance qui, 20 ans plus tard ferait vieille cocotte mais qui en étant là où on ne l’attend pas, fera juste tourner les têtes. Est-ce le bon moment d’essayer un Shalimar, un N°5 ou pour fouiller dans les trésors de Serge Lutens ? Ce qui est certain c’est qu’à 30 ans, je me dis que je laisserais bien ennivrer par un patchouli…

lundi 22 février 2010

Conseil aux hommes n°3 : on oublie les coquillettes-gruyère-jambon


Première remarque liminaire : cette note m’a été réclamée à corps et à cris par Vanity. Le statut de Jules progresse donc de celui d’usurpateur à celui de chroniqueur désigné.
Passons donc au conseil hebdomadaire que les hommes et les jeunes filles attendent fébrilement en tripotant délicatement leur touche F5. J’ose la formulation hardie qui laissera les esprits de basse conception se livrer aux pires calembours en Bresse.
« Messieurs, soyez Maître Queux »

Nous avons tous entendu dire par divers experts que le cerveau des femmes est différent de celui des hommes sur deux plans. Le premier est qu’il est naturellement plus petit, ce qui explique déjà beaucoup de choses. Le second est que là où le cerveau masculin serait relié aux yeux, celui du beau sexe serait en connexion directe avec les oreilles.

D’une part, je trouve le premier axiome totalement misogyne et je ne peux donc pas le cautionner et d’autre part, je me permets de mettre en cause le second postulat : en réalité, le cerveau des femmes est relié à la bouche. Bien loin de moi une quelconque pensée impure, ce que j’essaie de dire est que pour séduire une femme, la recette est dans l’assiette.

Voici donc quelques règles pour bien communiquer avec l’objet de vos désirs :
1.     La cuisine est le territoire de l’homme

Messieurs, on vous a peut-être inculqué à tort que la place de la femme est à la cuisine, que si elle a de si petits pieds, c’est pour être plus proche de l’évier… Oubliez ces clichés et regardez autour de vous : existe-t-il un seul grand chef femme (en dehors de ma mère) ? Dit-on une chéfesse ? NON ! La cuisine fait partie des prérogatives du mâle.
L’homme du 21e siècle est celui qui sait se servir d’un chinois, qui sait que sans coriandre un cappuccino de corail de Saint-Jacques n’est pas équilibré. Plongez-vous dans Michel Oliver (pas Jamie) et faîtes honneur à Vatel, Bocuse, Robuchon et consorts.

2.     Répétez après moi : L-E-G-E-R (mais pas trop non plus)

Vous avez déjà vu votre chère et tendre sangloter devant son pèse personne avant de s’écraser sur la vitrine d’un pâtissier comme le premier moucheron attirer par la lumière fébrile d’une bougie estivale ? C’est normal, c’est un parfait exemple de la relation paradoxale que la gente féminine nourrit à l’égard de la nourriture : une envie et une détestation.
C’est donc à nous, de trouver le juste équilibre pour éveiller ses envies sans la culpabiliser. Ne faites pas fondre deux camemberts dans un litre de crème épaisse, oubliez les carbos ! Penchez vous sur le poisson mariné, sur la soupe courgettes-coriandre-vache qui rit… Elle sera fraiche, dispose et vous pourrez lire sur son visage le regard béat d’admiration et de reconnaissance qui signifie qu’elle est ensuite prête à tout pour un autre gratin de navets à la muscade.
3.     Négociez

Une fois votre statut de cordon bleu devenu indiscutable, il est temps de monnayer votre talent. Le rouleau de printemps au saumon cru, le flan de carottes au curry, les palourdes à la marinière sont autant de petits délices qui sont propices à un « Tu as vu comme c’est fait rien que pour toi ? Tu as quelque chose pour moi sous cette petite jupe ? »

En conclusion, messieurs, maniez avec précision le fouet et la casserole, c’est bon pour votre ménage, ça entretient et attise l’amour et vos efforts seront toujours récompensés car ne l’oubliez pas : les papilles sont toujours source d’envie.

Photo : Joel Robuchon (alias Jules en moins joli, mais faut-il le préciser) / DR

samedi 20 février 2010

Kit de secours pour peau en douleur...

Je ne sais pas pourquoi, mais en cette fin d'hiver, ma peau est plus capricieuse que jamais. Tiraillements, démangeaisons, gerçures aux mains et aux lèvres, je suis complètement desséchée alors que je n'ai jamais été aussi douce avec ma peau (pour plus d'info, n'hésitez pas à redécouvrir à quel point mon corps est ingrat). Mais en cette dur journée de torture cutanée, j'ai découvert trois produits extra-ordinaires qui m'ont redonné le sourire... Petit panorama :

- Les baumes Bi Mât Cây... Alors vous allez me dire, "Mais elle débarque ou quoi " et vous n'aurez pas tout à fait tort. Je viens seulement d'ouvrir les yeux sur les bienfaits insoupçonnés de ces quatre petits trésors. Mais mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ? Au programme du coffret :  le Mani Baume Calme et fraîcheur, le Baume lèvres Richesse et harmonie, le Dermobaume Pureté et renouvellement, le Baume Miracle Chaleur et sensualité... et que de promesses tenues ! Car chaque baume s'adapte parfaitement à mes besoins... Le Baume à mains est une pure merveille pour mes horreurs craquelées... A utiliser à très petite dose car très riche. Moi, je le concentre sur les zones en souffrances. Identiquement pour le Dermobaume, que j'utilise en soin de secours quand j'ai la peau des joues sur le point de céder (pas ailleurs, car un peu  lourd pour ma maudite zone T). Le baume à lèvres chauffe quant à lui très légèrement et rosiT les lèvres naturellement, par activation de la circulation sanguine, je présume... Quant au Baume Miracle, il attend patiemment son tour, mais est censé être génial contre les maux de tête. Je vous tiens au courant.

