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lundi 31 mai 2010

Ingrid Millet : l'autre spa (in)hospitalier




Je ne sais pas pourquoi, cette nuit, j'en ai rêvé. Quand une petite voix divine m'a sussuré « Le spa Ingrid Millet, tu ne peux pas les laisser dans l'ombre », je me suis réveillée en nage, en me souvenant de ma première déconvenue parisienne dans l'univers du spa. Revenons quelques mois en arrière.
A l'époque, ma cadeau-box à la main, j'étais arrivée hésitante au spa de la rue Royale. L'excitation de la débutante : on ne m'y reprendra plus. Au détour d'une cours et de quelques floppées de marches, je me suis retrouvée dans ce spa très parisien... Et désespérément dénué de personnalité. C'est au moment de m'installer sur la table de massage que cela m'a frappé : cet endroit me rappel un hôpital (un peu chic, certes, mais hôpital quand même). Bravant tous mes préjugés, je décide de laisser sa chance au soin.

Au programme, un soin du visage sur-mesure et un enveloppement amincissant maison. Là, a priori, je dis oui, les enveloppements dans des cocons de soin, c'est mon truc. Première surprise, l'esthéticienne me sort une sorte de gelée rose... Sympa à première vue mais à l'application, je déchante aussi. Effet chewing-gum garanti d'autant plus que derrière j'ai droit un saucissonage au céllophane. Première étape du soin, deuxième déception : je suis prête à tout pour perdre du capiton mais faut-il vraiment avoir l'impression d'être un plat industriel en gelée pour ca ? Je ne suis pas convaincue.

Vient ensuite le soin du visage. Là, j'étais plutôt à fond parce qu'Ingrid Millet est quand même connu pour ses cosmétiques au caviar que l'on dit divin. Sauf que manque de bol, voilà que ma chère interlocutrice se penche sur mon doux minois pour me dire :

- Olala, votre peau, c'est un désastre, vous faites des soins de temps en temps
- Oui (mais je ne m'étendrai pas sur mes problèmes hormonaux du moment)
- Bon, le soin de la formule n'est pas vraiment adapté, mais je vous le fais quand même...

Et là mon sang n'a fait qu'un tour : ce n'est pas parce qu'on vient avec une formule box, qu'on en devient pour autant une sous-cliente. Je prends mon mal en patience sous mon masque qui, évidemment le lendemain m'a transformé en post-ado mais je bouillonne. Enfin, je bouillonne de froid, parce que pendant le quart d'heure de pose, je me retrouve tout de même en string jetable dans un appartement haussmanien mal chauffé (pas facile quand il y a quatre mètres sous plafond je sais, mais une couverture aurait été la bienvenue).Vous l'aurez bien compris, je suis sortie dépitée... Ingrid Millet m'a minée, je n'y mettrai plus les pieds.

Les infos en plus
Institut Ingrid Millet
9, rue Royale
75008 Paris
http://www.ingridmillet.com/fr/institute.php

Photo : Ingrid Millet / DR

dimanche 30 mai 2010

Le liberty dans tous mes états

Je vous parlais il y a quelques jours de l'importance d'accorder sa tenue à son maquillage... Enfin, j'essayais de l'expliquer à Jules. Mais comme le principal intéressé n'a pas semblé intégrer l'importance du message, je vous propose une petite sélection en images.





Alors, vous en pensez quoi ? J'ai pas raison de prendre mon temps dans la salle de bain ? Jules ?

