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vendredi 26 mars 2010

Conseils aux hommes n°4 : faire ses valises

Messieurs,

Certains rituels sont des moments de sérénité, de connivence, de source de joie et de bonheur.
D’autres sont des maux nécessaires.

Si j’en arrive à ce constat c’est que dans 2 jours, Maman (enfin Vanités mais elle aime bien qu’on l’appelle maman) et moi nous nous envolerons vers des cieux plus cléments où la mer et le ciel se confondent d’un bleu magistral où évoluent respectivement mouettes et raies mantas.
Mais avant cela, il y a les préliminaires… et notamment celui particulièrement tendu des valises.
Voici quelques conseils pour bien aborder ce moment qui sous une apparente banalité peut détruire un couple ou pire encore, faire capoter le voyage.

1. NE PAS PLANIFIER SANS LE LAISSER PARAÎTRE :

La planification est l’ennemi du rituel. Car de la planification nait l’angoisse. Et l’angoisse est mère de tensions.
Il est donc totalement nécessaire de repousser l’échéance de l’empaquetage au maximum. Pour cela, toutes les ruses sont bonnes : « Oh oui mon adorée, j’ai très envie de faire les valises ! Mais, tu n’as pas envie d’un petite repas Thaï en amoureux ?» une soirée de gagnée.

La procrastination est la plus sûre manière de faire une valise

2. EVITER LES PIEGES :
En dépit d’efforts surhumains vous voyez bien qu’elle prépare des petits tas : serviettes, 14 maillots de bains, 23 paires de sandales, 6 litres de crèmes diverses et variées, 64 lotions non-identifiées… bref, de quoi habiller et protéger du soleil l’intégralité du défilé du 14 juillet. C’est une ruse ! Ne réagissez pas. Elle essaie de vous poussez vers le rituel, il faut donc résister. N’entrez même pas dans le jeu : « Ma chérie, tu as VRAIMENT besoin de tes escarpins pour une croisière plongée ? » et vous êtes perdus car la discussion qui s’ensuivra vous emmènera inéluctablement vers le rituel de la valise.

3. FOCUS SUR SOI :
Les valises sont bouclées ? Le check passeport/medocs/carte de plongée est fait ? Pourtant il reste l’étape la pire. Maman va prendre un air dépité et suppliant, proche de celui du poney leucémique en fin de vie et faire des allers-retours du regard entre votre valise parfaitement finie et son tas de babioles inutiles qui ne rentrent pas dans la sienne. « Mon chéri, tu as de la place pour la brosse à cheveux ? » Par brosse à cheveux, il faut entendre : brosse, sèche-cheveux, shampoing, après-shampoing, démêlant, masque solaire pour les cheveux, paire de chaussures surnuméraire…
Il est absolument vital d’avoir le bon réflexe : sortir de la pièce en faisant mine de ne pas avoir entendu ni compris le message. De toutes façons, ces accessoires seront subrepticement placés dans vos bagages à la place de vos palmes , vos caleçons et autres choses inutiles aux yeux de Maman


Messieurs, je vous le dit, les valises, c’est la mort du couple mais le premier pas vers les raies mantas.

Photo : Jupiter /DR

jeudi 25 mars 2010

Vernis tendance contre vernis tendance...

Qu'on se le dise : cet été, pas question de miser sur un vernis cinglant et tape à l'oeil. Non, la couleur de nos mimines passe par des teintes chiadées, éthérées, entre le pastel et le métallisé adouci... Pour se rendre compte de ce nouvel art de la manucure, Jeanne et Caroline, la petite trentaine toutes deux, ont testé les deux it-vernis de la saison, à savoir la Laque Longue Tenue Brillance Extrême Gris Perle de Dior et la Laque Longue Tenue Mauve Paupeline de YSL. Suspense... Et verdicts :

- Jeanne, 29 ans a testé  la Laque Longue Tenue Brillance Extrême Gris Perle de Dior :
+ Son verdict : Un jour, Vanités m’a dit : « J’ai un truc assez pointu à faire tester, j’ai pensé à toi : un vernis à ongles gris ». Evidemment, formulé comme ça, je ne pouvais pas refuser ! Le gris, sur les ongles, c’est LA couleur de la saison et une fille accro aux tendances comme moi ne peut pas passer à coté.
Sauf que ce que Vanités ignore, c’est que je suis une traumatisée du vernis gris ! Avant-gardiste ou simple ado qui se cherche, à 14 ans, j’avais déjà un vernis de cette couleur que j’arborais fièrement au collège, jusqu’à ce qu’une petite peste me dise : « bah, il est trop moche ton vernis à ongles ! ». En effaçant les traces de la dite faute de goût le soir même, j’ai juré qu’on ne m’y reprendrait plus. 

