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lundi 30 novembre 2009

L'hiver à fleur de peau

Je hais l'hiver... Quand on vit à Paris, le retour du froid et de la neige signe le retour de la gadoue et d'une peau agressée et malmenée. Et quand on a une peau mixte comme moi, l'hiver devient une véritable galère : le peau reste grasse et perfectible sur cette désastreuse zone T et tombe en lambeaux de froid sur les joues et sur le contour des lèvres. Bref, un cauchemar que je n'aurais su imaginer même dans mes pires rêves d'ado pré-pubère. Sauf qu'aujourd'hui, j'ai 30 ans et que la réalité hivernale est bien amère.
Mais une fois n'est pas coutume, j'ai fait ma Mc Gyver de la beauté pour me trouver une solution sur-mesure. Pas question pour autant de déroger aux conseils de ma dermato : je continue à appliquer ma super crème pour peau perfectible (Papulex, pour ne nommer qu'elle; Si vous êtes tentée,elle est en vente libre en (para)pharmacies, prenez -là en creme, pas en gel – qui colle). Mais la fameuse sus-nommée n'est pas du tout assez nourrissante pour ma peau en hiver. Ma réplique imparable : ajouter trois gouttes de l'elixir précieux purifiant des 5 mondes (qui viennent de donner une nouvelle jeunesse à l'un de leurs produits cultes) à ma crème du soir. Et autant vous dire que je suis assez contente de ma trouvaille : brillance et tiraillements limités, teint lissé, peau heureuse... Je sens que cette hiver va être moins éprouvant que d'habitude (enfin, jusqu'aux prochaines contrariétés). A suivre donc.

Sélection shopping :
- Papulex (en crème pas en gel), en vente en pharmacie : 8,50 euros
- Elixir précieux purifiant 5 Mondes : 44 euros
- En complément oral : Effizinc (pour les peaux qui donnent vraiment du fil à retordre)

Louboutin, en fais-tu trop ?

Parlons vite, parlons bien, parlons chaussures. Cette année, on a vu les grands chausseurs sur tous les fronts. Enfin, tous... Surtout Jimmy Choo et Christian Louboutin. Que Choo lance une collection pour H&M, rien de surprenant à cela. Après tout, quand Lagerfeld, Mc Cartney &Co sont déjà passés par là, on imagine mal la griffe se priver de cette occasion reine de se faire de la pub. D'autant que Jimmy Choo a, à mes yeux du moins, une image très anglo-people, liée aux stars et aux tapis rouge plus qu'au savoir-faire (No offence, Jimmy comme ils diraient Outre Manche).

Par contre, quand Louboutin s'engouffre dans la brèche, je  reste coi. Louboutin, c'était une griffe confidentielle, qu'on repérait entre connaisseuses, au détour d'une semelle rouge et d'un talon de 10 ou plus. Après avoir retenu son souffle d'admiration, on passait son chemin, heureuse d'avoir croisé un petit chef d'oeuvre du soulier.

Sauf que cette année, on a vu Louboutin partout : sur un cupcake couture, sur une boite de macaron Ladurée, sur un coffret de champagne Piper-Heidsieck... Je peux comprendre que la maison veuille se rendre plus accessible, redynamiser un peu son image. Mais, je ne peux pas me faire à l'idée qu'elle puisse se saboter ainsi.

Parce qu'après tout, qu'est-ce que la crème des chausseurs a à voir avec le monde de la haute gourmandise (si ce n'est l'image délicatement incorporée ici). A faire trop de pub et trop loin de son univers, n'y a-t-il pas un risque à voir sa maison dégringoler, son image éculer, un peu comme Pierre Cardin dans les années 1990, qui a fini par se décliner des pochettes de mouchoirs aux chemisettes des camioneurs, ou un Ungaro actuellement (avec cette chère et incompétente Lindsay Lohan à sa tête, mais c'est un autre sujet).

Je ne sais pas ce que vous en pensez (d'où le sondage en colonne de gauche, laissez-vous tenter) mais moi j'ai envie de dire : « M. Louboutin, arrêtez le massacre, faites nous rêver plutôt que saliver, restez perché sur ces sommets inatteignables que sont vos talons... Merci. »

Photo : Escarpins Louboutin / DR

dimanche 29 novembre 2009

La Colline : le petit spa... qui dégringole


J'adoooooooooore les spas, ou plutôt, je leur voue un culte, mais pas n'importe lequel... Je ne suis pas tendre avec eux. Parce que finalement, s'offrir un spa, c'est l'acmé d'une semaine, un trésor de relaxation dans une montagne d'angoisse, la seule porte ouverte vers l'apaisement dans un huis clos de tension.