- Le beurre de Karité à l'huile d'argan de Charme d'Orient... Là encore, un super classique à côté duquel j'étais passé. Pourtant là, face à l'état de délabrement de mes bras et de mes guibolles, il fallait agir vite et bien. D'où, le beurre qui, comme son nom le laisse présager, est ultra nourrissant. Résultat, pas besoin d'en mettre des couches, une noisette suffit. Juste un petit conseil si vous êtes tentée :  ne pas vous rhabiller tout de suite et laisser une chance à la senteur (moi suis pas fan de fleur d'oranger, mais y'a d'autres parfums). Elle est assez prenante au moment de l'application mais laisse un halo délicat tout au long de la journée...

- Dernière petite merveille venue enrichir mon vanity : la nouvelle Crème Jeunesse des pieds de Clarins. C'est tout beau, tout chaud, et pas tout à fait encore sortie en boutique mais autant vous dire que c'est une pure merveille. Moi qui suis une phobique des pieds, qui les malmène en les trainant de salles de sports en vestiaires cracra, avant de les percher sur des talons totalement indécents, j'ai trouvé de quoi les réconforter. Une crème légère, non grasse et qui nourrit à la fois les pieds et les ongles, ca ne se trouve pas à tous les coins de rue. En plus, elle pénètre rapidement dans la peau et autant dire que c'est un bon présage pour cet été. Moi, je dis oust les crèmes qui font glisser de manière fort humiliante dans les sandales qu'on portait pourtant avec tant de dignité. Bref, offrez-la vous sans sourciller...

Infos pratiques :
- Baumes Bi Mat Cay, 24 euros les 4, http://www.bimatcay.com
- Beurre de karité à l'huile d'argan Charme d'Orient, 24 euros (aussi), http://www.charmedorient.com
- Crème jeunesse des pieds Clarins, 21,73 euros, http://fr.clarins.com

Photo : DR

vendredi 19 février 2010

Le luxe expliqué à l'homme episode 9 : on ne dit pas "ben quoi, j'ai déjà un scrub", on dit "je suis un trendsetter du vanity"

Il faut l'admettre : Jules est plein de bonne volonté. Quand il s'agit de faire attention à lui, c'est rarement concluant mais au moins il essaye. Alors quand, j'ai essayé de lui expliquer, il y a quelques années,  qu'il était temps de prendre soin de sa peau, il s'est plié à mon bon-vouloir et s'est acheté... un scrub. Parce que pour Jules, prévenir les effets de la gravité, de la fumée et autres agressions extérieures, c'est juste se laver le visage (et penser éventuellement au corps). L'effort est louable certes mais insuffisant.

Insuffisant ? Je vois déjà Messieurs, vos yeux écarquillés et interrogateurs... Et bien oui, sachez, pour votre gouverne, que décaper sa peau deux fois par jour, la mettre à feu et à sang au quotidien et lui asséner le coup de grâce en jour de rasage, ce n'est pas en prendre soin. C'est contribuer à sa chute annoncée. Et ne me dites pas : "mais la crème, c'est dégoûtant, ça pénètre pas à cause de ma barbe, ca colle et ca sent la fille... Et regarde George Clooney, il met pas de crème lui..." Ca ne prend plus.

Car sachez aussi Messieurs, que comme Jules, vous n'êtes pas un cas désespéré. Quant à vous Mesdames, voyez plutôt les arguments qui ont su le convertir à avoir autre chose que sa brosse à dent et son eau de toilettes sur l'étagère qui lui est pourtant dédiée dans la salle de bain.

- "Tiens regarde mon chéri, dans Madame Figaro ils disent que le secret  beauté de Robert Downey Junior, c'est son contour de l'oeil".  Pourquoi Robert Downey Jr, me direz-vous ? Pas parce qu'il ferait virer sa cutille à n'importe quel rubgbyman du Stade Française (ah non, mauvais exemple)  ou que son passé de toxico-décadent le rend encore plus sexy à nos yeux. Non. Robert Downey Jr. c'est avant tout... Iron Man. Et si le superhéros mythique met un contour de l'oeil, le geek en chef de votre maisonnée ne verra pas la dite crème comme une atteinte à sa virilité, mais plutôt le moyen d'acquérir des super pouvoirs, de devenir super fort en bricolage et d'être le maître du monde. Depuis le dit commentaire, Jules met consciencieusement son Sérum Yeux tenseur de Dior, tous les soirs...

- "Tiens, je t'ai rapporté un soin que tu pourras t'étaler après les concerts de Super, mon amour..." : Etrange ? Pas Vraiment, car Jules ne prends jamais à la légère son rôle de geek et mets même un point d'honneur à le décliner, sans cesse, dans de nouveaux secteurs. Récemment, Jules s'est mis à la musique, a commencé à me parler une langue bizarre entremêlée de Kraftwerk et de XX...  Du coup, quand je lui ai rapporté le must de la branchitude en cosmétique bio, à savoir, la marque unisexe Absolution, Jules a été obligé de craquer. Grâce à sa "Crème du soir", il devenait un beauty prescripteur (entendre Geek de la crème). Et ça, rien que d'y penser, il n'en pouvait plus.

- "Tiens, c'est pas une marque de bronzage là, sur ton crâne..." Alors, certes l'argument de la calvitie qui avance manque de subtilité, je suis la première à l'admettre. Reste qu'il est toujours aussi efficace, parce que depuis, Jules sue à grosses gouttes, se ronge les ongles et s'observe dans la glace pendant de longues minutes avant de verser une larme. Encore quelques jours et  je suis sûre qu'il adorera mon coffret Futerer Triphasic sur lequel il n'a même pas daigné poser les yeux jusqu'à présent...

Infos pratiques :
- Sérum Yeux tenseur de Dior Homme, 48 euros, http://beauty.dior.com
- Crème du soir d'Absolution, 58 euros, www.absolution-cosmetics.com/
- Coffret Triphasic anti-chute de René Furterer, 46 euros, www.renefurterer.com/





jeudi 18 février 2010

Anti premières rides vs Anti premières rides.

On ne vous le dira jamais assez  : il n'est jamais trop tôt pour commencer à mettre un antirides... Et justement parce qu'on vient d'entrer dans le nouvel âge ingrat à savoir une peau qui commence à marquer mais qui n'en oublie pas pour autant d'être mixte, voire gentiment grasse. C'est évidemment pour cela que notre panel de testeuses jeunes, téméraires et fraîches comme la rosée matinale s'est penché sur deux nouveaux soins spécialement adaptés aux premières rides :  L'onguent Jeunesse aux Sept Plantes Chinoises des 5 mondes et la Gelée Multi-Active Jour de Clarins. Et là encore, les verdicts de Morgane, 30 ans et Amélie, pas encore tout à fait la trentaine glorieuse, sont... variés.