Faisant fî de mon trauma, j’ai pris mon courage à deux mains et appliqué la laque Gris Perle de Dior. Bon point : il est hyper facile à appliquer. En deux temps trois mouvements, voilà mes ongles habillés d’un joli gris aux reflets irisés qui prennent bien la lumière. Je suis conquise, mais un doute subsiste sur ce que vont penser les autres... Eh bien non, pas de regards en coin dans le métro et au bureau, les collègues sont enthousiastes. Avec 14 années de plus, je peux clamer haut et fort : le vernis gris, c’est tendance et c’est beau. Cette fille de 4è avait vraiment tout faux !
NB : pour assumer une telle teinte sans verser dans le look gothique, je ne saurais que trop recommander des ongles courts, impeccablement limés, et une tenue un peu colorée."


+ La note de Jeanne : 9 /10
+ Les infos en plus :  Laque Longue Tenue Brillance Extrême Gris Perle de Dior, 20 euros, http://beauty.dior.com/


- Caroline, 30 ans a testé  la Laque Longue Tenue Mauve Paupeline de YSL :
+ Son verdict : "Après plusieurs années d'abstinence, je me suis remise cet hiver aux vernis à ongles. Je crois qu'avant, j'avais du mal à lui trouver une place dans ma panoplie beauté, il faisait trop jeune ou trop femme, mais ne me correspondait pas. 

Mais avec mon changement de décennie et mes nouvelles résolutions beauté, pas question de faire une croix sur une jolie manucure qui donne le ton de toute la ligne : soit on prend soin de soi, soit on se laisse aller. Y'a pas de demimesure. Du coup, j'ai été un peu sceptique en ouvrant mon mauve paupeline. Est-ce que ce léger violet ne va me faire replonger dans le spectre trop tentant du gnangnan alors que je me veux désormais mangeuse inconditionnelle de mon homme ? Et bien, dès la première application, la réponse est non. Le vernis est certes ultra discret, mais assez pointu pour faire affirmé. Il habille joliment les mains, se marie parfaitement avec toute ma palette nude de la saison... Rien à redire, il est fait pour moi. D'autant plus qu'il s'applique facilement et sèche ultra vite, ce qui permet d'étouffer dans l'oeuf les plaintes du Jules genre, "Au secours, je meurs, j'étouffe, ca pue et je suis allergique, le tout à la fois". Bref, a priori, rien que des bons points si ce n'est que j'aurais peut-aimé que ce doux mauve soit finalement un tout petit peu plus prononcé et qu'il tienne un poil mieux. Il a tendance à s'effriter assez facilement. Un petit malus pour pleins de bonus, cependant".


+ La note de Caroline : 8/10
+ Les infos en plus : Laque Longue Tenue Mauve Paupeline de YSL, 21,50 euros, http://www.ysl.com



Photos : Dior et YLS / DR 

lundi 22 mars 2010

Crème anti-cellulite : to be nevrosed or not to be...

Ca y est c'est le printemps : j'ai acheté toute ma panoplie de nude, j'ai investi dans ma blouse saharienne, j'ai revu mon boyfriend jean version délavée, j'ai jeté mon dévolu sur des jolies derbys style Zizi... Bref, je suis au taquet pour la nouvelle saison. Sauf que voilà, dans ma préparation plus ardue que jamais des beaux jours, j'ai développé une nouvelle névrose : l'addiction à la crème anti-cellulite.

Car même si cela fait des années que l'on nous rabâche que pour avoir la cuisse ferme, il faut se tartiner allègrement des chevilles aux aisselles, la donne a changé et évidemment, j'ai été prise dans l'engrenage. Parce que le problème, c'est qu'aujourd'hui il ne suffit plus de se badigeonner une fois, mais bien deux, trois, quatre fois ou plus. A savoir : vous vous levez telle une petite fleur le matin ? Bien, il est l'heure d'appliquer votre crème spéciale rondeurs localisées sur le haut de la cuisse et votre crème spécial ventre sur le dit bedon. En passant, au bureau, n'hésitez pas à boire votre litron de jus de bouleau, juste au cas où vous auriez une fâcheuse tendance à gonfler des mollets. Vous venez de passer une heure debout dans le métro sur des talons de 10 parce qu'un goujat en basket n'a pas daigné vous laisser sa place ? Et  bien, voilà une crème drainante / anti jambes lourdes / spécial minceur à vous tartiner avant de diner. Ah, et surtout n'oubliez pas avant d'aller vous coucher qu'on ne mincit pas de la cuisse de la même manière le jour et la nuit donc, laissez-vous tenter par une crème... de nuit. Et bien sûr, s'il vient à Jules la douce envie de vous offrir un massage pour vous bercer dans les bras de Morphée,  ça tombe bien, il existe, pour ça aussi, une solution pour vous faire maigrir de plaisir... Et surtout, si vous avez encore une minute de neurone disponible, pensez bien à coller votre  nouveau patch qui vous fera fondre et ce, 24 heures durant. Ah, et j'oubliais, si vous partez au soleil, n'hésitez pas à investir dans un écran solaire qui brûle la calorie de la fesse qui tombe...

