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vendredi 30 avril 2010

Chronique vidéo n°2 : choisir sa crème solaire



PS : Vanité(s) Case vous prie de bien l'excuser pour le bruit de fond... Le bateau avait rendez-vous avec une autre île paradisiaque.

Vidéo : DR Vanit(és) Case

jeudi 29 avril 2010

Le luxe expliqué à l'homme episode 12 : On ne dit pas « ca coûte le même prix que ma mère », on dit « J'admire tes actifs haute technologie »



Ca y est, j'ai enfin osé... Hier soir, j'ai allumé un cierge, j'ai enfilé ma plus belle robe, j'ai chaussé mes Louboutin, j'ai pris une grande respiration et doucement dans la pénombre, je l'ai effeuillé, lui ôtant une à une ses couches inoppportunes... Ambiance tamisée, silence religieux, concentration absolue : je viens enfin d'ouvrir mon Supremÿa de Sisley.

Entre Jules, qui manque de m'aveugler en allumant le néon de la salle de bain, et me crie :
- « Tu crois pas que t'arriverais à mieux osculter tes rides à la lumière ? »
- « Mécréant, agenouille-toi devant le soin divin, rejoins la communauté vénératrice du phyto-complexe LC12, plies-toi devant l'éternelle jeunesse ! »
- « Quoi ? Encore une crème ? T'éxagères, t'en as déjà 232... Tu crois vraiment que c'était la peine d'en ouvrir une nouvelle et continuer d'envahir ma partie de l'étagère ? »
- « Impie, comment oses-tu tant de condescendance devant la crème de la crème, l'Olympe des soins, le nirvana des actifs vendu pour la maudique somme de ... euros ! »

Mon sort en était jeté, le sang de Jules n'a fait qu'un tour. « Comment «...» euros ? On vendrait ma mère que ça couterait moins cher ! »

Tout comme Jules, je vous imagine déjà, Messieurs, vous lamentant sur le nombre de bédés ou de cartes Magic, de lunettes 3D ou d'étiquettes Panini que vous auriez pu vous procurer si vous aviez su revendre à temps cette petite merveille sur ebay. Mais sachez Messieurs, que votre bévue sera la source de félicité ultime de votre douce. Car derrière cette étiquette finalement anodine se cache un trésor de bonheur.

Des années de recherches, des actifs ultra-pointus, un packaging parfait et surtout, le sentiment d'appartenance à une communauté supérieure qui aurait trouvé la formule exacte de la jeunesse éternelle. Oui, au-delà de sa texture parfaite et de ses résultats avérés (la ride disparaît, la peau se pare d'un nouvel éclat), Supremÿa est avant tout, pour une femme, le flambeau vers l'Olympe de la beauty addiction, la garantie d'une nouvelle vie où le rituel de soin est une révérence quotidienne à soi, une preuve de respect que l'on s'offre chaque soir avant de se coucher.

Alors Messieurs, au lieu de grommeler sur la nouvelle perceuse électrique à triple têtes motrices amovibles que vous n'avez pas eu ou à ces arriérés d'impot qui de toute façon sont en retard, dites-vous plutôt que du haut de ces quelques centimètres et de ces quelques 400 petits euros, ce soin à offert à votre aimée, une raison d'être enfin en paix avec son reflet.

Les infos plus :
Supremÿa Grand soin de nuit, de Sisley
450 euros
http://www.supremya.com/

Photo : Vanité(s) Case / DR

mardi 27 avril 2010

Crème minceur à petit prix vs. Crème minceur... à petit prix

En matière de crèmes anti-cellulite, difficile de savoir où donner de la tête tant le choix est devenu... pléthorique. Bref, la petite communauté de Vanité(s) Case a décidé de se mettre en quatre pour tester pour vous quelques uns des soins minceur de la saison, question de vous aider à faire votre choix. Aujourd'hui, Audrey et Emma vous livrent leurs impressions.

+ Audrey, 32 ans, a testé le PerfectSim Lifting Pro de L'Oréal, système anti-cellulite anti-relâchement
- Son verdict : "Apprendre à manier le malaxeur n'est pas un geste instinctif, au début, quelques grimaces de douleur et fous-rire (notamment si votre homme passe par-là) sont à prévoir.
Pour ma part, j'ai décidé de le faire le soir, avant de me coucher. Le malaxeur laisse la peau rouge (forcément puisqu'il fait circuler le sang). Ca n'est pas plus douloureux que ça, mais il faut vraiment avoir le coup dans le geste. Pour les mollets, les cuisses et les fesses, sans problème, par contre, moi qui aie du ventre, ça n'a pas été pratique, ni plaisant. je me suis donc concentrée sur le bas du corps. L'application de la crème est quant à elle simple, rafraîchissante après l'action active du malaxeur. Bref, un moment de soin, de calme où je m'occupe de moi chaque soir. Un bon point et une bonne habitude à prendre.