Ma sélection du jour :
- Chemise Liberty The Koople, 110 euros, http://www.thekooples.com/
- Robe à plastron Liberty Monoprix, 34,05 euros, http://www.monoprix.com/
- Bijou à lèvres duo de Gloss Dior, 56,40 euros, http://beauty.dior.com/
- Palette Cotton Flowers de Clarins, 35,86 euros, http://fr.clarins.com/
- Fard crème Aqua Cream Make Up Forever, 19,90 euros, http://www.makeupforever.com/
- Eclat de Teint Rose Lumière By Terry, 37 euros, http://www.byterry.com/

Photos : Vanité(s) Case / DR

vendredi 21 mai 2010

Vous faites le match : poudre de soleil vs poudre de soleil

Ca y est, il fait beau, il fait chaud, on a envie de ressortir toutes ces tenues légères, sauf que voilà... Côté teint, ca ne suit pas (surtout quand vous êtes parisienne comme moi). Du coup, cette semaine, notre joyeuse petite communauté de testeuse se propose de tester pour vous deux poudres de soleil luxueuse comme il faut pour vous guider dans votre choix de maquillage bonne mine de l'été. Les verdicts d'Aurélie et de Stéphanie.


Aurélie, 28 ans, a testé la mythique Terra Cotta de Guerlain


+ Son verdict : "Avec mon teint lavabo, j’étais sans doute la personne toute indiquée pour tester une terracotta. J’étais donc pleine d’espoir en ouvrant la boîte de cette « poudre bronzante sur mesure » : finie la Twilight attitude ? En sortant la palette, glissée dans un écrin en feutrine tel un bijou, la pression monte : est-ce que ma main lourde et maladroite mérite un tel luxe ? Je panique un peu à l’ouverture de la palette quand je découvre qu’elle est composée de 4 tons différents. Aïe, je mets quelle couleur à quel endroit ? Je trouve, rassurée, la notice au fond de la boîte, m’en empare et, ô bonheur : tout est expliqué avec des mots simples ! ça a l’air super facile, mais avec moi rien n’est gagné, restons sur nos gardes.
Je fais donc tout comme c’est écrit sur le papier, je mets la couleur 1 puis la couleur 2 sur mes pommettes, menton, nez et front (si j’avais été moins visage pâle, j’aurais eu le droit de juxtaposer la 3 et la 4 aussi). L’application prend 1 minute et déjà ça, ça me plaît. Quant au résultat, il est parfait ! Un effet bonne mine d’un naturel absolument bluffant. Là c’est sûr, personne ne me demandera si j’ai passé la nuit dans une cabine UV !
Je suis vraiment conquise par la simplicité d’utilisation et l’effet naturel et discret de cette poudre. Je crois que je viens de trouver ma nouvelle meilleure amie.

+ Note 9/10
+ Les infos en plus : Terra Cotta 4 seasons de Guerlain, 49,90 euros, http://www.guerlain.com

Stéphanie, 30 ans, a testé la poudre Phyto-touches de Sisley

+ Son verdict : « En ouvrant ma boite aux lettres, j'ai eu le coup de foudre. Le Phytotouches de Sisley, au-delà de son joli boitier de doré à miroir intégré, vient avec un joli petit pinceau à teint type blaireau de rasage. Moi, qui adore le poil de l'homme, je suis évidemment tout de suite conquise. Mais ce n'est qu'à l'utilisation que je suis tombée amoureuse du produit. Une teinte claire pour unifier la peau très subtilement (mais avec une bonne couvrance pour mes petites imperfections), une teinte plus foncée pour travailler les paumettes au printemps et tout le visage en été.

C'est sûr, Sisley a tout compris. J'ai utilisé le produit jusqu'au dernier coup de pinceau, et dès le test fini, j'ai couru le racheter... Je pense que ca veut tout dire »

+ Sa note : 10/10
+ Les infos en plus : Phyto-touches Eclat de Sisley, 50 euros, http://www.sisley-cosmetics.com/

lundi 17 mai 2010

Séance de maquillage By Terry : Copie à revoir

Ca faisait un moment que cela me faisait fantasmer :  la boutique By Terry du premier arrondissement, haut concept store de la beauté parisienne, propose des séances de maquillage sur-mesure aux passantes qui ont une heure à perdre. Et quand on sait que Terry de Gunzberg, fondatrice de la maison, a été la patte beauté d'Yves Saint Laurent pendant des années, et ben, on ne peut que craquer... Enfin, je ne peux que craquer.