L'overdose de crème amincissante et autres accessoires de la cuisse ferme ? Of course, mais en même temps, pas question de passer à coté de la moindre occasion de réduire ne serait-ce qu'un seul capiton. Bref, cette année, j'ai mis la main, non pas sur un, mais huit produits spécial jambe de gazelle. Bon, côté résultat, je ne suis pas convaincue d'être parvenue à mes fins, mais au moins j'aurais la médaille (en chocolat) de la participante.

La preuve par huit :
- Gel Slim Effect rondeurs localisées de Decléor : 46 euros, http://www.decleor.fr
- Traitement amincissant solaire, Traitement amincissant ventre et hanche, Traitement amincissant intensif nuit, Somatoline : 36,50 euros, 30 euros, 39,90 euros,  http://www.somatolinecosmetic.fr
- Huile minceur et jus de bouleau bio, Weleda : 23 euros et 8,90, http://www.weleda.fr
- Patchs minceur transdermiques, Lineance : 19,95 euros
- Gel jambes légères, Guinot : 28 euros, http://www.guinot.com

jeudi 18 mars 2010

Le luxe expliqué à l'homme episode 10 : On ne dit pas "Comment as-tu pu me faire ça ?", on dit "je te pardonne"



Mon très cher Jules,

Comment t'annoncer autrement que par écrit ce que j'ai sur le coeur aujourd'hui ? Toi qui as toujours été si attentif, si à l'écoute, si compréhensif de mes sautes d'humeur et de ma versatilité, toi qui est si à cheval sur tes principes, qui n'a jamais accepté le moindre écart de conduite, qui exècre la faiblesse,  je me vois aujourd'hui dans l'obligation de te décevoir. Voilà... J'ai craqué.

Je n'ai aucune excuse, juste une explication... Sûrement ne te suffira-t-elle pas, mais voilà, je n'ai d'autre offre à te faire que d'être honnête. Comprends moi, Jules, quand je l'ai vu seul, paresser dans cette boutique du premier arrondissement de Paris, je n'ai simplement pas su lui résister. Fier et droit, simple et sophistiqué, avec ce charisme un brin rétro, il semblait tout avoir pour lui et tant à m'offrir. Je l'ai admiré, de loin d'abord, avant de m'approcher timidement. En un regard, j'ai compris que je pouvais le toucher, le rendre mien. Une rencontre comme cella-là, on n'en fait qu'une fois dans sa vie d'adulte. Je n'ai pas su dire non. Je l'ai trainé dans un coin sombre, nous nous sommes découverts et recouverts jusqu'à ne faire plus qu'un. Une passion nouvelle est née et ce, malgré ta réprobation et tous les blâmes que tu pourras m'adresser.

Jules, même si je sais que tu ne pourras jamais me pardonner, il faut que je te l'avoue : j'ai acheté un caraco en jeans (enfin, une chemise quoi).


Photo : Collection PE 2010, Chloé / DR Madame Figaro

lundi 15 mars 2010

Soin belle poitrine vs soin belle poitrine...

Je me trompe peut-être mais j'ai bien l'impression que s'il y a une partie du corps que l'on néglige, c'est bien notre poitrine. Et pourtant, avec les effets cumulés de la gravité et de l'âge, on ferait mieux d'y faire un tout de petit peu plus attention. Deux jolies testeuses se sont donc prêtées au jeu des soins spécial seins... Et les verdicts sont un peu mitigés. Des efforts à faire ? Les verdicts de Véronique, 30 ans et des brouettes, et Caroline, la belle trentaine aussi.


Véronique, 32 ans, a testé le  Gel buste sublimant effet tenseur, Perfect Sculpt de Décléor
"Ok, je suis la copine à grosse poitrine... peut-être est ce pourquoi, Vanity, dans toute sa subtilité, m'a fait tester ce « Gel buste sublimant effet tenseur »! Très septique et pourtant intéressée par cette nouvelle expérience, je pratique désormais le massage quotidien de cette zone trop souvent délaissée. L'odeur est un peu chimique, la texture un brin collante et l'effet décolleté illuminé promis pas évident... Pourquoi continuer si je ne suis pas emballée ? Je l'avoue... Le potentiel résultat ! Si cette crème pouvait réaliser le miracle de m'abstraire de cette loi de le pesanteur que je connais depuis trop longtemps ne serait-ce que d'un millimètre, je serais même prête à en boire  ! Vous vous en doutez, il est difficile d'évaluer de réels résultats, mais je sens comme une différence... un petit tressautement du téton ! Aussi, je continue ! Et tant que mon Jules à moi continue de s'exclamer le matin « Ouahou ! Quel buste sublimé et tendu ! » (et ce, même le jour où j'ai oublié le dit produit), je continuerai encore, et encore !
- La note de Véronique : 6/10
- Les infos en plus : 40,50 euros, http://www.decleor.fr/