- L'Onguent de jeunessse aux 7 plantes chinoises des Cinq Mondes testé par Morgane 
"Le produit est pour peaux normales à mixtes mais j'ai plutôt le sentiment qu'il est pour peaux normales à très normales.. En effet, dès la première utilisation, la zone T fait du gras alors que le reste tiraille. Je trouve la texture trop dense, seule l'odeur (très neutre limite médicale) et le packaging sont attrayants et laissent à penser que la crème a une réelle efficacité sur mes pattes d'oie naissantes... ce que j'ignore encore ! Je reste sur ma faim, en tout cas." Un produit à tester plutôt si vous avez la peau plutôt sèche, malgré les indications de la notice !


+ La note de Morgane : 5/10
+ Les infos produits: Onguent de jeunesse aux 7 plantes chinoises des 5 mondes, peaux normales à mixte, 64 euros, en vente notamment sur http://boutique.cinqmondes.com


Gelée Multi-Active Jour de Clarins testée par Amélie
" Voilà un soin purement et simplement génial... Moi qui ai la peau mixte,  j'ai toujours eu tendance à ne pas oser la crème anti-rides, de peur qu'elle fasse trop briller cette maudite zone T pourrie. Mais là, le coup de coeur : la texture en gelée est légère, pas trop nourrissante, laisse un parfum doux et une impression de fraîcheur. Au fur et à mesure que la journée avance, pas de brillance inopportune et les tiraillements que j'avais habituellement au niveau des joues se calme. Côté rides, je ne sais pas si ca va changer leur maudite apparition, mais ce qui est sûr, c'est que ma peau l'a adoptée. Alors maintenant, plus moyen d'en changer!"


+ La note d'Amélie : 10/10
+ Les infos en plus : Gelée Multi-Active Jour de Clarins, peaux normales à mixtes, 54, 60 euros, http://fr.clarins.com/

Photos : DR 5 mondes, Clarins

mardi 16 février 2010

Massage Tuina : si ça fait mal, ça fait du bien...

J'ai eu l'occasion de continuer dernièrement mon petit tour d'horizon des massages amincissants, et autant vous dire que mon passage par l'institut Maxam à Paris, m'a fait complètement changé de perspectives. Jusqu'ici, j'avais adopté l'équation - un peu simpliste, je vous l'accorde : "massage  = plaisir = mincir facile, à l'aise blaise". Et bien le massage Tuina que j'ai eu l'occasion de tester m'a rappelé que  "massage = souffrance = minceur normalement douloureuse parce qu'après tout il est normal de morfler sa mère pour être à peu près potable".

Je m'explique : l'Institut Maxam est un des hauts lieux du massage parisien... et pas n'importe lequel. Ici, on ne prodigue que des soins issus des hautes traditions chinoises ou thaï. Venir chez Maxam, c'est se faire soigner avant même de se faire dorlotter. Et ça, j'ai fini par bien le comprendre.

Après une demi heure de sauna japonais (sympa, on en a déjà parlé), je rencontre Eko, ma masseuse et là, mon doux chemin de croix de la cuisse ferme peut commencer. Parce que le massage minceur Tuina n'a rien à voir avec le doux programme qu'on nous annonce sur le site, à savoir un massage chinois qui va nous faire oublier tous nos déséquilibres énergétiques pour éliminer le capiton, affiner la cuisse et nous rendre un peu moins confortable. Sauf que pour cela, il faut stimuler les points d'acupression chinois... et pas qu'un peu s'il vous plaît.

Eko commence par un diagnostic en un coup d'oeil sur mes hanches et une évaluation de mon tour de  poignet. Le verdict est sans equivoque : "vous pas de chance, vous avoir tout pris là" me dit-elle en donnant une tape gentiment humiliante sur ma fesse droite. Avait-on vraiment besoin de le préciser ? Puis elle me verse un bon demi litre d'huile de massage sur le ventre et passe à l'action. Elle tripote mon estomac, mon foie, ma rate, mes ovaires, mes intestins (mes connaissances limitées en anatomie ne me permettent pas ici, de vous les redonner dans l'ordre), le tout dans le sens des aiguilles d'une montre, puis de gauche à droite et de haut en bas. Tous mes organes passent à la moulinette de ses doigts experts (on sent bien qu'elle voit où sont les noeuds). Après une demie heure de massage, j'ai la larme à l'oeil, l'estomac en vrac et j'en viens à me réjouir à l'idée de me faire aspirer par les fameuses ventouses chinoises...

Manque de bol, les ventouses (comme on pouvait s'y attendre me direz-vous) ne m'ont pas non plus offert un moment d'intense réjouissance. Le principe : Eko les chauffe à l'aide d'une mèche pour les vider de l'air et les appliquer directement sur la cuisse. Le vide crée une aspiration qui relance la circulation... Sauf que là encore,  ça fait un mal de chien. Et encore, je ne suis pas une gnognotte de la douleur : je supporte généralement assez bien tout ce qui est arrachage de dents, palper-rouler mécanique, manuels ou amoureux et autres manipulations corporelles. Je finis par revoir  la propriétaire des lieux qui me dit avec un sourire : "c'est bien, vous avez tenu jusqu'au bout. Pour certaines, la douleur est insupportable." C'est vrai, heureusement que j'ai ma fidèle couche de couenne qui amortit tout, même la douleur des ventouses...

Après une heure et demi d'intense sudation, manipulation organique, aspiration lipidique, je dois me rendre à l'évidence : je me sens terriblement... bien. Détendue, allégée, plus à l'aise dans mes vêtements, la peau lissée... Bizarrement, les résultats ne se sont pas faits attendre : je ne me suis jamais sentie aussi bien après un massage. Est-ce le véritable effet de l'art ancestral de l'acupression ou juste le soulagement que ce soit terminé ? Sûrement un peu des deux. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'avec le massage Tuina minceur, l'adage "faut souffrir pour être belle n'a jamais eu de meilleure illustration". C'est sûr, j'y retournerai !