Je suis donc passée à la boutique au détour d'une pause à déjeuner à rallonge. Mon objectif en ce jour béni : mettre au défi les maquilleuses By Terry de me faire un maquillage nude (parce que quand même, c'est la saison ou jamais) ET de soirée (car quitte à se faire retoucher par des pros autant que ce soit visible). Claire, ma make-up artist du jour relève le défi haut la main me donnant au passage des précieux conseils sur ma peau ("mais non elle n'est pas aussi mixte que vous le pensez, juste un peu grassouillette"). En deux trois coups de pinceaux, je suis conquise : teint transparent, bouche simplement relevée de gloss et un oeil presque smoky relevé d'une jolie palette de gris. Je vous laisse juger le résultat par vous-même.



Sauf que voilà, àla gentillesse exemplaire de Claire est venue s'ajouter l'accueil polaire de la chef de boutique (et encore, je vous passe les détails sur son dédain tout parisien). Un regard en chien de faillance, une ou deux remarques acerbes à ma copine Magda venue là pour prendre 2-3 clichés... Bref, d'un moment qui aurait pu être d'une exceptionnelle délectation, on passe une heure de tension qu'Hitchcock lui-même n'aurait pas su penser (si, si, même dans Les Oiseaux). Je repars donc gelée et surtout un peu amère : à 80 euros l'heure de maquillage (pas un cours, juste une séance), la moindre des choses est qu'on se sente à l'aise, voire plus si affinité. Ici, il n'en est rien. Merci à Claire pour sa patience et son joli coup de main, mais pour nous voir revenir, il faudra changer de collègue. Qu'on se le tienne pour dit...


Les infos en plus :
Boutique By Terry
21 passage Véro-Dodat, 75001 PARIS
01 44 76 00 76

Séance de maquillage : 80 euros / 1 heure
http://byterry.fr/

Photos : Merci Magda ! / DR

vendredi 14 mai 2010

Le luxe expliqué à l'homme épisode 13 : on ne dit pas « t'avais vraiment besoin de te changer une 12ème fois », on dit « je vénère ton art de la coordination »



6h, jeudi matin.... Jules dort, la salle de bain est mon empire pendant encore une heure, je jette un dernier coup d'oeil à ma tenue soigneusement prévue la veille et j'entame mon maquillage. Camaïeu pastel de gris et de bleu, directement tiré de la palette printanière d'Yves Saint Laurent; bouche Nude signée Clarins. Une bonne vingtaine de minutes de travail, un sourire satisfait. Tout va bien, je gère....

Jusqu'au moment d'enfiler mes collants (car cette année, en mai, on ne fait pas ce qu'il nous plaît). Un ongle des pieds mal taillé, un accroc et c'est le drame ! Après avoir essayé les 20 autres paires qui trainent dans mon tiroir, un constat s'impose : je vais devoir renoncer à ma jupe crayon et à ma chemise à plastron ton sur ton... La mauvaise humeur s'installe mais pas de panique, j'ai la tenue de secours.

Boyfriend jean, chemise army kaki, soutien gorge bandeau en dentelle Princesse TamTam... J'ai trop la classe en néo militaire sexy.

7H10 : Jules émerge.
- Je peux prendre la salle de bain ?
- Pas moyen, tu vois bien qu'il faut que je me maquille.

A la mine dubitative du grizzli qui sort de sa tannière, je sens qu'un complément d'information est indispensable :

-  Ben oui, tu vois bien que le bleu là, sur mes yeux, ca va pas avec le kaki, là, de la chemise... » La mine dubitative devient déconfite. Je me vois donc obligée de renvoyer l'animal d'où il vient ou du moins derrière ses tartines et son café...