Caroline, 30 ans, a testé la Gelée buste repulpante effet tenseur de Lift'Argan
"Même si mon petit 85B m'accompagne depuis ma tendre adolescence, j'ai récemment remarqué que ma poitrine était un peu moins fière qu'à son habitude. Du coup, autant tenté le coup du soin spécial poitrine malgré mes petits seins. J'avais plutôt un bon apriori face à la gelée repulpante de Lift'Argan. Après tout, rien ne vaut le bio pour nos zones sensibles, aussi petites soient-elles. Sauf que voilà, dès la première utilisation, j'ai été foncièrement déçue. La gelée n'est pas homogène, elle pénètre mal dans la peau et surtout elle dégage une odeur complètement écoeurante, à mi-chemin entre le bonbon Arlequin et la petite vieille qui cocotte. Résultat : impossible pour moi de l'utiliser sur la durée tant elle ne me fait pas envie. Seule avantage que je veux bien lui reconnaître : une sensation de fraicheur assez agréable se prolonge quelques minutes après l'application. Mais bon, pas de quoi continuer à me badigeonner".
- La note de Caroline : 2/10
- Les infos en plus : 28,30 euros, en vente en ligne.


Photo : Decléor / Lift Argan / DR

dimanche 14 mars 2010

Guide de survie pour une abonnée à la gym

Voilà plusieurs années maintenant que je traine mes baskets dans mon Club Med Gym du coin et malgré ces quelque 62 mois de sueur intense, je ne me suis toujours pas faite aux moeurs locales. Car oui, le Club Med Gym est un microcosme où se sont développés des us et coutumes tout particuliers, parfois difficiles à comprendre. Un guide pratique m'a donc semblé s'imposer pour prévenir les néophytes plutôt que les guérir. (Attention, sélection d'us non exhaustive, je tiens à le préciser) :

1. De l'art de suer en étant cool : Après 5 ans à étrenner mes vieilles baskets Adidas et mon jogging Nike informe dans toutes les salles parisiennes, je pense qu'on peut dire officiellement que je suis passée complètement à côté du dresscode de la gymneuse tendance. Pour info, celui-ci commence toujours par un micro-string et finit généralement par un haut saucisson ou un top en résille, le tout ponctué d'un vernis à ongles flash et d'un maquillage permanent en contour de lèvres. Et c'est sans oublier le must du must : une fois que l'exercice est entamé et que la sueur coule à torrents, relevé non pas deux mais une jambe de votre jogging à hauteur de genou. La néo caillera, ou l'über-gymneuse. Autant dire qu'avec ma Dim Pocket et mon tee-shirt petit bateau, je n'en mène pas large.

2. De l'art de nouer des relations forte(ment superficielles ): Après 5 ans d'efforts intenses, je me vois une fois de plus obligée de dresser un constat d'échec : je n'ai aucune copine de gym. Pas une collègue avec qui on s'est inscrite pour souffrir en coeur, ou une petite soeur qu'on invite périodiquement juste pour se moquer gratuitement... Non, non, je vous parle bien de la copine de gym, rencontrée ex-nihilo sur le pas de la porte des vestiaires. Et cette semaine, j'ai compris pourquoi : je ne manie pas l'art délicat de la flatterie à soi. En atteste cet échange dont j'ai été témoin cette semaine entre deux jeunes filles en fleur qui devaient faire montre en main 40 kilos chacune pour un tour de taille et de hanches de 15 cms cumulés (cela va de soi). "Oh, bidule, je t'envie trop, t'en as de la chance d'avoir une taille aussi fine, ca fait ressortir tes seins", dit l'une. Et à l'autre de répondre : "C'est vrai mais toi t'as des si jolies fesses...". Comprendre : en te disant que t'es bien gaulée, je reconnais que je suis bien gaulée et comme on est toutes les deux bien gaulées, on peut être copines et se taper la bise. Moi, je suis plutôt la petite grosse du fond, alors forcément...

3. De l'art de n'avoir absolument aucune pudeur : Une fois les cours terminés, retour au vestiaire. Je passe sur le détail des douches collectives (une broutille) pour en arriver directement à l'après-lavage. Car c'est bien là que tout se joue. La vraie gymneuse du Club Med Gym se doit de rester nue le plus longtemps possible. Résultat : après la douche, on se crème, on se maquille, on se sèche les cheveux, on se mire et on s'admire, le tout toute nue. Alors que d'autres ont renfilé pudiquement leur culotte plus d'une demie heure plus tôt, les vraies, les pures, les dures elles, exhibent inlassablement leur épilation parfaite, leur cuisse ferme et leur poitrine refaite... Effet étale de boucherie garanti. Là encore, comme je suis plutôt genre petite grosse du fond du vestiaire, je crois que je ne vais simplement jamais réussir à m'intégrer...

Photo : Jupiter

mardi 9 mars 2010

Conseil aux hommes numéro 3 : lâchez les mythes

Les ethnologues doivent être les meilleurs séducteurs sur terre : leur capacité à décrypter les mythes et structures mentales de leurs sujets d’études devrait être pour nous, les hommes, une inépuisable source d'inspiration.