Infos pratiques :
Massage Tuina Minceur, Institut Maxam
34 bis, rue Vignon
75009 Paris
Site : http://www.maxam.cc
Note : 7,5/ 10 (malgré la douleur)

Photo : Institut Maxam / DR

jeudi 11 février 2010

Le luxe expliqué à l'homme episode 8 : On ne dit pas "c'est quoi ce guet-apens", on dit "Adieu Mr. McQueen"

Alors oui, vous allez me dire, "mais une leçon de luxe pour l'homme, on en a déjà eu une cette semaine !". Mais à situation de crise, solution d'urgence. Car aujourd'hui, quand j'ai appelé Jules toute tourneboulée en lui disant "T'as entendu la nouvelle : McQueen s'est donné la mort..", il m'a répondu "mais voyons mon coeur, si tu as envie de revoir les 7 mercenaires, faut le dire tout de suite !"

Voilà, je suis obligée d'intervenir. Messieurs, quand votre douce vient pleurer sur votre épaule touffue la disparition d'un des plus grands génies contemporains de la couture, s'il vous plaît, ne pensez pas qu'il est l'heure de lui rejouer la grande évasion et de filer vous louer un bon DVD de Steve McQueen. Non, car pour votre douce, c'est bien aujourd'hui une journée de deuil (inter)national.

Parce que le dit Alexander, c'etait quand même le bad boy de la mode britannique, celui qui a taillé des costumes (en vrai) au Prince Charles et à Mikhail Gorbatchev avant de se dire qu'il allait plutôt aller dérider la mode française... et quitte à le faire, autant commencer par un temple du style, à savoir Givenchy...  Et quand le défi n'était plus tout à fait à la hauteur de son talent, il a su aller voir ailleurs si il y était, à savoir, en créant sa propre maison.

Alors certes Steve a fait des prouesses, a été la proie des vautours (Charles Manson, tout de même), il a su sillonner les rues de San Francisco au volant de sa voiturette de course, certes il a su sauver le monde de l'horrible chaos de la tour infernale.

Mais tout de même, Alexander, lui, a su repenser l'art du défilé, a elevé la mode en art théâtral, a réintroduit un peu d'onirisme dans un secteur devenu mercantile. En un mot, c'est un de ces hommes qui a su réinventer la femme (notamment en la chaussant des souliers les plus architecturaux du tout Paris), lui redonner un univers complexe - certes, quand il la grime à la manière d'un joueur de Nô ou lui offre des attributs digne de la littérature gothique anglaise - qui montre bien qu'elle est plus qu'un porte-manteau...  Et surtout, il m'a appris que le pied de poule, c'est sexy. Et je veux pas dire, mais à côté, sauver le monde, c'est un peu une gigantesque farce.

Alors non Messieurs, quand votre douce viendra larmoyante vous annoncer qu'elle a perdu une petite partie d'elle-même, ne lui dites pas "c'est quoi ce Bull(sh)itt". Dites lui plutôt "God save McQueen"


mardi 9 février 2010

Conseil pour les hommes n°2 : de l’art d’être un geek

Face à votre enthousiasme lors du droit de réponse de Jules, j'ai décidé de lui offrir une tribune hebdomadaire sur Vanité(s). Tribune certes, mais pas n'importe laquelle car je m'octroie tous droits d'amendement et de modification (voir les ndv, Note de Vanity, dans un texte parfois trop touffu pour nos chères têtes de blondes). Reste qu'il vous est toujours possible de donner votre avis en laissant un commentaire ou en participant au sondage de la semaine. Qu'on se le dise, Jules n'aura pas le dernier mot !



Messieurs, il fut un temps où, le nez boutonneux accroché à sa Texas Instrument 82, la timidité maladive mal dissimulée derrière des lunettes triple foyer et la sociabilité noyée derrière son Amstrad, le geek était la figure honnie des cours de récré et des soirées mondaines. Il faisait mauvaise figure face au beau sauvage qui écoutait Nirvana en tripotant maladroitement une guitare et le genou de la voisine. Alors que l’un citait Tolkien en astiquant méticuleusement ses dés à 10 faces, l’autre déclamait son amour pour Rage Against the Machine, les RHCP (Red Hot Chili Peppers, ndv. J'ai pas compris tout de suite alors, bon, ndv.) et Boyz II Men.

Mais les geeks savent attendre leur heure. La culture geek s’est infiltrée, s’est insinuée, comme ses hérauts, dans les plus hautes sphères de la reconnaissance culturelle. Nos fantasmes d’enfance lorgnent maintenant sur un Vigo « Aragorn » Mortensen, un Riad Sattouf (avis à celles qui ne connaissent pas : http://www.riadsattouf.com/, ndv) et glougloutent d’admiration béate et servile devant History of Violence ou V pour Vendetta. Bref, nous, les geeks, nous sommes devenus mainstream. La Geek Attitude est un must. Mais attention, comme pour la tarte aux blettes ou le motif écossais (olalala, le nul, on dit "tartan", pas ecossais, ndv), encore faut-il savoir manier cette culture sauvage pour en cueillir les fleurs méritées.

Leçon n° 1 : Assumer masqué
Plus besoin de se cacher, le Geek est in. Même si elle prononce Légoulas, qu’elle demande si Anakin est bien le frère d’Obi-Wan et qu’elle fait le signe de Star Treck en pensant qu’il s’agit de la série V, elle commence à intégrer les références… NOS références.

C’est donc le moment de laisser parler la poudre mais doucement : « LOL, avec tes poils de pieds on dirait Frodon de la Comté » ou « Pauv’ tanche, tu fais pas la différence entre DC et Marvel ? » ( là je comprends pas, si ca peut vous rassurer, ndv.) sont sans doute un peu abrupts. Guidez-la discrètement dans ses choix, montrer de manière habile votre connaissance de la mythologie vampirique et elle tombera en pamoison devant votre culture insoupçonnée.