Côtés texture et odeur, je suis plutôt satisfaite : la crème a un parfum frais, très sympathique, et pas écoeurant; elle est fluide et ne colle pas. Quant aux résultats, je n'ai pas mesurer mon tour de cuisse au préalable, mais j'ai constaté que le soin laisse la peau très très douce et qu'elle est visiblement retendue. C'est agréable."
- La note d'Audrey : 8/10
- Les infos en plus : PerfectSim Lifting Pro de L'Oréal, système anti-cellulite anti-relâchement, 18, 40 euros, http://www.loreal.fr


+ Emma a testé le Gel crème minceur café vert de Yves Rocher
- Son verdict
: "j'ai été très agréablement surprise par cette crème minceur, même si au début, j'ai vraiment eu du mal avec la texture, bien trop liquide et avec le flacon, pas évident à utiliser (ça coule pas mal du "robinet" et puis pour bien finir le produit, j'ai du l'ouvrir et racler avec une spatule). Mais j'ai fini par m'y faire d'autant que les résultats sont là. En effet, j'ai testé le produit essentiellement sur le ventre et les hanches, parties qui à mon sens en avait le plus besoin. J'ai notamment une brioche assez flagada.

Au bout de quelques jours ma peau était déjà plus souple et douce et à la fin du flacon (soit 20 jours), j'ai eu l'agréable surprise de me rendre compte que j'avais perdu 3cm de tour de taille.
Je suis donc ravie-ravie, tout simplement"
- La note d'Emma : 9/10
- Les infos en plus : Gel-crème Minceur Café Vert de Yves Rocher, 29 euros, http://www.yves-rocher.com/

Photo : L'Oréal et Yves Rocher / DR

lundi 26 avril 2010

Le repentir de la mule


J'ai été une vraie bourrique... Pendant des mois, je me suis convaincue que tout ce qui provenait du règne animal ne pouvait pas être bon pour moi. Alors évidemment, ca pourrait être la végétarienne forcenée qui vit en moi depuis plus de 10 ans qui parle mais non, je dois avouer que mes raisons étaient bien plus pragmatiques : pour moi, les cosmétiques animaliers, c'était un peu réservé aux néo-babas qui arpentent les salons alternatifs en quête d'un spécialiste de l'hypnose ericksonienne ou d'un sophrologue tantrique... Autant dire que le soin à base de bave de sangsue ou de lait de jument encapsulée, c'était très peu pour moi.

Et puis, il y a eu ce passage miraculeux au Hammam les Cents Ciels la semaine dernière et là, j'ai eu comme une révélation : et si le lait d'ânesse, ce n'était pas que pour les babayagas de la cosmétiques... Et si, tout simplement, c'était cool ?

Je me suis donc empressée de me procurer le lait pour le corps de la petite marque qui ne cesse de grimper, à savoir Calinesse, et là, je n'ai pu que commencer mon long chemin vers la rédemption. Mea culpa, mea grandissima culpa : le lait d'ânesse, ce n'est pas out, ce n'est pas cool, c'est tout simplement génial. En l'occurrence, le soin Calinesse en jette côté packaging (et n'allez pas me dire que vous seriez tentée par un produit dans un écrin cracra, ca ne prendra pas), mais surtout il est totalement miraculeux à l'utilisation. Le lait est fluide comme il faut, il pénètre juste assez rapidement dans la peau pour qu'on se rappelle que c'est aussi plaisant de mettre la main à la pâte et il laisse un sillon aussi doux qu'hydratant sur un épiderme qui n'en finit pas de sourire tellement il ne tire plus. Alors, les experts en la matière vous diront en plus qu'il est truffé de vitamines A, B, E et autres produits miraculeux.... Et bien moi,je n'ai qu'un mot à ajouter pour conclure : je mérite le bonnet d'âne du manque de saine curiosité beauté. On ne m'y reprendra plus ! Plus jamais je ne ferai ma tête de mule...

Les infos en plus :
Lait corps au lait d'ânesse, Câlinesse, 42,50 euros, www.calinesse.com

Photo : Câlinesse DR

dimanche 25 avril 2010

Chronique vidéo : se préparer au soleil




Les infos en plus :
- Aromessence solaire de Decléor, 43 euros, http://www.decleor.fr/
- Huile Sublime Phytobronz des laboratoires Arkopharma : 7,90 euros, http://www.arkopharma.fr/

jeudi 22 avril 2010

Les Cents Ciels : un petit tour au paradis


Coincé entre une sandwicherie et un vendeur de pneus boulognais, voici un spa qui surprend : le Hammam les Cents Ciels. Qui surprend par sa superficie d'abord : plus de 1000 m2 qui ont a peine pignon sur rue le tout dans une ambiance orientale parfatement mise en scène et une ambiance zen qui n'a rien à envier aux plus grands temples du massage.