Regardons donc les mythes du sexe faible : le prince charmant, l'agneau sacrifié, l’incomprise... Pour faire simple : la mythologie féminine nous fournit tous les leviers de la séduction et de l'entretien du couple, il suffit d'y prêter un œil attentif. Reprenons :


1. « Regarde ma fière monture, biatch » ou le Prince charmant

Elevées entre Grimm et Disney, nos chères et tendres cachent au plus profond d’elles-mêmes un désir du prince charmant qui saura l’arracher à cette tour de solitude et d’incompréhension alors que le dragon du quotidien la bride et l’enferme. Le prince charmant peut revêtir de très nombreuses formes, parfois improbables : du danseur de Mambo jusqu’à l’ignoble macho vulgaire et gouailleur. Ce qui compte, ce n’est pas le flacon mais qu’il incarne la rupture, la différence, l’ailleurs où elle pourra si bien s’épanouir.

Ce premier mythe est sans doute le plus important car il ne quittera jamais votre moitié (ou cible, c’est selon). Qui plus est, il est assez simple à exploiter : casser la routine en passant du gentleman au voyou, emmenez la dîner à une table raffinée puis faites lui découvrir votre fameuse recette de rillons au saindoux, susurrez lui du Rimbaud dans le cou avant de lui glisser un « tu me rends dur, petite truie »… Contrairement à nous, les hommes, qui verrions dans ces variations une preuve irréfutable de schizophrénie, elle verra en vous l’incarnation de tous ses fantasmes


2. « Tu te fais du mal » ou La femme sacrifiée

Même au XXIe siècle, la culpabilité fait partie du formatage bien huilé de nos chères moitiés. Il en résulte un tempérament de Saint-Bernard qui peut se manifester dans de très nombreuses situations : le soutien inconditionnel de toutes les âmes en peine, le dévouement complet à son travail, la soumission à la condition de mère… les sujets ne manquent pas.

Là, deux options et deux pièges.

- Si son sujet obsessionnel est tolérable voire louable : surtout ne l’encouragez pas ! Plaignez la (« Ce n’est pas un patron, c’est un esclavagiste »), aidez la à voir les issues et vous serez le cornac miraculeux. Mais évitez le terme cornac, il ne plaît que rarement quand la compagne est un tant soit peu lettrée).
- Second cas, sa marotte est plus contestable où vous pourri purement et simplement la vie : surtout ne brusquez rien ! « Tes copines dépressives, c’est comme ta mère, faudrait les parquer », n’est pas la phrase magique. Trouvez plutôt une bonne occupation aux dites copines (un copain casse-pieds par exemple) et faites remarquer à votre douce que depuis que Ghislaine est maquée, elle ne donne plus de nouvelle. Même l’agnus dei se rendra compte qu’on ne se sacrifie pas pour des ingrats.

3. « De toutes façons, il n’y a que Johnny qui me comprend » ou le Bovary Style

Messieurs, ne cherchez plus, quoique vous fassiez, elle se sentira incomprise. Trop présent, trop absent ; trop prévisible, pas assez stable ; trop passionné, pas assez aimant…
Une seule solution : on oublie le caméléon, on s’assume et on sourit. N’oubliez jamais que ce dernier mythe n’est qu’une démonstration de force pour prouver ce que l’on nous rabâche depuis notre plus tendre enfance : les filles (qui sont toutes des petites fleurs) c’est vachement plus compliqué que les garçons (qui sont tous des veaux).

En conclusion, ne cherchez pas à comprendre, elles ne sont pas comme nous. En revanche elles sont de merveilleux compagnons de jeu et rien que pour ça on peut perdre quelques minutes à les écouter en hochant la tête et à les chouchouter un peu.

lundi 8 mars 2010

Un cadeau comme ça, juste parce qu'on est femme

C'est pas parce que vous avez déjà eu droit à une note aujourd'hui qu'il ne faut pas persister quand un bon plan s'annonce... En l'occurence, c'est la petite marque ultra-pointue Skeen qui nous offre un petit cadeau, comme ça, juste parce qu'on est une femme.

Au programme : jusqu'au 14 mars, rendez-vous à la boutique de la rue des archives, pour un soin des mains gratuits. Dix petites minutes de pure félicité au cours desquelles les experts de la maison vous offriront un peeling, un soin "Nutrition Splendeur" et une "Revitalisation et luminosité". Tout un programme (un peu flou, je vous l'accorde) mais tout de même : une super marque, un soin gratuit et des mains de toute beauté à la sortie de l'hiver... Ce serait dommage de pas en profiter !

Soin des mains Skeen
Gratuit du 8 au 14 mars
21, rue des archives 75003 Paris
site : www.skeen.fr/

dimanche 7 mars 2010

Mon teint (enfin) nude !