Leçon n°2 : Tendre Geek
Si le premier pas est crucial, fidéliser la geekette en devenir est une mission ardue, la faire passer de padawan à maître Geek est une phase périlleuse. Un faux pas et le sort sera scellé. « Bon sang, la nouvelle carte mère GMX760 dois envoyer du bois ! », « Ce Peter Jackson aurait mieux fait de rester triturer du zombie plutôt que de nous sucrer Tom Bombadil » (je suis perdue, ndv.)… sont autant de maladresses propres à effaroucher la jeune geek et à la faire régresser.

Pour cela il ne faut jamais nier l’équation sur laquelle repose la tendresse éprouvée par la compagne et que je poserais ainsi : Geek = adulte mignon encore porté par ses tendres rêves d’enfants. C’est un peu l’équivalent des grosses brutes décérébrées et footballeuses de notre enfance qui étaient –injustement- assimilées à des âmes en peine ayant du mal à assumer leur mal-être. Feignez de ne pas prendre au sérieux ses erreurs sur la mythologie de Chtulhu et de juste voir dans vos comics une petite madeleine de Proust… cela vous rendra adorable.

Leçon n°3 : Inversez la tendance
Comme le dit fort justement Laurence Pernoud : « Plus l’enfant se sent coupable, moins il a de chance de comprendre le mensonge de ses parents.

Notre situation est comparable : arriver à un certain stade, votre geekette sera quasi indépendante. C’est le moment d’apparaître comme le sauveur ayant déjà réussi sa cure de désintox après l’arrêt de la diffusion de Battlestar Galactica. Lorsqu’elle réclamera le nouvel épisode de The Big Bang Theory, qu’elle demandera quand sort The Hobbit et qu’elle montrera fièrement son animation réalisée via Picasa pour son blog (vouais, bon, tout le monde connait ça... ndv), sortez votre sourire le plus charmeur et votre regarde le plus chargez d’humanité et de compassion et dites : « Ma chérie… tu es plus geek que moi ». Après avoir séché ses larmes, elle sera toute à vous (Mais offrez lui quand même une paire de souliers pour faire passer la pilule, ndv).

En conclusion, le geek c’est chic et ça entretient un couple !

lundi 8 février 2010

Le luxe expliqué à l'homme episode 7 : on ne dit pas "c'est ma saharienne", on dit "la décroissance, c'est trop tendance"


Ca y est, c'est le mois de février et tous les grands féminins sortent déjà leur numéro de... mars (logique imparable) pour nous notifier les pièces phares de notre vestiaire estival alors qu'on  se demande encore pourquoi on n'a acheté qu'un Damart alors que le second était à moitié prix. Jusqu'à là rien de bien nouveau sous le soleil (enfin sous la grisaille). Si ce n'est qu'à la vue des nouvelles pièces immanquables de nos futures penderies, je me suis dit : "y'a comme une impression de déjà vu". Pas que la mode ne sache pas se renouveler, non. En réalité, tout cela existe déjà, là, à quelques encablures de mon dressing... dans la penderie de Jules.

Car oui, Messieurs, cette saison encore, vous serez l'épicentre de notre épanouissement, l'acmé de notre bonheur, l'épiphanie de notre félicité... A savoir vous allez nous permettre d'être à la mode ET de faire des économies.  Surtout si vous avez les mensurations  parfaites de Jules à savoir 90-70-70 ( comprendre, on peut lui piquer tout ce qui vient du haut, mais impossible de rentrer dans toutes pièces dépassant la taille). Car à l'image de Jules, vous avez sûrement dans votre penderie :

- une saharienne : la pièce culte qu'Yves Saint Laurent avait déjà piqué il y a plus de 30 ans dans votre garde-robe revient en force cet été, dans sa version couture rebrodée chez Balmain, baroudeuse sexy chez Jean Paul Gaultier, ou en imprimé oversize chez Louis Vuitton. Bref, il y en a pour tous les goûts... sauf pour vous Messieurs. Attendez-vous à faire vos adieux à cette saharienne que vous avez si longtemps négligé, prétextant qu'elle ne mettait pas en valeur votre séant potelé (car l'obsession calipige n'est pas qu'une affaire de dame), ou à la récupérer légèrement customisée selon l'agilité manuelle de votre douce.

- Une blouse blanche : On n'arrête pas de nous l'asséner. C'est le grand retour des basiques et Phoebe Philo nouvellement arrivée chez Céline nous en a fait la preuve. Pour être sexy, rien ne vaut une petite chemise impeccable qui laisse juste deviner le galbe d'un sein (ou dans mon cas, le creux, mais bon, on comprend l'idée), qui révèle un joli décolleté, qui sublime un plexus si mal considéré. Et à mes yeux, on n'a rien fait de mieux, pour ce faire, que la chemise d'homme couvrante et suggestive à la fois... D'autant que Jules en a toute une tripoté dans sa penderie et qu'il ne verra sûrement pas la différence s'il en manque une.

- La tenue de sport : car oui, cette saison, les grandes maisons se sont inspirées de nos passe-temps pour revoir notre ligne. Du coup, si Jules fait de l'escrime, piquez-lui sa culotte à la Nicole Miller, s'il fait du tennis, accaparez son polo à la Lacoste et s'il fait de la plongée, découpez sa combi en petits morceaux pour en faire un ensemble micro short à la Gucci. Pourquoi ne pas prendre nos vieux restes du Club Med Gym ? Simplement parce qu'ils feront encore bon usage pour raffermir la cuisse et surtout parce qu'ils sont moins usés, Jules n'ayant lui, pas besoin de faire du sport pour rester ferme et inconfortable.

Alors Messieurs, quand vous verrez votre douce le nez plongé dans votre penderie, n'allez pas l'accabler de vos banalités égoïstes en lui chuinant "hé-pas-touche-ca-c'est-mon-mien-pas-ton-tien", dites-lui plutôt d'un ton admiratif  "Sachez douce ecowarrior, que je soutiens votre démarche pour alléger votre empreinte écologique. A nous deux, nous ferons de vous la nouvelle Issey Miyake".