Qui surprend ensuite, par ces soins absolument divins. Car autant vous annoncer tout de suite la couleur : les Cents Ciels est simplement le meilleur spa parisien que j'ai eu l'occasion de tester, rien que ça (pour le moment en tout cas). Il faut dire qu'ici, tout est soigneusement étudié, du verre de thé à la menthe qu'on vous offre à l'arrivée aux pétales de roses qui ornent la table de massaage. Déjà vu me direz-vous ? Et bien pas tant que ça. A l'heure où les grands spas parisiens vous accueillent avec un verre d'eau, un gobelet en plastique et une liste d'accueil longue comme le bras, les 100 Ciels fait office d'outsider, parce que lui, propose vraiment de nous décrotter de notre quotidien.

Et le soin "voie lactée plus" dans lequel je me suis prélassée n'a fait que confirmer cette intution. Le lait d'annesse est décliné à toutes les sauces et sous toutes ces formes pour un grand moment de félicité. On le retrouve d'abord pendant le gommage intégral du corps, vigoureux et doux à la fois, durant lequel on a l'impression de s'alléger d'un kilo de peaux mortes. On le retrouve ensuite dans le bain bouillonnant / à jet / à chromothérapie dans un elixir secret où il rencontre huile d'argan, de jojoba et des huiles essentielles en tout genres pour créer un cocon de volupté absolu. On le retrouve enfin dans le masque gourmand que l'on garde jusqu'à engloutissement quasi-total par nos pores en mal de nutrition. Bref, moi qui était une grande sceptique du lait d'ânesse (quoi, et pourquoi pas de la vache, tant qu'on y est ?), autant vous dire que j'ai rapidement virée ma cutille (on en reparle rapidement).

A comme les bonnes choses n'ont pas toujours une fin, après une demi-heure de gommage et un bain à se damner, vient un massage de 55 minutes, simplement exceptionnel (et là encore, je pèse mes mots). Parce qu'ici, on ne vous tripote pas du bout des doigts un peu dégoutée.. Non, on vous enduit abondamment d'huile chaude avant de vous masser des pieds au sommet du crâne avec les mains, les avant-bras et parfois tout le poids du corps. Autant dire que Véronique n'a fait qu'un tour de mon dos noué depuis des semaines. Ajoutez à cela la gentillesse extraordinaire du personnel et vous vous retrouverez sans aucun doute dans le même état que moi en sortant : shootée, dopée, heureuse, sur un petit nuage, le tout sans être passé par aucune substance illicite. Je vous le dis simplement : « Allez-y ! »

Les infos en plus :
Rituel Voie Lactée Plus
2h30
Gommage, bain, masque, massage du cuir chevelu + 55 minutes de massage
180 euros

Hammam les Cents Ciels
45 bis, avenue Edouard Vaillant
Boulogne-Billancourt
http://www.hammam-lescentciels.com

Photo : Les Cents Ciels DR

mardi 20 avril 2010

Crème de nuit vs Crème de nuit, le tout au naturel

Au rayon des crèmes de nuit naturelles ou bio, on manque parfois un peu de glamour... Nadia et Morgane ont testé deux soins de nuits censés être aussi in que respectueux de notre peau. Leurs verdicts, plutôt convaincus cette semaine.


- Nadia, la jolie trentaine, a testé la nouvelle gamme bio de Monoprix et en particulier le Soin de nuit nourrissant au Beurre de Karité
+ Son verdict : « C’est du Monoprix et ça se voit : un packaging très sympa, coloré et fleuri qui met du soleil dans votre salle de bain. Côté texture, La crème de nuit Monoprix bio est vraiment très agréable, hydratante mais non grasse, qui pénètre rapidement la peau. Attention cependant à éviter le contour des yeux, sinon gare aux sensations de chaleur.... Pas très agréable mais pas douloureux !  L'odeur, quant à elle, est presque neutre, naturelle et ne persiste pas. J'apprécie, surtout pour une crème de nuit. Pour ce qui est des effets, je n’ai pas réellement observé de différence en 15 jours d’utilisation. Ma peau n’est pas plus souple, ni plus grasse, donc pas pire, pas mieux, mais au moins elle est correctement hydratée.
Autre hic : je suis une feignasse pour les soins du visages. En gros j’utilise des lingettes démaquillantes et une crème hydratante (la même matin et soir). Et c’est tout.... Ce soin de nuit élargit donc ma gamme de produits et comme il ne s'adapte pas au contour de l'oeil, c'est encore un soin supplémentaire à prévoir. Ce qui commence à faire trop de crèmes différentes pour moi ! »
+ La note de Nadia : 7/ 10
+ les infos en plus : soin de nuit Monoprix bio, 5,99 euros, http://www.monoprix.fr/