Voilà quelques semaines que je feuillette les féminins en restant coi... La raison de ce silence inhabituel : comment vais-je faire pour avoir le teint de l'Immaculée conception, la mine parfaite d'une pêche vierge dans son verger, bref, comment vais-je bien pouvoir adopte le maquillage nude de la saison. Le Nude, on en a déjà parlé cette semaine et même Jules a compris : passer à côté, c'est s'autoproclamer déchet de la féminité.

Sauf que voilà, je ne demande pas mieux mais avoir un teint de princesse mais quand on a ma peau, c'est juste impossible -on en a aussi déjà parlé mais bon pour rappel, je citerais en vrac, cernes qui ne partent pas, premières rides un peu trop prononcés, peau mixte et zone T qui brille, taches en tout genre, et mine grise de la parisienne qui grille un peu trop la vie par les deux bouts -. Impossible, enfin pas tout à fait, parce que j'ai découvert dans la panoplie maquillage de cette saison quelques petites merveilles qui n'ont pas fini de m'épater.

En somme, mes coups de coeur de la semaine pour faire semblant que je n'ai plus une peau d'ado :

- L'anti-cerne Perfecteur Hydratant  Diorskin Nude : moi qui suis habituellement une adepte du Touche Eclat d'YSL, je dois avouer que je suis prête à lui faire quelques infidélités. 
Plus couvrant, le petit dernier de Dior est aussi plus doux et tient  plus longtemps. Bref, un petit trésor sur mesure pour ma peau qui en deux secondes me sourit déjà...

Les infos en plus : 25, 70 euros, http://beauty.dior.com

- Le Fond de teint liquide formule SOS de Clinique : voilà un produit tellement miraculeux qu'on en vient à se demander comment on y avait pas pensé avant (s'il avait existé il y a une quinzaine d'années de ça, j'aurais peut être essuyé moins de refus). Pour résumer le tout : un fond de teint fluide et couvrant juste ce qu'il faut qui traite (on le sent à l'odeur, légèrement alcoolisé) ET camoufle les petits défauts de post-ado.

Mon seul petit bémol : il pourrait tenir un chouilla plus longtemps. Une retouche s'impose dans la journée mais quand on a la peau plus en forme le soir après une journée dans les transports, qu'au matin après une douce nuit de sommeil dans les bras de Jules, on ne va pas se plaindre. Un deux en un absolument génial, surtout pour les grandes complexées comme moi.
Les infos en plus : 30 euros, http://www.fr.clinique.com

- Le Nuancier Diorskin Nude : Le problème quand on utilise un anticernes et un fond de teint, c'est que généralement après, quand on essaye d'harmoniser le tout à la poudre, on se retrouve avec un masque genre plâtre qui ferait même pas rêver le Mime Marceau. 

Et bien là encore, il y a une solution et en l'occurrence c'est à nouveau Dior. La poudre laisse un voile ultra léger, très naturel, les trois teintes permettent de sculpter les contours du visage... et autant dire que les taches, marques, cernes et autres désagréments sont de l'histoire ancienne. Bref, un petit délice.
Les infos en plus : 49, 20 euros, http://beauty.dior.com/

Résultat : il m'aura fallu 15 ans pour comprendre que les bons produits font le bon teint... Mieux vaut tard que jamais, en tout cas, me voilà équipée pour le printemps.

Photo : Dior / Clinique / DR

vendredi 5 mars 2010

Mes hommes, la nouvelle ligne Clarins, leurs verdicts

Parce qu'il faut aussi qu'ils puissent exprimer la part de féminité qui sommeille en eux, j'ai proposé à mes hommes de tester la nouvelle gamme corps de Clarins... Résultat : pas un ronchonnement reçu et des bilans plutôt positifs. Jugez-en par vous-même avec les verdicts de Jules, Antoine et Aymeric, la belle trentaine et le poil luisant.

Jules, 30 ans (vous commencez à le connaitre) a testé la douche exfoliante, Clarins Men :
"Tiens un exfoliant... me dit ma douce
- Je me le passe sur le visage et je vais être beau et lisse ? répondis-je benoîtement.
- Pov' tanche, c'est un scrub pour le corps, m'entendis-je répondre."
Eh, oui, l'apprentissage de la beauté est dur. Pour l'exfoliant Clarins, il faut avoir envie : le packaging est sobre pour ne pas dire austère et le parfum très discret donc rien n'appâte le chaland a priori.
Ensuite, arrive le premier essai et là c'est du bonheur : les petites billes accrochent délicatement la peau et grattent là où ça fait du bien, on sent vraiment l'effet gommant et le plaisir de la douche est total.
Au final un produit très agréable à utiliser qui souffre (un peu) de son manque de sex-appeal.