Un coup de démaquillant, une touche le L'Acqua Cream kaki de Make Up Forever (j'ai pas souvent l'occasion de l'utiliser alors autant ne pas passer à côté d'une si belle opportunité), un trait d'eyeliner et me voilà équipée... Reste plus qu'à sortrir ma veste militaire, et j'aurais trop la touche.

7H48. Les idées claires et repu de sa Ricorée, Jules (re)vient évidemment toujours au bon moment (sans pain ni croissant) et m'assène : « T'as vu qu'ils ont prévu des giboulés de mai ? Averses et grand froid, et tout, et tout. ».

On pourrait croire à une bonne intention, mais non, ce n'est rien d'autre qu'une grande entreprise de sabotage. Ma veste n'est pas imperméable et tous mes gilets sont au sale...

Sauf le bleu marine. Ah tiens, c'est vrai que ce gilet bleu marine à épaulettes froufrous, il va drôlement bien avec ma marinière et mon boyfriend jean pour un côté pêcheuse pécheresse.

Je peux prendre la salle de bain maintenant ?
Ben non, tu vois bien que le kaki va pas avec le bleu....

Sortie officielle prévue : 8H 32

L'enseignement à tirer de cette triste expérience ? Messieurs, au lieu de rouler les yeux devant la 312 eme tentative de coordination maquillage/tenue de votre douce, comprenez qu'il s'agit là d'une compétence que vous ne pourrez jamais acquérir. Alors plutôt que de condamner la futilité de votre douce, payez plutôt respect à ce que vous  ne serez jamais pas capables de faire : manière l'art du bon goût parfait.

Photo : Clinique / DR

mardi 11 mai 2010

Valmont, la déception...

Il y a des jours comme ça où la journée a été tellement longue et que le moral est tellement dans les chaussettes qu'on a juste besoin de s'offrir un petit luxe... Ca a été mon cas hier soir, et après avoir remué ciel et terre pour trouver, sans succès, le dernier carré de chocolat de la maison, je me suis faite une raison. Il était temps que je m'offre le doux plaisir de tester les masque générant yeux de Valmont.
Depuis trois semaines, la boîte tronait sur mon bureau sans trop que j'ose l'ouvrir, me disant qu'avec un tel trésor, il fallait attendre le bon moment. Et bien hier, c'était le bon moment et ca n'a pas raté... Enorme déception. Je m'explique : déjà côté utilisation, il faut en gros avoir un bac+12 pour s'en sortir. Sortir les petits masques, comprendre qu'ils sont censés adhérer tout seuls (bac +3), les imbiber de l'actif sans en mettre partout (bac+4, à cette étape déjà, c'en était fini pour moi), positionner les deux oeillères qui entre temps se sont recroquevillées dans tous les sens sur le contour de l'oeil et là si on n'a pas écrit une thèse, c'est foutu. Les masques glissent, se replient et une fois en position, ont tendance à couler un peu.

Après 20 minutes d'équilibre périllieux pour garder tout ce petit monde en place, j'ai enlèvé les masques et là encore, mauvaise surprise : ca pique. Alors évidemment, il faut appliquer le sérum apaisant, et là en effet, mon contour de l'oeil à tout de suite l'air lissé mais à quel prix. Complexes intellectuels, désagréments physqiues, stress : y'a un moment où mon contour de l'oeil vieillisant ne vaut pastous ces travers. Demain, je retourne à mes patchs Diadermine, qui eux, restent dans mes cordes...

Les infos en plus :
Eye Regenerating Mask de Valmont
http://www.evalmont.com/

dimanche 9 mai 2010

Fond de teint naturel vs Fond de teint bio

L'avantage avec le maquillage bio, c'est qu'il est devenu glamour. Plus besoin d'aller dans son magasin néo-bab du coin pour trouver un produit qui va nous plâtrer. Vous n'êtes pas convaincue ? Plongez-vous dans les verdicts d'Isabelle et Djouhra qui ont trouvé chaussure à leur pied avec les nouveaux fonds de teint naturels.