- Morgane, belle et dans la fleur de l'âge, a testé Effiderm, traitement anti-age lift intense, des laboratoires Ineldea
+ Son verdict : « Sans paraben, sans colorant, capable d’activer la régénération cellulaire ou encore de réduire rides et ridules, telles sont les promesses de cette nouvelle crème de nuit. C’est sans grand espoir, mais toujours en quête d’hydratation et de confort cutané que j’ai tenté l’expérience. En pressant le gros flacon pompe c’est d’abord la couleur de la crème que j’ai trouvée époustouflante : un vrai jaune canari. Surprenant pour une crème sans colorant. L’application est ensuite très agréable, texture parfaitement dosée, pénétration instantanée. Le confort dure toute la journée - parce que le concept de la crème de nuit est encore un concept étranger pour moi et que vous l’aurez compris je l’utilise le jour, les conseils d’utilisation précisent d’ailleurs cette possibilité. Détail essentiel pour les femmes dont le maquillage quotidien se limite comme moi à une couche de mascara, la couleur jaune de la crème produit en plus un effet bonne mine immédiat. En conclusion, une grande satisfaction, un réel plaisir à l’application et une hydratation qui se maintient tout au long de la journée. »
+ Note : 8/10
+ les infos en plus : Effiderm traitement anti-age lift intense laboratoires Ineldea, 43,99 euros, http://www.ineldea.com/v2/laboratoire/

dimanche 18 avril 2010

Mon coming-out...

Je me suis suprise, l'autre soir en rentrant du bureau, à être d'humeur philosophe... Oui, oui, me voilà, accrochée à mon voisin de la ligne 4 (faute de pouvoir attraper la barre de métro la plus proche) et soudain la question fatidique est apparue dans un coin de mon esprit : "Mais qu'est-ce qui fait qu'on est belle ?". A votre serviteur de se répondre à soi-même : "et ben d'être en phase avec qui tu es poulette". Et là, j'ai eu comme un éclair de lucidité : il est temps d'assumer qui je suis vraiment à la face du monde, de plus me cacher derrière des simulacres de féminité. Non, aujourd'hui, je me dois de faire mon coming out et de vous avouer la vérité.

Voilà, moi, Vanity, je suis une grosse geek.

Bon alors, évidemment, il y avait des signes particulièrement alarmants face auxquels je n'ai pas voulu me rendre à l'évidence : je parle html, je régénère des caches, je fais des varnish, et ce tous les jours. Mais bon, c'est mon travail... Puis, je rentre à la maison en demandant à Jules s'il a lu la dernière note de Boulet, s'il a reçu son exemplaire du Canard PC (1) et si on regarde Iron Man, Hell Boy ou plutôt TBBT (2), mais là encore, je suis dans le déni total. En partant en vacances aussi, j'ai manqué d'avoir un élan de lucidité quand je me suis retrouvée à faire une danse de la victoire après avoir fait sauter le high score de tout l'avion à Tétris (merci le A380, ses écrans individuels, ses 12 heures de vol)...

Non, il a fallu attendre une battle sur Facebook avec mon amie virtuelle Sarah (qui tient un excellent blog mode, Pretty Woman, à visiter impérativement) pour que le constat me frappe de plein fouet : quand on clôt un débat en affirmant "mon geek est tellement geek que c'est moi qui fais les blagues sur green lantern", c'est qu'on est soi-même sérieusement atteinte. J'ai donc ouvert les yeux sur la vraie moi : initiée aux superhéros, calée en trucs bizarres de mise en ligne, et prête à jouer l'elfette dans un GN (3) si ca peut m'ouvrir les portes du spa Guerlain.

Et forte de cette nouvelle identité qui devrait me rendre belle, j'ai donc décidé de militer pour ma différence telle une néo Black Panther qui aurait tournée pâle après avoir passée trop de temps derrière son écran. Ma prise de position incroyablement contestataire : j'ai foncé chez Uniqlo pour nous acheter à Jules et moi, des tee-shirts de superhéros (alors certes, c'est un peu über-branché mais tout de même, c'est un grand signe de rébellion), j'ai chaussé mes Louboutin, je me suis aspergée de N°5 et j'ai scandé très haut (et je continue d'ailleurs) : qu'on ne vienne pas me dire qu'on ne peut pas être geek et féminine (comprendre monomaniaque et superficielle) ou comme le dirait Jules : "on peut être féminine et poutrer du zombie". La preuve, en images... Merci d'avance pour vos messages de soutien et vos signes d'empathie.






Et si ca vous intéresse... V : tee-shirt Uniqlo, Jupe crayon Mango, escarpins Louboutin, lunettes Monoprix.Jules : Costume De Fursac, Tee-shirt Virgin, lunettes Ray Ban et Canard PC...

(1) L'hebdo jeux vidéos des geeks branchés
(2) The Big Bang Theory
(3) Jeu de rôle grandeur nature, mais je vous rassure ca n'ira jamais jusque là.

Photos : DR Vanités Case

mercredi 14 avril 2010

Opération Emmanuelle : ma bouche de pulpeuse




- "'T'es sûr ? Tu vois pas la différence ? Je t'assure, elle a rétréci..."
- "Mais non, mais d'où ça sort ça : tu crois pas qu'après avoir complexé sur tes fesses, tes genoux, tes mollets, tes seins, ton ventre, tes oreilles, tu pourrais peut-être nous épargner ta bouche ?"
- "Mais non, je te jure, depuis 32 jours environ, elle fond comme glace italienne au soleil de la Costa Brava"
-"Mais tu sais que si tu veux des lèvres à la Emmanuelle Béart, je peux te passer un petit coup de piment dessus, hein, c'est rapide, c'est pas cher et ça me permet de respirer un peu..."