Bref, je pourrais continuer les métaphores longtemps, tout ça pour dire que je trouve inadmissible que l'on puisse gâcher cette occasion par un service médiocre, d'autant plus quand la facture s'élève à plus de 100 euros. Je soupçonnais déjà mon intolérance au spa plaisanterie. Et une fois n'est pas coutume, mes pires craintes se sont concrétisées sur la table de massage.

Me voici donc, il y a quelques semaines dans l'une des grandes adresses de spa de l'avenue de l'opéra. L'Institut La Colline, pour ne citer que lui, se  positionne comme l'une des grandes marques de luxe de cosmétiques suisses, avec pour blason doré son spa parisien, placé avec un raffinement divin, dans le triangle d'or. Certes...

J'arrive donc pour mon rituel "Peau, douceur d'automne" dans ce spa pour le moins... blanc. L'ambiance se veut le reflet d'une croisière en bateau, j'ai plutôt l'impression de me retrouver dans une VIP room d'un hopital psy, mais bon, la déco est loin d'être sur la liste de mes priorités. Après tout, tous les goûts sont dans la nature, La Colline n'est simplement pas au mien (vous me mettrez une ambiance du monde un peu cosy s'il vous plaît)

Par contre le bât blesse, dès que j'arrive en cabine. le visage fermé, ma masseuse m'acceuille avec un glacial « déshabillez-vous et mettez-vous sur la table ». J'ai connu plus engageant. Pas un sourire, mais par contre quelques soupirs exaspérés. Je me fais une idée ferme et définitive du lieu après environ 6 minutes 30 : je ne vais pas me plaire ici. D'autant, qu'une fois toute nue sur la table de massage, mon hôte me couvre d'une micro serviette pour commencer, sans conviction, la partie massage californien du rituel. Pas de bol, je suis frileuse (et pas qu'un peu). J'attends donc en grelotant la fin du massage, qu'elle réalise d'un bout des doigts dégoûtés. J'avoue, c'est pas très sympa pour elle d'avoir oublié de m'épiler, mais bon... Finissons en de suite pour arriver à la partie soin.

Le problème, c'est que je suis pas fan des soins du visage. Déjà parce que je suis complexée par ma peau, qui n'est ni aussi fraîche, ni aussi éclatante qu'on (enfin plutôt je) ne le voudrait. Ensuite, parce que j'ai toujours une petite appréhension à me faire toucher le visage par une personne qui m'est inconnue, surtout si elle fait la gueule. Et ma chère esthéticienne a réellement décidé de ne pas être tendre aujourd'hui et m'assène une sentence irrévocable : « ah vous avez la peau mixte... Ce soin n'est pas fait pour vous mais on va le faire quand même ». Si je comprends bien cocotte, tu m'annonces :

1.Que je gèle depuis une heure pour rien

2.Que tu n'en as ouvertement rien à faire, ni de moi, ni de ma peau, vu que tu vas quand meme me prodiguer un soin qui va mettre ma peau en ébullition et pourrir mon moral pendant 15 jours.

3.Qu'en fait je ne suis pas là pour une séance de plaisir mais pour une heure de torture...

Pour être totalement honnête, tout le rituel n'a pas été une lente agonie. J'ai eu un moment de grâce lors du micro peeling du contour des lèvres qui picote délicieusement... Ceci dit, sur une heure, c'est une maigre consolation. Je sors soulagée : non pas que la Colline m'ait allégé de mon stress et de mes angoisses quotidiens, mais simplement parce que c'était fini et qu'à côté de ma chère et tendre masseuse, le trafic ininterrompu du boulevard de l'opéra que je retrouve au sortir du spa, est une balade bucolique.


Bloc note :
Rituel "Peau, douceur d'automne", La Colline
Institut La Colline, 24, Bld de l'opéra
Durée : 1 h
Massage californien du dos + soin du visage
Prix : 95 euros
Note : 2/10