- Djouhra, 25 ans, a testé le fond de teint floral de Zuii Organic Cosmetics

+ Son verdict : "J'ai au début eu un peu d'appréhension à cause de la marque que je ne connaissais pas. Mais en le testant j'ai pu constater que le produit est d'une assez bonne qualité et la mention bio inspire tout de même confiance. La couleur est tout à fait naturelle sur la peau, un léger voile halé qui donne une très bonne mine me mettant de bonne humeur. Le fond de teint est toutefois très poudreux et peux tacher les vêtements, il faut faire attention de ne pas en mettre partout. Petit atout également pour moi, le produit n'a pas d'odeur désagréable et se démaquille facilement."

+ Sa note : 7/10

+ Les infos en plus : Fond de teint floral Zuii Organic Cosmetics, 24,50 euros, www.zuiiorganic.com/

- Isabelle, 23 ans, a testé le fond de teint accent lumière de Une

+ Son verdict : "C'est simple, quand j'ai reçu mon colis, je n'en pouvais plus. J'avais tellement entendu parler de Une avec ses campagnes de pub, etc. que je ne pouvais m'empêcher de vouloir mettre à l'épreuve leur crédo "d'être soi, en mieux, au naturel".

Et bien, malgré toute ma  bonne volonté, je n'ai pas réussi à trouver de défauts à ce produit. Le packaging est sobre, limite luxe alors que le produit est à petit prix (ma première impression était quand même 'tient, on dirait du Clinique'), l'application est hyper agréable, la tenue impec et l'odeur, très discrète, elle aussi au top. Moi, qui ait des petits problèmes de peau j'aurais peut-être aimé que ce fond de teint soit juste un peu plus couvrant, mais ça, c'est une question de goût personnel"

+ Sa note : 8/10

+ Les infos en plus : fond de teint accent lumière de Une, 22,90 euros, http://www.unebeauty.com/

Photos : Une et Zuii / DR

samedi 8 mai 2010

Chronique vidéo n°3 : Spécial maquillage d'été



Les infos en plus :
- Aquacream, MakeUp Forever, 19,90 euros, www.makeupforever.com
- Orgasm Illuminator Nars, 29 euros, http://www.narscosmetics.fr

Vidéo Vanité(s) Case / DR

jeudi 6 mai 2010

Régime de tête, régime de cuisse


Dans ma quête éternelle et jusqu'ici infructueuse de la cuisse ferme, j'ai décidé de me rendre à l'évidence. Si avec les 12 pots de crème anticellulite et les 412 heures de sport que j'ai fait cette année, je n'y suis pas arrivée, c'est que mon corps essaye de m'envoyer un autre message, genre « arrête de déc???er et rends toi à l'évidence poulette : tu prends le problème par le mauvais bout (de gras)». C'est du moins le constat que j'ai eu l'occasion de dresser la semaine dernière quand je suis arrivée au cabinet de psychodiététique de Muriel Servais. La psycho-diététique, késaco ? Les mauvaises langues diront un gourou minceur... Moi, j'y ai tout de suite vu le moyen de m'alléger le corps, mais surtout l'esprit.

Parce que mine de rien, on n'enfonce pas une porte ouverte quand on dit qu'il faut être bien dans sa tête avant d'être bien dans son corps. En attestent tous les régimes que je fais depuis des années (spécial citron, ananas, aliments violets, hyperprotéiné, en sachet et j'en passe) et qui n'ont jamais donné aucun résultat si ce n'est les crises faites à Jules, parce qu'il faut bien se défausser sur quelqu'un quand on est en manque de choco. Cette fois-ci, j'ai donc bizarrement commencé un régime... en continuant de manger. Parce qu'en vous asseillant dans le fauteuil douillet de Muriel Servais, il faut d'abord penser à soi avant de penser à son assiette. Ici, on ne parle pas carottes crues ou compléments alimentaires, mais bien sentiments et émotions.