Evidemment, je ne pouvais pas m'attendre à ce que Jules comprenne... Mais je vous assure, je les ai à l'oeil, je les scrute sans merci et je ne peux faire qu'un constat affligeant mes lèvres sont bel et bien en train de se faire la malle. Et autant dire que s'il y a un endroit où je n'ai pas besoin de perdre du volume, c'est bien là.

J'ai donc mis au point, depuis quelques jours, un programme commando connu sous le nom de code d'"Opération Manu" (avez-vous déjà remarqué que toutes les Emmanuelle ont des bouches à damner le curé de la paroisse ?), qui se résume en trois étapes simples :

- Manger dans les troquets indiens de la Gare du Nord aussi souvent que possible. Question ligne, on y reviendra mais il y a des moments dans la vie où il faut faire un choix : avoir les lèvres en feu sous l'effet du masala et séduire l'homme printanier ou manger Picard et... manger Picard.




- Gommer une fois par semaine : j'ai mis du temps à le comprendre mais les lèvres aussi amassent les peaux mortes et vu les tours que me jouent mon corps depuis que j'ai dépassé les 30 ans, pas question de laisser une chance à la nature. J'avais adopté, il y a quelque temps de celà au soin spécifique de La Colline, mais n'ayant jamais réussi à remettre la main dessus, je suis passée à l'exfoliant lèvres de Smashbox. Un gommage doux au sucre et au pavot légèrement mentholée qu'on peut en plus laisser reposer en masque pour hydrater en profondeur. Je suis séduite, ma bouche me félicite.


- Tricher à longueur de journée : car j'ai découvert (hier seulement mais c'est déjà un coup de coeur), un véritable petit produit miracle, le Perfect Pout de SkinDoctor. Ce sérum se présente comme un gloss et on s'en tartine abondamment les lèvres dès qu'on se sent l'envie de faire la moue. Le produit picote quelques instants et paf, miraculeusement (enfin, en réactivant la microcirculation), on se retrouve avec une bouche digne des plus grandes héroines des films de Jeackin. Bref, autant vous dire que l'essayer c'est l'adopter.

Et parce que je sais que vous êtes pleine d'empathie pour mon contour des lèvres, je vous propose un bon plan : découvrez tous les produits Skin Doctor et plein d'autres jolies marques sur le site www.thebeautylounge.com et bénéficiez de 20 % de réduction sur tous vos achats avec le code magique VANITE20. Top c'est parti pour de jolies folies jusqu'au 15 mai. Et dites m'en des nouvelles s'il vous plait !


Les infos en plus :
- Exfoliant lèvres de Smashbox, 19 euros, en vente chez Séphora, http://www.smashbox.com/
- Perfect Pout de SkinDoctors, 29,90 euros, http://www.skindoctors.com.au/

mardi 13 avril 2010

L'humiliation par le poil...

Comme chaque année avec les premiers rayons du soleil, je me suis réveillée récemment de mon hibernation pilaire pour faire un constat affligeant : je ne vaux pas mieux qu'un grizzli mâle en période de rut, comprendre, je suis comme tous les printemps EXTREMEMENT POILUE (avec un poil long, doux et soyeux, certes, mais omniprésent tout de même).

J'ai donc décidé, il y a quelques jours de ça, de prendre la vie du poil en main, estimant que Jules, pour une fois, avait fait preuve d'une patience sans limite qu'il était temps de récompenser (et surtout qu'il était purement impossible de sortir ma jupette à fleurs car l'association des motifs aurait été d'un très mauvais effet). J'ai donc courageusement décidé de reprendre mon abonnement au Body Minute du bas de la rue.

J'imagine déjà vos sourires narquois et vos réactions blasées type « mouais, rien d'héroïque là-dedans, je le fais tous les 6 mois ». Et pourtant, s'inscrire dans un institut à petit prix relève bel et bien d'un effort herculéen. Je m'explique.

Chaque passage sur la table de travail bodyminutienne est non seulement un moment d'intense douleur proportionnelle à la longueur du poil, mais aussi une expérience de douce humiliation. Humiliation qui commence toujours par le soupir de desespoir de l'esthéticienne qui crie sans prendre en compte l'épaisseur inexistante des murs de placo : « Olala, quel désastre ! Mais qu'est-ce que vous avez fait ? Mais vous faites des gommages au moins ? ». Oui, trois différents, mais rien à faire, le poil ne semble pas trouver d'intérêt à pousser hors de la peau... Et au passage, tout le 20eme arrondissement de Paris est conscient que je suis aussi sexy que Chubaka.