- La note de Jules : 8/10
- Les infos en plus : douche exfoliante, Clarins Men, 25,80 euros, http://fr.clarins.com/

Antoine, 30 ans, a testé le Spray Hydratant Corps, Clarins Men 
" Première impression: si ce n'était pas écrit dessus, on saurait tout de même assez rapidement que c'est un produit pour les hommes... Pourquoi me direz-vous? Et bien parce que tout est fait pour que l'on puisse facilement prendre l'elixir en main.  On ne nous vend pas une crème Q10 aux extraits de perles de jojoba et huiles essentielles de sakura du Japon, mais une crème hydratante pour le corps (tout simplement). La notice est faite de logigrammes, faciles à comprendre, qui rappellent un peu un examen de code de la route... Sans alcool, ne colle pas, sent bon, ne pas boire :  même les plus novices d'entre nous comprennent ce dont il s'agit. En plus, le packaging est beau, bleu, sobre.

A l'usage:
- Mention spéciale pour le côté non collant de la crème. Le système de spray permet de l'étaler facilement  sur le corps. Pas de paquets, de poils blanchis par la crème ou de sensation de tartine. Bravo!
- De deuxième mention spéciale pour l'odeur. Sobre, fruitée, fraîche, virile (juste ce qu'il faut) et discrète  en même temps.

Bon, je pourrais terminer en vous disant que je suis complètement conquis par ce produit.  Un seul doute cependant: cette crème hydratante, je l'aurais rêvé plus nourrissante... En mettre est très agréable, mais je n'ai pas noté d'effet notoire sur la volupté de ma peau... "

- La note d'Antoine : 7/10
- Les infos en plus : Spray hydratant corps, Clarins Men, 25,80 euros, http://fr.clarins.com/

Aymeric (il est si chou, vous verriez ça), 29 ans, a testé le gel Abdo Fermeté, Clarins Men
« Quand Vanity m’a proposé ce test,  j’y ai tout de suite vu une certaine ironie. En effet ce genre de produits pour moi,  c’est un peu comme ces pilules magiques qui, en 2 semaines, vous propulse du statut du Michel Blanc de base à celui de Conan le Barbare (capillairement parlant j’entends). Mais bon après tout, comment résister à l'idée de se retrouver avec la fameuse plaquette de chocolat qui pourrait faire pâlir de jalousie mes amis les plus sportifs.  Après 10 jours d'utilisation, voici mon verdict.

Côté texture, il semble que Clarins ait réussi à trouver un certain équilibre entre la crème qui reste collante toute la journée et le gel acqueux qui glisse sur votre peau comme les résultats d’un Guingamp-Châteauroux dans mon cerveau. Au moins on n'a pas les mains gluantes, et en plus on sent que le produit agit au moins pendant quelques heures (ça chauffe légèrement).

Côté  résultat,  et bien,  je n’ai pas perdu 30 tours de taille tout en continuant à manger comme un ogre, je n’ai pas jeté ma garde robe pour acheter des T-shirts taille S et je n’impressionnerais probablement personne avec ma nouvelle carrure la prochaine fois que je mettrai un maillot de bain.
Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain et reconnaissons tout de même que dans les premiers temps une sensation de fermeté un peu plus persistante qu’à l’accoutumée se fait sentir au niveau de la ceinture abdominale. Et puis quitte à ne pas croire au miracle autant lui accorder le bénéfice du doute car évidement rien ne remplace une bonne séance d’abdos quotidienne, et à se faire aider un peu par un produit qui au demeurant n’est vraiment pas désagréable.

- La note d'Aymeric : 6.5/10
- Les infos en plus : Gel Abdo Fermeté Clarins, 31,90 euros,  http://fr.clarins.com/

Photos : Clarins / DR

mercredi 3 mars 2010

Le luxe expliqué à l'homme épisode 10 : on ne dit pas "pourquoi tu veux t'habiller toute nue ?", on dit "N-I-O-U-D-E"

Ca y est, les premiers rayons de soleil sont de retours, c'est le printemps, j'ai l'hormone à fleur de peau et surtout... J'ai envie de me mettre à nu, enfin, plutôt au nude. J'annonce la couleur à Jules : à savoir, je rêve de rose poudrée, de voiles éthérés, de longueurs dénudées... Et là, alors que j'attendais de Jules qu'il se rebiffe et qu'il reste une fois de plus narquois, il me lance l'oeil plein de stupre : "ettuvasetretoutenioudetoutlété, c'est vrai ? Coooool...".

Le miracle s'est produit. Pas besoin de me lancer dans un soliloque sans fin sur la tendance lingerie apparente dont Jean Paul Gaultier porte l'étendard depuis 40 ans, pas besoin de lui expliquer que le chair de la saison se porte à la fois en version rock décalée chez Nina Ricci et en ligne divinement drapée chez Givenchy. Non, aujourd'hui, je peux purement et simplement remballer mes leçons de vie : l'effet je m'habille nue a séduit Jules. Mais finalement, est-ce vraiment là une surprise ?