Photos : collection PE 2010 Balmain, Chloé, Gucci / DR

dimanche 7 février 2010

huile de bain vs huile de bain

Mets de l'huile... dans ton bain, diraient les Japonais. Car l'huile de bain, c'est bien un rituel venu du grand Est. Pas toujours facile, du coup de l'intégrer à nos moments de bien-être. J'ai donc demandé à Antoine et Marie de se prêter au jeu de l'art du bain... avec plus au moins de bonheur. Leur match : l'huile pour Bain de soie de Condensé et l'huile Pleasure of Japanese Bath Sakura Cherry Blossom de Shu Uemura. Leurs verdicts :

- L'huile pour Bain de Soie de Condensé
+ L'avis d'Antoine : "La première sensation avec ce genre de produit c'est l'impatience qu'il procure; qui dit huile de bain dit perspective d'un doux moment passé à infuser dans un grand bain d'eau chaude (ou une toute petite piscine, le chlore en moins)... Et ce d'autant plus que le packaging est charmeur et qu'en ouvrant la bouteille on n'a qu'une envie: voir ce que ça donne en grand format. Les parfums d'agrumes sont là et bien là, on en boirait ! 


La déception est cependant à la mesure de l'attente. Il ne faut pas hésiter à mettre le paquet sur les doses, sous peine de prendre un bain inodore... Le piège étant que si vous en mettez trop, il vous faudra 2 douches pour rincer la pellicule de gras laissée sur votre corps. Au final, il n'est sans doute pas nécessaire d'investir dans cette huile de bain. Quelques gouttes d'huile essentielle de lavande au fond du bain sont sans doute, à coût moindre, une bien meilleure alternative"

+ La note d'Antoine : 4/10
+ Les infos en plus : huile de carotte et huiles essentielles d'Ylang-Ylang, orange et citron (nourrissant et purifiant), 48 euros,  http://www.condense-paris.com.


 L'huile Pleasure of Japanese Bath Sakura Cherry Blossom de Shu Uemura
+ L'avis de Marie : "Voilà un produit pour lequel je n'aurais jamais craqué et pourtant quelle belle découverte ! En ouvrant le flacon, j'ai tout de suite été séduite par la senteur : gourmande mais pas écoeurante, fruitée et fleurie à la fois, vraiment surprenante. On verse un petit bouchon dans l'eau et hop, un nuage blanc apparaît dans  le bain. C'est magique et surtout ça annonce le plaisir qu'on va prendre à se plonger dans cette infusion de beauté. 

Le grand avantage de ce produit : l'huile se dissout dès le contact de l'eau et du coup, elle n'est absolument pas grasse. Pas besoin de penser à se rincer outrancièrement. Non, là, il n'y a qu'à profiter ! En sortant de l'eau, l'huile laisse la peau adoucie, légèrement parfumée. A chaque fois que je l'utilise, je me sens détendue et épanouie... Un beau nouveau rituel auquel je ne serais plus prête à renoncer !"

+ La note de Marie : 9 / 10 

+ Les infos en plus : huile à l'extrait de cerisier Sakura, 33,70 euros, http://www.shuuemura


Bref, dans le match Condensé vs Shu Uemura, aucun doute cette fois : la tradition japonaise l'emporte haut la main... Laissez-vous tenter (et surtout n'hésitez pas à conseiller vos petites découvertes aux lectrices de Vanité(s) Case)


Photos : Condensé Paris / Shu Uemura / DR

vendredi 5 février 2010

Y'a des jours comme ça...

Où faut juste pas insister... La preuve par 4.

1. Cette nuit, j'ai fait le pire rêve de la Terre, je me suis réveillée, levée, ouvert ma nouvelle boîtr-e de Muesli qui s'est avérée complètement dégueulasse, ai noyé mon bol dans du sirop d'agave pour lui donner du goût, j'en ai trop mis, j'ai tout descendu quand même, parce qu'il faut pas gâcher le muesli (" tu penses à tout ces pauvres petits zenfants dans le monde qui n'ont pas de muesli", comme dirait ma grand-mère), j'ai fait couler mon bain, je me suis déshabillée et là j'ai vu qu'il était 2h30 du matin. Le pire rêve de la Terre : c'est bien quand on ouvre les yeux persuadée qu'il est l'heure de se lever, tout ça 4h avant la dite échéance.

2. Après avoir fini ma nuit tant bien que mal, j'ai tenté de m'habiller et je n'ai pas filé une, ni deux mais bien trois paires de collants avant de me rendre compte que c'était l'agrafe de ma jupe qui se prenait à chaque fois dedans. Le seul collant qui restait dans la maison était lui préfilé... J'ai renoncé à mes escarpins et j'ai enfilé mes bottes dépitée (à quoi ca sert de planifier soigneusement sa tenue 24 h à l'avance si c'est pour se faire pourrir sa journée par des dégâts collatéraux ?)

3. J'ai fini ma nuit dans mon premier métro... Tout ca pour m'auto-réveiller avec un ronflement terriblement humiliant et un petit filet de bave au coin de la bouche... Ce qui a évidemment beaucoup fait rire les trois hommes qui partageaient mon carré. Pour la féminité irréprochable, on y reviendra !

4. J'ai fait le trajet, dans mon deuxième métro, avec la famille mocassins à glands. Si si, pour de vrai, Maman, papa, fillette et bébé portaient tous joyeusement des mocassins (sans glands pour bébé, ca ne doit pas avoir d'intérêt quand on ne marche pas, ca ne rebondit pas de manière ostentatoire sur la chaussure). Et les familles mocassins à glands, c'est pire que les familles Barbour.  Pourquoi ? Parce qu'avec le Barbour, on affiche ouvertement son mauvais goût, on ne cache rien à ses enfants. Avec le mocassin à glands, c'est plus perfide. Le mauvais goût s'immisce tortueusement aux pieds de ces chères têtes blondes pour leur imposer à jamais une névrose saint-germain-en-layoise. Ca continue avec le serre-tête en velours et après, c'est foutu ! On est voué à faire la fête aux Fouquet's et à garder à vie sa raie de côté. Sans compter l'aggression visuelle du vendredi matin pour les autres passagers du métro. Moi, je dis non aux familles à mocassins à glands (surtout avant 9h du matin).

jeudi 4 février 2010

Mon corps, cet ingrat !