Aïe la cuisse



Si vous avez ouvert un magazine cet hiver, impossible de l'avoir raté (ou alors vous le faites exprès) : la cuissarde est la it-shoes de l'hiver, l'accessoire incontournable, le sésame pour le panthéon des fashionistas confirmées.
Sauf que voilà, en feuilletant Marie Claire cette semaine (et Dieu sait que j'aime  Marie Claire), je suis tombée sur leur sélection dorée et notamment leur cuissarde bling signée Cosmo (de mémoire). Une fois ma première réaction de surprise un peu railleuse passée, je ne sais pourquoi, cette sélection a rouvert une plaie, que je croyais, depuis quelques temps, fermée.
Pour bien comprendre ma douleur, un petit « background check » comme disent nos amis Anglais s'impose : Je suis une véritable mordue de chaussures, je dois avoir une soixante de paires à la maison, toutes alignées les unes à côté des autres dans mon couloir, en sorte de haie d'honneur d'accueil quotidien (sauf ma paire de Michel Perry, précieusement mise sous clé pour les grandes occasions). Mes chaussures m'apaisent et me permettent de me sentir sex même si je ne le suis pas. Pas étonnant donc, qu'une fois l'hiver venu, je fantasme sur les bottes. Pas un petit coup de coeur, une petite amourette sans lendemain (à laquelle on repense les yeux pleins de chagrin). Non, non : une véritable obsession.

Sauf que voilà, j'ai le mollet un peu fort, ou du moins visiblement pas très standard. Faut dire que j'ai longtemps été un peu bouboule, même si j'ai aussi réussi à me prendre en main et à avoir une ligne décente (enfin, je poserai quand meme dans les pages spécial grosses «on vous jure, notre mannequin fait du 42 » de Elle). Il y a deux ans, je craque pour une paire de cavalières en cuir noir, d'une rigidité parfait, un basique absolu. Je rentre pleine d'ardeur et de confiance et demande au vendeur à les essayer en 36 ½ . Je brûle sur mon siège en l'entendant fouiller dans les stocks....
Mais à son retour, c'est le drame. Plein de bonnes intentions, il m'aide à enfiler l'accessoire tant fantasmé, tire sur la fermeture éclair et  avec ses trois mots, mon monde s'écroule : « Aïe, le mollet », me dit-il d'un ton sentencieux. Et oui, le mollet est trop gros pour la botte ou la botte trop mince pour le mollet. En tout cas, l'incompatibilité est scellée et pendant plus d'un an, je n'ose plus réessayer de bottes de peur de retrouver ce débordement de chairs et de désespoir.

En ouvrant le Marie Claire la semaine dernière, j'ai compris tout le drame de cette mode hivernale : finis les « Aïe, le mollet » ; bonjour les « Aïe la cuisse ». Je suis trop fière pour essuyer une nouvelle humiliation et trop consciente de mon tour de hanches pour m'imposer une nouvelle épreuve. C'est décidé : la cuissarde ne passera pas par moi...

Photo : Défilé automne-hiver Hussein Chalayan / DR

Trouver sa longueur d'ondes : Iyashi Dôme vs GMP (ou comment j'ai failli mourir de sueur)

Je suis comme tout le monde, j'ai trois kilos – ou plus – à perdre... Alors, quand lors d'un des grands salons parisiens de la beauté, on m'a proposé de venir tester l'une des machines révolutionnaires à ondes longues... j'ai évidemment dit oui.

La minceur par les ondes, kesaco ? En deux mots, la machine, une sorte de caisson dans lequel on s'allonge pendant une demie heure, diffuse des ondes longues, qui active le métabolisme des graisses, et fait suer, beaucoup suer. Résultat : en plusieurs séances, on est sensé avoir perdu du tour de cuisse, de la peau d'orange et des kilos. Le résultat est censé etre aussi efficace qu'une séance intensive de sport ou de courir un marathon... Les sources divergent sur ce point, mais on comprend l'idée. Bref, une fois n'est pas coutume, sur le papier, c'est génial, mais en réalité, c'est un peu plus complexe qu'il n'y paraît. Car il existe plusieurs types de machines minceur...

J'en ai testé deux, et autant dire que les résultats n'ont pas du tout été du même acabit.

La première, peut être la plus connue : le Iyashi Dome, ou sauna japonais est la version la plus simple de ces machines minceur. J'y est mis pour la première fois la cuisse en testant une cure detox au Centre Vital de Boulogne (on en reparlera, ca vaut le coup).

Première séance, je me glisse dans ce caisson en tube avec une petite angoisse à l'esprit. Moi qui ne suis pas fan des endroits clos et des grosses chaleurs, pourquoi je m'embarque là dedans. Au bout de 5 minutes, la question ne se pose meme plus : toute nue dans cet univers nouveau, je me sens bien. Je peux gigoter comme je veux, la température grimpe doucement, j'ai un téléphone à portée de main pour appeler l'accueil en cas de crise d'angoisse et la gérante des lieux m'a montré comment ouvrir le monstre, au cas où je souffre de la chaleur ou si tout simplement je veux prendre l'air. Bref, pour ne pas m'étendre, j'aurais un verdict clair : j'ai adoré. Je trouve les séances presque sensuelles à vrai dire ( toute cette moiteur, cette nudité, cette eau perdue) mais surtout, je retourne à mes 9 autres séances avec plaisir. Au bout du compte, je vois une vraie différence sur la peau d'orange et ca pour moi c'est vraiment miraculeux (et on ne peut pas que mettre ca sur la creme minceur mentholée mise à dispo par le centre pour terminer la séance en beauté)