Alors évidemment, ma première réaction s'est en gros résumée à « Comment je comprends pas ? Vous allez pas me dire que c'est parce que je bosse 12 heures par jour, stresse 15 heures par jour, hurle sur Jules 18 heures par jour, que je stocke eau et cellulite comme un petit tonneau normand ? », « Comment c'est parce que je suis une angoissée de la vie qui me mets une pression sans nom que je boulotte des kinder buenos - parce que c'est bueno – et que je prends du gras ? ». Et pourtant, après deux séances seulement et sans aucun régime, la méthode commence déjà à me convaincre. Alors évidemment, y'a pas de miracle, je n'ai pas perdu 12 kilos en 9 jours, mais au moins je suis consciente qu'il faut que je déglutisse un peu mes problèmes perso avant de m'acharner contre mon corps.... Et du coup, je me sens plus légère. Autant vous dire que pour le moment, chez Muriel Servais, je dégonfle. La semaine prochaine, on commencera enfin à parler nourriture et là, je compte bien maigrir.

Je vous tiens au jus évidemment, mais en attendant, n'hésitez pas à jeter un petit coup d'oeil à son site http://www.cabinet-servais.net/. Et à vite pour le prochain psycho-brief de la peau d'orange.

En passant, Muriel Servais s'est aussi associée à l'Institut Maxam pour compléter de ses doux conseils leur offre Tuina Minceur... On ne saurait que la recommander !

Les infos en plus :
Institut MAXAM
34 bis rue Vignon – 75009 Paris
T. 01 44 51 14 76 - www.maxam.cc

Cure minceur (avec suivi diététique) – Prix : 1 490 euros
• 10 séances d'1h30 (30 min de sauna japonais + 1h de Tuina) sur 5 semaines
• 3 rendez-vous d'1h30 avec la « psycho-diététicienne® » Muriel Servais
(dans son cabinet : 25, rue Paul Valéry - 75016 Paris)

mercredi 5 mai 2010

Six Senses : le spa trop beau pour être vrai ?



Depuis quelques semaines, à Paris, Six Senses, c'est un peu THE spa to be. Une adresse de rêve (compter 50 pas pour arriver à la Place Vendôme), un design ultra chic ET écolo mis au point par le designer Pierre David, et un protocole de soin ultra luxe testé aux quatre coins paradisiaques de la planète de la planète, des Bahamas aux Maldives...

Alors évidemment, j'ai un peu craqué et j'y suis allée. L'angoisse au ventre d'abord, un peu comme un premier jour au travail (est-ce que je vais faire l'affaire, est-ce que j'ai bien pensé à m'épiler les orteils avant de mettre mes chaussures ouvertes ?, etc.), l'excitation ensuite : j'avais pas connu ça depuis l'ouverture de Space Moutain à Eurodisney - pour vous dire mon grand âge. Et là, j'ai cedé sous la pression. Parce que chez Six Senses, le décor est si impresssionant et le service si millimétré qu'on a tout de même tendance à se demander si on est à la hauteur des lieux. Dès mon arrivée, ma petite voix de blonde m'a assaillie de questions : cette serviette aux agrumes, c'est juste pour les mains ? Serai-je sous-chic si je me la passe sur le visage ? Ce peignoir écolo en fibre de bambou biodégradable, je fais semblant de l'oublier dans mon sac à main en partant ou je laisse la nature faire son oeuvre ? Au Six Senses, on rêve et on se questionn. Peut-être trop ? En m'allongeant dans la cabine, j'ai essayé de me rassurer en me disant que les habituées de ce genre de Spalace doivent penser qu c'est le minimum syndical du service... Mais bon, difficile de décrocher quand même.