Corps, me mérites-tu ? Cette question, je me la suis posée ce matin quand, un peu plus dans les vappes que d'habitude, j'ai dû me repasser ma to-do list quotidienne. Attention, quand je dis to-do list, ce n'est pas l'éternel récap des choses à faire en arrivant au bureau. Non, ca, on s'en fiche. Non ma to-do list, c'est bien toutes ces choses que je dois tartiner sur toi, mon corps, avant d'estimer être décemment visible.

A savoir (par ordre chronologique, ce sera plus simple) :
1. Huile pour le bain (ok, c'est pas écolo de prendre un bain le matin, mais j'arrive pas à faire autrement)
2. Shampoing (pas n'importe lequel parce que sans le Klorane à la camomille ou à la pivoine, le cheveu fait la gueule)
3. Gel douche (Sanex fera l'affaire)
4. Crème raffermissante corps (car même si tu ne m'as pas offert de seins, ce n'est pas une raison pour ne pas lutter contre la gravité en préventive. En passant, je teste la nouvelle crème Linéance bio, vous en parle sous peu)
5. Crème minceur pour rondeurs localisées (comprendre « anti-culotte de cheval on n'y crois pas trop mais quand même faut ce qu'il faut ». Chez moi, la nouvelle Galénic, en test pour vous chez Elodie en ce moment)
6. Crème pour pieds secs (juste pour éviter que Jules s'attendrisse en disant « oh, la petite corne, celle-là c'est ma préférée ». Il trouve ca mignon, c'est juste humiliant de savoir qu'en plus de toutes les difformités, tu m'as offert des pieds de hobbit)
7. Crème pour les mains (on en a déjà parlé, IN-DIS-PEN-SABLE)
8. Crème anti-tâches pour le visage (merci maman pour la peau à problèmes à 30 ans)
9. Contour de l'oeil (parce que même si j'ai un peau de gamine de 15 ans, tu m'as aussi offert les rides d'une fumeuse de 30)
10. Base de teint (Make Up Forever, rien trouvé de mieux pour pas avoir à faire scruter ma zone T toutes les heures pour voir si elle n'éblouit pas ma voisine de bureau)
11. Anticernes ( Touche Eclat, ma vie sans toi n'a pas la même saveur)
12. Fond de teint (couvrant, très couvrant, je ne précise plus pourquoi)
13. Poudre (parce qu'on m'a toujours dit, «  le fond de teint en touches sur la zone centrale, la poudre pour unifier le reste du visage. En passant, j'ai craqué récemment pour la marque de maquillage bio australienne Zui... un délice)
14. Blush (pour faire genre j'ai bonne mine parce qu'en plus tu n'as pas jugé bon de m'offrir autre chose qu'un teint gris)
15. Un (ou deux ou trois) fards à paupières (mais comme ca vient en palette, on va compter ca comme un)
16. Khôl (en pot, pas en crayon, à étaler au pinceau, c'est plus joli)
17. Mascara (une couche, deux couches, trois couches)
18. Contour des lèvres (Clinique, parce que j'ai découvert 6 mois apres l'avoir acheté qu'il y avait un taille crayon dans le bouchon. Je suis toujours un peu dans les vappes... Toujours...)
19. Gloss (ou un rouge, rouge Allure évidemment, les deux, ca fait toujours un peu trop).

Ce à quoi on ajoute le soir :

20. Démaquillant (de préférence en huile parce que c'est plus doux, le Must Shu Uemura)
21. Scrub (en garde partagée avec Jules alors, ca compte presque pour un demi)
22. Traitement dermato pour peau mixte pourrie (voir commentaire en point 8)
23. Pilules de zinc pour purifier la peau mixte pourrie (bis repetita)
24. Baume minceur de nuit (parce qu'on n'est pas grosse pareille le matin et le soir, c'est l'Oréal qui le dit)

Au total, 24 produits quotidiens que je complète (parce que je ne suis pas assez bonne avec toi) d'autres petites gâteries bi ou tri hebdomadaires. A savoir :

25.Gommage pour rendre le cheveu brillant (merci Carita)
26. Peeling ou masque (en alternance, entre la nouvelle gamme géniale de Clarins et le masque à la rose apaisant Dr. Hauschka)
27. Lotion éclat après peeling
28. Gommage anti-cuticules pour les ongles
29. Base durcissante pour les ongles
30. Le bon vernis avec la bonne couleur de saison (là encore, voir ma précédente note pous les mains)

Et ce ne sont là que les soins de base parce que comme on arrive doucement au printemps, tu vas en plus avoir le droit à l'autobronzant, aux compléments alimentaires anti-cellulite, à la crème jambes lourdes, au spray d'eau thermale, et à toute la gamme solaire (un visage, un corps, un amincissant et un apres soleil, sans compter l'huile qui fait briller le décolleté le soir).

Bref, mon cher corps, ce ne sont pas moins de 30 produits que je t'offre tous les jours ou presque, sacrifiant mon temps, mon argent et ma disponibilité cérébrale pour ton bien-être.

Et que m'offres-tu en retour ? UNE CULOTTE DE CHEVAL INDECROTTABLE, UNE PEAU D'ADO et maintenant DES RIDES.

D'où cher corps, ma question : me mérites-tu vraiment ? Je te laisse méditer sur ces bonnes paroles...


Photo : DR V.

mercredi 3 février 2010

Jules : le droit de réponse

Mesdames, Jules a réclamé un droit de réponses... J'ai décidé de lui accorder. La voici donc et surtout, j'attends vos commentaires et autres retours, pour apaiser la guerre des sexes qui sommeille dans notre duo.

Conseil premier : La goujaterie séduisante
"Sur ces pages, j'ai pu découvrir à longueur de posts l'étalage de ma prétendue goujaterie. « Tes fesses feraient passer la Défense pour une place de village », « Tu es sûre que la marinière est faite pour toi, les rayures sont quand même horizontales», « Je t’aide pour rentrer ton mollet dans la botte ? » seraient donc des pets de l'esprit mal contrôlés ?
Pourtant, la goujaterie est un art plus difficile à maîtriser et distiller que la bienséance. Comment revendiquer notre fier statut d'animal viril et semi-analphabète sans ces traits d'indélicatesse ? Comment ne pas perturber la gent féminine dans sa certitude que l’homme est un sous produit de la femme?