Toutefois, face à l'ouverture d'esprit dont le dit Jules fait preuve, je me dois aussi de faire un bout de chemin sur le dur chemin du compromis de couple. Et j'ai donc décidé, pour ma part, de renoncer à certaines des it-tenues de la saison (que de toute manière je n'aurais pas pu porter, consciente de l'effet sac qu'ils auraient irrémédiablement produit sur ma cuisse pas tout à fait assez ferme). C'est pour cela, Messieurs, qu'il peut être bon pour vous de feindre l'intérêt, voire l'enthousiasme quand votre douce vous annonce fièrement qu'elle va s'habiller bien en chair cet été. Car en contre-partie, elle vous épargnera peut-être :

- Le boyfriend bermuda : souvenez-vous, vous l'avez déjà détesté en jean l'année passée, il n'y a donc pas de raison que vous l'appréciez dans sa version encore moins féminine, à savoir un croisement Notre-dame-des-champs rencontre Kurt Cubain.

- La culotte taille haute : pas la Dim Pocket, celle où on peut rentrer son petit bedon et avoir l'impression d'avoir le ventre plus plat que les seins. Non, faut pas rêver celle-là on la garde.  Non, il s'agit bien de celle que l'on porte mine de rien comme un micro short chez Yves Saint Laurent ou Derek Lam et qu'on fait semblant d'habiller avec une jolie blouse ou une veste d'homme.

- Le jegging : Non, non, vous ne rêvez pas. C'est Elle qui nous annonçait il y a quelques semaines qu'il fallait adopter ce croisement du slim et du jogging pour être dans le vent. Autant dire que quand notre tour de mollet n'a d'égal que la force trop conséquente de notre cuisse, y'a pas moyen non plus.

- La salopette et le combibustier : autant dire que c'est là, de notre part, un énorme sacrifice vu que c'est tout de même la pièce du moment (surtout en version cuir chez Chloé). Mais là encore, au risque de réveiller des vieux traumatismes d'adolescence, je suis prête à épargner cela à Jules.

Au vu de toutes ces concessions, le petit effort d'admiration semble bien peu, vous demander, n'est-ce pas Messieurs ?

A voir aussi demain : dans mon obsession hebdomadaire du nude, nous ferons un tour côté coup de coeur maquillage de la saison... A ne pas rater !

Photos : Défilé PE 2010 Jean Paul Gaultier, YSL, Chloé / DR Madame Figaro

lundi 1 mars 2010

Ethnicia : le nouvel écrin de l'Opéra, à tester... ou pas.

Il y a des spas comme ca, où l'on se dit "Mouais, bof"... Et le nouvel espace Ethnicia, qui s'est récemment ouvert sur l'avenue de l'Opéra à Paris, fait justement partie de ceux-là. Un peu dure comme entrée en matière me direz-vous ? Pas faux, mais quand on sait à quel point s'offrir un  moment de détente est précieux, je ne peux pas me faire à l'idée qu'on le gâche par une prestation moyenne.

Je m'explique. Pour celles qui ne connaissent pas Ethnicia est la nouvelle marque branchouille pour toutes les peaux quelles que soient leurs origines, avec à la clé 3 spas parisiens situés dans les beaux quartiers. Bref, l'apriori est plutôt positif si ce n'est qu'une fois qu'on met le pied chez Ethnicia (du moins avenue de l'opéra), on a l'impression de se retrouver au supermarché.... ou pire.

L'espace immense est plutôt bien agencé mais sans vie, sans personnalité, sans envie... Tout est d'un blanc impeccable qui m'a rappelé qu'il serait temps que je prenne rv à la fois chez mon dentiste et ma gynéco.  Idem pour l'accueil et la prestation : il doit bien avoir une vingtaine de personnes qui bossent non stop, toutes sont d'une gentillesse visiblement sans limite, mais voilà, quand on passe à l'acte rien à faire, le déclic n'y est toujours pas. J'étais passée une première fois à l'institut pour un massage et étais ressortie une heure plus tard en me disant "sympa mais si je reste à la maison, Jules me fait le même avec, en plus, un petit plat". Et ce second essai n'a pas été plus concluant.

Ce qui a parachevé ma décision de ne jamais revenir : je demande une manucure express et une pédicure, petits cadeaux de moi à moi pour mon anniversaire, et la personne (adorable au demeurant) qui s'occupe de moi se trompe de prestation. Je rêve de vernis rouge, il n'y en a évidemment pas. J'aimerais un peu de calme et de volupté, manque de bol on est à côté de l'espace coiffure avec un sèche cheveux qui se met en marche toutes les 30 secondes. Je vendrai ma mère pour un petit truc à boire après plus d'une heure dans une salle surchauffée, on me rapporte un Lipton Yellow trop infusé et visiblement un peu daté.


Bref, je suis ressortie au bout d'une heure allégée de 65 euros, sans avoir eu ce pour quoi j'étais venue et sans avoir eu l'occasion de me sentir bien. Décidément, y'a vraiment quelque chose ici qui me fait penser à ma gyneco...


Infos pratiques

Ethnicia
43-45, Avenue de l’Opéra, 75002 Paris
Tél : 01 47 70 88 99/01 42 96 84 02Ouvert du lundi au samedi de 10h à 20h
www.ethnicia.com

Manucure + pédicure : 65 euros
Massage : 80 euros (1h)