Et mon réconfort,je l'ai trouvé dans le luxe ultime du soin. Ma technique pour le savoir immédiatement ? Si on a pensé à mettre sous le trou de la table à masser un arrangement floral, juste au cas où il vous arriverait d'ouvrir les yeux dans votre moment de pure félicité, c'est que vous êtes dans un endroit exceptionnel. Et ca n'a pas raté, au Six Senses même le bac à pieds avait son arrangement floral. La classe, je vous dit... Et la pression aussi. Parce que dans un endroit aussi beau, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que ma petite corne de pieds et ma cellulite ne vont pas tout à fait avec le décor. Mais le temps du Voyage Revitalisant, j'ai fini par faire le deuil de mes imperfections et laisser la magie opérer. Un gommage des pieds absolument divin ornus, un massage intégral du corps, un soin d(ca tombe bien, adieu petite corne), un soin visage sur-mesure, et un massage intégral, le tout sous une couverture de 10 cms d'épaisseur, juste parce que j'avais eu un petit frisson inopportun. Le soin était parfait, l'ambiance et le décor irréprochables... Bref, le Six Senses de la rue de Castiglione c'est tout simplement le paradis sur Terre, à condition de bien vouloir s'y laisser chouchouter.

Les infos en plus :
Six Senses Spa
3 Rue de Castiglione, 75001, Paris
Tel: +33 (0) 1 43 16 10 10
www.sixsenses.com

Photo : Six Senses

lundi 3 mai 2010

Conseil aux hommes n°5 : Comment bien cracher sur le luxe ?

En tant que représentant autoproclamé de la caste des geeks de début de l’ère informatique grand public ou presque, je ne peux m’empêcher d’avoir le poil (fourni et doux, surtout sur les épaules) qui se dresse lorsque je vois certaines récupérations d’une partie de ma culture, de notre culture.

La chose me glace d’autant plus le sang lorsque la récupération se situe dans le domaine du luxe. Pensez à ceci : lorsque le luxe reprend les éléments de la culture geek, ce sont toutes les jeunes filles qui nous snobaient dans la cour de récré qui s’esbaudissent maintenant sur le détournement de nos codes… Un petit décryptage des dernières insultes lancées à la face des honorables geeks comme une fiente de mouette propulsée sur une permanente.

1 . Devine ce que j’ai autour du cou ? Un pendentif moche ?
- « Regarde mon chéri, c’est trop cool ces petits monstres Cristofle !
- Bien sûr que c’est « cool », ça s’appelle Space Invaders, c’est le début des Shoot’em Up ! Ca se respecte. NON, Ca ne se met pas autour du cou comme une dent de requin ! »

2. Le ridicule ne tue pas… malheureusement
-  Mon chéri, regarde ! Giles Deacon qui rend hommage au truc jaune qui roulait après les pastilles avec les fantômes et tout !
- Mon amour, ma mémoire vive, ma Jean Grey… Ca s’appelle Pac Man, c’est aussi un jeu mythique. En revanche, ces casques conceptuels portés par des anorexiques c’est un peu comme les chaussettes de sport dans les Sebago : c’est un appel à l’euthanasie forcée.

3. Viens chez Colette, je te mets ta raclée… sauf si tu prends Blanka
-  Mon chéri ! On va au Water Bar, on pourra faire un jeu de Stick Freighter.
- Ma Chun-Li, mon petit joypad, il ne s’agit pas de transport de baguettes mais de combats de rue : Street Fighter. C’est un jeu culte qui fait que beaucoup de personnes de nos âges ont négligé le collège. Et tu sais, payer 5€ pour jouer à un truc vieux d’il y a plus de 15 ans au milieu de péteux qui trouvent cela très in d’aduler ce qu’ils ont conchié pendant des années, ça me tente autant qu’une soirée avec tes cop… non, non rien mon cœur, j’ai rien dit et je t’aime ma geekette, LOL.

Au final, le geek, c’est chic, mais quand c’est récupéré par des pontes de la tendance, c’est aussi digeste qu’une moule marinière pas fraîche.

Photos : Pendentif Cristofle / DR, Défilé Giles Deacon PE 2010 / DR