Messieurs, attention ! Il faut ici se livrer à un numéro d'équilibriste averti. La différence entre l'impardonnable ignominie lâchée à 7h du matin devant un bol de café  du type « C'est pour ton gros cul la couche de beurre sous la confiture ? » et la légère indélicatesse pleine de gaucherie charmante du type « Diantre, cette pette tenue sexy mordant votre peau diaphane rend inutile tout recours à youporn », la différence, disais-je, est ténue.

Voici trois règles pour manier la goujaterie avec tact et sans heurts.
1.    Choisir son moment : le post-dispute, le coup de fatigue, le réveil, l’endormissement, la veille d’un entretien professionnel… sont à proscrire pour laisser se déployer toute la poésie de la goujaterie et un « tu as renouvelé ton abonnement au club Med Gym ? » sera de mauvais aloi.
2.    Garder le sourire : la goujaterie ne peut revêtir tout son pouvoir évocateur que si elle semble receler un second degré tendre. Laissez donc le body-language le faire avec un sourire en coin. Le fameux « Je ne pensais pas que tu ressemblerais si vite à ta mère » passera plus facilement pour une parole douce si ladite mère est sublime elle est accompagnée d’un sourire et d’une petite caresse sur la croupe
3.    Garder l’art de la formule : la goujaterie est un combat permanent entre le fond et la forme où la forme doit toujours l’emporter. « C’est sympa tes bourrelets de dos » est à proscrire car trop direct alors qu’un « Ce qui est bien en te massant c’est que ça me déstresse » -qui signifie la même chose- passera aisément pour un compliment acidulé.

Hommes, soyez goujats cela fait partie de vous et cela plaît. Mais soyez goujats avec l’art et la manière !

Photo : Sacha Guitry / DR

mardi 2 février 2010

Hypoxi : mincir par le vide... ou pas !

Après avoir flirté avec la Powerplate, le Cellu M6,  l'Icoone, et tant d'autres machines minceur, je me suis dit que rien ne pourrait remettre en question la fidelité de mes capitons.¨Pourtant, quand j'ai été invité à essayer la nouvelle méthode ultra révolutionnaire pour raffermir la cuisse et rendre mon bedon un peu moins confortable, je me suis surprise à dire "Allez, laisse-toi tenter, juste une petite fois..." J'ai donc foncé au très chic Must Institute du 8eme arrondissement hier pour donner sa chance à la méthode Hypoxi.

Faut dire que la méthode a sorti ses plus grands atouts pour me séduire. La promesse : un programme spécial jambes sveltes, qui promet, en 12 séances de perdre une à deux tailles de pantalons et de transformer l'orange qui trône sur mon séant en douce pêche. Tentant me direz-vous ? C'est aussi ce que j'ai pensé... D'autant que le principe est assez original : en gros, la méthode promet d'activer la circulation sanguine dans nos zones à risques par un jeu savant (comprendre incompréhensible) de 'Vacuum', à grands coups de cabine dépressurisée. En un mot, la minceur par le vide.


Sauf que la méthode n'avait pas grand chose de charmant. Je m'explique. En arrivant, le petit monsieur m'invite à me mettre en tenue et à m'allonger dans le caisson où trône le pédalier (passons sur le fait que j'étais complètement sous-vêtue pour l'occasion. Dans une salle de sport du 8eme, mon vieux Adidas taille XL délavé associé à mes Nike crados, ca l'a pas fait). Car oui, la méthode Hypoxi demande bien qu'on mette la main à la pâte, ou plutôt le pied à la pédale. Mais avant de me mettre au travail, le dit petit monsieur ne manque pas de me faire enfiler une  jupette rigide en néoprène ( là encore moyennement raccord avec mon Adidas, mais bon, le néoprène, c'est jamais sexy, comme je vous l'ai déjà démontré), qu'il faut soigneusement caler dans les interstices du caisson, question que le tout soit bien hermétique. Niveau sex appeal, on y reviendra.

Je me mets donc à pédaler et oh, surprise, je suis doucement mais surement aspirée vers le bas... La machine a commencé sa langoureuse danse minceur en suçonnant mes guibolles. C'est normal m'indique-t-on :  "c'est la pression qui booste la circulation sanguine au niveau des cuisses et favorise l'évacuation des adipocytes". Ah, ben si ça évacue... J'ai rien à redire, si ce n'est que globalement, je m'ennuie à mourir. Comme avec un vieil amant qui fait plein d'efforts mais n'arrive juste pas à vous faire prendre votre pied : je ne vois juste pas l'intérêt, mais bon, je m'exécute... et je pédale ma demie heure.

Avant de passer à la deuxième étape du programme : le massage. Massage, vous avez dit massage ? Voilà de quoi éveiller mes papilles sensorielles. Sauf que manque de bol, le petit Monsieur me replonge dans une combi XXXL en néoprène qu'il branche en au moins 10 endroits à une grosse machine qui traine là. L'avantage, c'est que l'aube d'une minute, je me suis sentie dans la peau de la fiancée de Frankenstein. Au moins, ça c'était nouveau. Le reste manquait franchement de confort et d'humanité (si ce n'est d'intérêt) : pendant 20 minutes la machine aspire tout l'air dans la combi et active une série de capteurs qui se gonflent et se dégonflent à gogo. L'idée est là encore de relancer la circulation, d'éviter les jambes lourdes & Co. Sauf que moi, à part être enveloppé dans un papier bulles géant, j'ai pas trop ressenti la magie du truc... Vous l'aurez compris, entre la machine Hypoxi et mes capitons, le coup de foudre n'a pas eu lieu. Dommage (et en même temps mon portefeuille me remercie déjà donc c'est sans regrets).

Infos pratiques :
Méthodes Hypoxi au Must Institute
29, avenue Pierre 1er de Serbie
75116 Paris
Tel : 01 47 20 18 92
Site : www.must-institute.fr
Note : 3 /10 (et je suis gentille)

Photo : DR Hypoxi