Dans la gradation naturelle de l'humiliation vient ensuite la traditionnelle question : «  Et qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? ». A votre serviteur(se) de répondre inlassablement : « une épilation intégrale du maillot, s'il vous plaît ». Et là, ca ne râte jamais : « une épilation intégrale ? Ca ne vous ennuie pas si je fais venir la stagiaire ? ». Car oui, mon intimité est régulièrement l'objet d'un cas d'étude bodyminutien et à chaque fois, je me fais avoir. Me voilà donc nue comme un ver, jambes déployées avec deux jeunettes penchées sur mon maillot trop poilu, en pleine discussion :

«  Tu vois Audrey, toutes les clientes de ce matin, ont demandé une épilation intégrale. Faut vraiment que tu t'y mettes. »
«  Ah non, c'est pas possible, j'ose pas et en plus, on n'a jamais vraiment été formées à l'école »
« Et bien, tu peux peut-être commencer aujourd'hui. La Dame ne va pas dire non, hein ? Regarde en plus, y'a des poils incarnés et tout... »

En 30 secondes me voilà donc réduite au stade de dinosaure hyperpileux (à 30 ans, on est déjà « la Dame »), objet d'une étude anthropologique avancée, qui a en plus, la joie et le privilége de défleurer Audrey de l'épilation intégrale, sauf que là, la souffrance est pour moi. Je passerai ici les douloureux détails de la dite Audrey qui pour la première fois essaye d'épiler un fessier, tout en me demandant de prendre des positions que même un agrégé en Pilates ne sauraient pas prendre.

Et pour m'asséner le coup fatal, la séance se termine toujours par les conseils avisés d'Audrey, qui a vu en mon maillot catastrophique le reflet de qui je suis vraiment, à savoir un champs de ruines. Et d'ajouter :  « Pour vos poils incarnés, je vous propose d'acheter le roll on désinfectant, question que ca ne laisse pas des plaies. Il est vendu au prix de 40 euros seulement vous savez ? C'est pas trop cher, surtout quand on a  vos besoins » Je sais, j'ai déjà investi, j'en ai déjà usé et abusé, et pourtant, là encore rien à faire : le poil semble bel et bien avoir décidé de me faire payer ad vitam eternam le fait que je le sorte de sa phase hibernative. Face à ce constat, je n'ai qu'une chose à dire : vivement l'hiver prochain !

Photo : Jupiter

lundi 12 avril 2010

Crème minceur bio vs crème minceur bio

Les crèmes anti-cellulite se déclinent elles aussi en version bio... Et ce n'est pas toujours un succès. La preuve par deux avec les verdicts de deux jeunes mamans qui ont testé deux produits ultra-naturels censés réduire durablement capitons et reliefs d'agrumes en tout genre. Résultats ? Moyennement concluants.


- Centella Ligne gel, testé par Amélie, 30 ans

+ Son verdict :
"Quand je l'ai reçu je me suis dit : "oh chouette, une belle boite avec un super produit dedans qui va me rendre toute belle..." et puis après l'interrogation : mais ça sert à quoi exactement? Bon si c'est écrit ligne, ça doit bien être pour mes chères rondeurs post-natales... Ils disent : appliquer sur les zones à traiter. Mais à traiter quoi? la fermeté, la cellulite? Bref, j'ouvre le paquet et me voilà face à un produit de couleur... vraiment peu appetissante : marron dégoulinant. Une sorte de caramel trop liquide croisé à du café de la veille. Et là l'odeur : l'espace de deux secondes, j'ai cru me retrouver dans la clinique du docteur Delajoux, un condensé d'odeur d'APHP dans un tube blanc. Malgré tout en l'appliquant, c'est vrai que finalement le côté gel n'est pas désagréable, sauf que en plus d'avoir la couleur du caramel, et ben ça colle pareil ! Il faut bien attendre un bon 1/4 d'heure, avant que cette sensation ne disparaisse. Bref, vraiment pas convaincu par ce produit auquel j'ai trouvé peu de points positifs..."

+ La note d'Amélie : 3/10. 

+ Les infos en plus : 42 euros, http://bio-centella.com/



- La crème anti-cellulite Madara ecobody, testé par Elisabeth, 29 ans

+ Son verdict : "Moi qui ne suis pas fan des produits bio, j'ai été surprise : le packaging est sobre et engageant à la fois... La crème donne envie et ca, c'est toujours un plus. A l'application, j'ai un peu déchantée. L'odeur est agréable certes, mais la crème prend son temps à pénétrer. Je me suis retrouvée à masser, masser, masser et encore masser pour qu'elle ne laisse aucune trace sur mes habits. On dit que dans les crèmes minceur, le massage fait la moitié du boulot. Avec ce soin-là, l'affirmation se confirme. Moi qui suis une grande paresseuse devant l'éternel, difficile de me motiver deux fois par jours à l'application. J'ai donc tenu 15 jours. Pas assez suffisant je pense pour voir de vrais résultat. Mais pour moi, un geste beauté doit être aussi agréable que rapide. Et là, Madara pêchait un peu."

+ La note d'Elisabeth : 5/10
+ Les infos en plus : 30 euros, http://www.madara-cosmetics.fr/

Photos : Centella / Madara / DR

vendredi 9 avril 2010

J'ai la pêche (abricot)

Cela fait quelques jours que j'ère dans les rues de Paris, l'âme en peine, et surtout en quête d'un soin pour le corps TRES nourrissant (je vous passe les détails très prosaïques qui peuvent se résumer à l'équation surannée retour de vacances aux Maldives = fin de la triple application quotidienne de crèmes en tout genre + suites d'une exposition au soleil un peu trop prolongée). Bref, depuis quelques jours ma peau est en état d'hyponutrition avancée et rien jusque-là ne m'a permis de la satisfaire... Et voilà que je découvre, au hasard d'une vadrouille dans le quartier du Sentier, que MUJI s'est mis aux cosmétiques.

N'écoutant que ma fougue et ma peau qui tire, j'ai foncé sur "le lait hydratant très hydratant" (je n'invente rien, c'est la présentation officielle du produit) à l'extrait de pêche... Un pur moment de félicité, tous mes pores se sont manifestés à l'unisson pour hurler en coeur un merci presqu'orgasmique. Et là, en une seconde, tout bascule, je ne réponds plus de rien, j'ai besoin de pêche et d'abricot parce qu'un malabar, c'est toujours meilleur quand c'est bi-goût et surtout parce que contre les sécheresses en tout genre et la peau qui s'abime, on ne fait pas mieux.


D'où ma trousse de toilettes du verger spéciale détresse épidermique, ressortie ni vue, ni connue, de derrière les fagots. Et dans ma trousse devinez quoiquiya ?

- Le lait hydratant de Muji : parce que des lotions hydratante, très hydratante, ça ne court quand même pas les rues.
- La crème à l'abricot de Dior : on a beaucoup parlé du baume pour le lèvres à la rose cette saison, mais la crème pour les ongles, c'est un tout autre bonheur. Rien de mieux pour nourrir les ongles mous et les cuticules rabougries.
- Le shampoing à l'abricot et l'argousier de Dr. Hauschka : parce que j'ai rarement trouvé mieux pour mes baguettes abimées.
- L'anti-cernes Healthy Mix de Bourjois : un correcteur juste couvrant comme il faut qui laisse un joli sillon d'abricot et de framboise (qui, en passant, boostent l'éclat et activent la micro-circulation)
- Le baume à lèvres à la fleur de pêcher de l'Occitane : il adoucit, il hydrate, il fait briller... Le carton plein.

Bref, de la tête aux pieds,je me mets en mode verger question d'être un peu apaisée... Et vous ?

Les infos en plus :
Le lait hydratant de Muji : 22 euros, http://www.muji.fr
La crème à l'abricot de Dior : 17, 60 euros, http://beauty.dior.com
 Le shampoing à l'abricot et l'argousier de Dr. Hauschka : 12 euros, http://www.drhauschka.fr/
L'anti-cernes Healthy Mix de Bourjois : 11,90 euros, http://www.bourjois.fr
Le baume à lèvres à la fleur de pêcher de l'Occitane : 10 euros, http://fr1.loccitane.com/

Photos : Muji / Dior / DR

mercredi 7 avril 2010

Le luxe expliqué à l'homme episode 11: On ne dit pas "j'te kiffe en camionneuse", on dit "l'éphémère accessoire n'égale que votre éternelle beauté""

Il est des tendances que l'on sait d'avance que l'homme ne saura pas comprendre... Alors en rentrant de mon petit détour printanier par la rue Cambon, je ne me faisais guère d'illusion. Et ça n'a pas raté. Retour sur la scène lunaire que Jules m'a proposé :

- C'est quoi ce truc, t'as acheté des décalco ?
- Mais non mon cher et tendre, ce magnifique écrin, ce petit bijou d'élégance, ce n'est autre que les tatouages éphémères de Chanel...
-  Mais t'es déjà toute bariolée de tes erreurs de jeunesse. Tu crois vraiment que c'est parce que c'est Chanel que t'auras pas l'air d'une camionneuse ?

Rustre.. Car oui, je suis bel et bien convaincu que c'est justement parce que c'est Chanel que je n'aurais pas l'air d'une grosse Bertha aussi tunée que son semi-remorque. Messieurs, quoi qu'en dise Jules, Karl Lagerfeld a une fois de plus trouvé la solution pour révéler celle que nous sommes... en mieux. Car arborer les bijoux de peau Chanel, c'est s'octroyer un brin de fantaisie qu'on ne regrettera pas (contrairement à la fresque étoilée qui a jadis été le brin de fantaisie de mes 18 ans et qui trone désormais sur mon bas ventre vieillissant, le tout réalisé à l'encre, non pas de mes yeux, mais de carrosserie de voiture volée). C'est faire une ode au retour des beaux jours en s'offrant une promenade bucolique au gré des motifs floraux et des impressions d'hirondelles, qui elles semblent bel et bien faire le printemps. C'est comprendre que toute la beauté de la mode réside justement dans son caractère éphémère, dans cet  instant sublimé que l'on ne retrouvera peut être jamais, dans la suggestion d'un motif qu'on laisse deviner au détour d'une manche ou d'un jupon... Bref, succomber aux tatouages éphémères de Chanel, c'est simplement montrer que l'on a tout compris sur tout. et surtout à la fragilité subtile de la beauté.

Alors certes, nous ne sommes pas, nous pauvres êtres influençables, à l'abri d'une terrible faute de goût, d'un faux-pas sans retour dans les méandres de la roture. On ne saurait par exemple, travailler les tatouages éphémères de Chanel sur une cuisse qui n'est pas d'une fermeté irréprochable... Car planter des fleurs dans un champs d'oranges serait, n'est-ce pas, un non sens ! Mais quand votre belle viendra pavaner sous vos yeux avec son poignet parfaitement serti de ce trésor d'impression, abstenez-vous, Messieurs, de lui asséner un péremptoire : "Dis donc Lulu la Goulue, t'es bien joliette avec ta ferrade à la fesse". Privilégiez plutôt un simple : "Ma douce, je reste pantois d'admiration devant votre compréhension du monde et votre philosophie de l'indispensable accessoire..."

Photo : Chanel / DR

mardi 6 avril 2010

Comment je n'ai pas su autobronzer...




J'ai fini par y céder... Moi qui jurais encore il y a quelques semaines que l'appel ennivrant des autobronzants ne passerait plus jamais par moi. Car les autobronzants et moi, nous avons un lourd passif de mésentente. A 14 ans déjà, j'essayai de me donner des airs d'alsacienne méditerranéenne en succombant aux sirènes du hâle nouveau et invariablement, le résultat a toujours été le même : je virais carotte, me maculais de sillons vermillon, devenais membre officiel de la tribu des mains tachetées... Un piètre résultat en somme.


Et pourtant, pourtant, j'ai à nouveau retourné ma veste, j'ai encore été faible. Pourquoi ? Simplement parce que cette saison, on m'avait promis-juré-craché que les autobronzants n'étaient plus ce qu'ils étaient, que grâce à leurs innovations révolutionnaires, ils ne tachaient plus, n'empestaient plus le voisin de métro, et laissaient la peau peau hâlée juste comme il faut pour ne pas avoir l'air d'être en état de mort cérébrale sur les plages de Paris (ou des Maldives au choix). Sauf que voilà, la promesse n'a pas été tenue...

Parce qu'avant de partir me dorer la pilule au soleil, je me suis dit que j'allais me donner un petit coup de pouce doré avec deux nouveautés ensoleillées, à savoir la brume Sublime Bronze de l'Oréal Paris et la Mousse exquise autobronzante de Clarins. J'ai même pris le soin de tester le premier sur le bas du corps et le second sur le haut, question de m'assurer que je saurais bien reconnaître celui qui a su me redonner une mine de non-zombie. Le tout, sans résultat, ou plutôt si, avec un résultat un peu trop coloré.

Sur le haut du corps, à savoir avec la mousse Clarins, j'ai eu la chance de vivre quelques moments d'intense plaisir avant de déchanter. J'ai étalé ma mousse au doux sillon de mirabelle le matin et oh, miracle, quelques heures plus tard me voilà joliment brunie. Sauf quelle ne fut pas mon infortune, quand en levant mes manches au bureau pour pavaner avec ma nouvelle teinte mordorée, ma collègue m'a dit sur un ton apparemment innocent : "tu t'es fait mal comment pour avoir besoin d'autant de teinture diode ?". Et oui, en retournant mes bras, je n'ai pu que constater avec effroi que malheureusement, mon corps n'avait pas la décence d'être monochrome et que la mousse avait donc laissé de jolies taches type malabar bi-goût qui rencontre un mammifère ruminant sur le dessous des avant-bras. Pour le chic, on y reviendra, mais à quelque part, c'est de ma faute, j'aurais dû me rendre compte que "rien ne sert de tricher, il faut étaler à point".

Du coup, pour le bas du corps, j'ai pris un soin tout particulier à ne pas laisser un centimètre carré de peau sans produit. Et la brume sèche de L'Oréal aurait dû m'y aider vu que justement, elle est en spray et promet un bronzage uniforme sans avoir à étaler. Sauf que voilà, j'ai essayé, j'ai spritché ... et j'ai caché mes jambes. Car loin des taches, je me suis retrouvée marquée d'une jolie coulée bronzée le long des mollets, type goutte à goutte mordorée en surimpression. Plus la peine de courir après les tatouages éphémères de Chanel, l'autobronzant de la saison se charge de vous habiller contre votre volonté.

Bon, toutes ces mésaventures ne m'ont pas empeché de partir me dorer la pilule au soleil de l'Océan indien et de vous préparer une jolie série de chroniques vidéos, mais une chose est sûre, à 14 ou à 30 ans, l'autobronzant ne passera plus par moi (du moins pas avant l'année prochaine).

Les infos en plus :

Mousse exquise autobronzante de Clarins, 32, 02 euros, www.clarins.com : des résultats concluant si on a une main experte, pas comme la mienne

- Brume sèche autobronzante Sublime bronze de L'Oréal Paris, 18 euros, http://www.loreal-paris.com: l'autobronzant censé être pour les nuls mais qui semble nécessiter un bac +8 pour une utilisation optimale.

Photos : Clarins / DR