Pas étonnant donc, que j'aille le coeur léger découvrir la deuxième machine à ondes qu'on m'a si bien vendu au salon : la GMP ou Gym Métabolique Passive. Les promesses du commercial qui me vend sa machine sont sans équivoque : c'est la machine minceur du plaisir, car non seulement on sue beaucoup et on maigrit mais en plus, il y a un système de massage et une stéréo intégrés. Ca ne peut etre que mieux... Sauf qu'à mon arrivée à l'institut, je déchante vite.

Ici, même principe qu'avec le Iyashi Dôme : on se met toute nue dans un caisson autrement plus imposant. Problème : celui-ci est intégralement fermé, pas la place de bouger les bras qui sont coincés dans la boite, seule la tête reste à l'air libre... et surtout impossible de relever le couvercle.Il y'a bien à l'intérieur deux boutons que je devine être placés là pour des ouvertures d'urgence mais la personne qui m'accueille ne semble pas voir l'intérêt de m'expliquer.

 La séance commence et j'essaye tant bien que mal de profiter du massage mais rien à faire : j'étouffe. Je me sens oppressée, la musique m'agace, le massage archi-mécanique n'est pas agréable. Au bout de 10 minutes, la sueur commence à perler sur mon visage et à couler directement dans mes yeux.... Sauf qu'avec les bras coincés, impossible de m'essuyer. Je pleure donc à chaudes larmes pendant les 20 minutes restantes. Quand on vient enfin me libérer, je me rhabille en vitese avant de filer avec un sourire poli. Il n'y aura pas de deuxième séance, Le GMP, c'est non, archi-non....

Résultat du match Iyashi : 9/10 - GMP 0 pointé. A bonne entendeuse...

Bloc Note :
Compter, pour voir des résultats, une dizaine de séances d'une demie heure au moins. A partir de 20 euros, selon les centres / Institut

Photos : Iyashi Dome et GMP / DR

dimanche 22 novembre 2009



Cela fait un moment que cela me taraude : commencer mon blog, parler de tout et de rien, donner mon avis (pour ce qu'il vaut) sur ce que je vois passer sous mon nez à longueur de journée... La beauté, la mode... Toutes ces petites choses qui nous constituent et qui nous font du bien, ou du moins qui sont censées le faire.

 Parce qu'à force d'ouvrir les magazines et de se dire que la nouvelle crème XXX est faite pour soi ou que la nouvelle jupe ultra mini rebrodée de sequins et imprimée léopard griffée «ca-lui-va-à-elle-mais-pas-à-moi », on est souvent deçue. Tout simplement parce qu'on est jamais assez mince ou qu'on a une peau qui fait toujours sa propre vie... D'où l'utilité de partager tous ces petits désagréments de la vie...

Mais faisons fi de ces considérations philisophico-nombrilistes, revenons-en au blog. Et le défi était de taille, parce qu'avant le contenu, il fallait lui trouver un titre. Un titre accrocheur mais pas racoleur-type-julien-courbet, féminin mais pas gnangnan, et dont je n'allais pas me lasser dans les deux heures. Pas gagné...

J'avais évidemment ma petite idée en tête mais c'est là qu'est entré en jeu mon conseiller en communication/cuistot/colocataire/et plus si affinité : Jules (pas le terme un peu éculé utilisé pour décrire l'amoureux lambda, non, non Jules, c'est son vrai petit nom). Et avec Jules, le couperet ne tombe jamais délicatement :

« Quoi, tu veux appeler ton blog 'Rouge Raisin'. T'as pas peur qu'on te prenne pour une lobbyiste du Beaujolais Nouveau ? »

Malgré mes explications sur Coco Chanel, le Rouge Allure, l'origine du rouge à lèvres et donc son appellation de « raisin », le visage fermé qui s'offre à moi me fait comprendre qu'il faut peut-être éviter les effets de style (Conseil 1 : toujours avoir un Jules sur soi pour tester ces idées, c'est mieux qu'un panel de consommateurs). Nous nous lançons donc dans un grand brainstorming autour de la beauté, du test, de la critique vive et pleine d'humour... et voici la shortlist des titres de blog qui ont failli être retenus (et je vous passe les propositions graveleuses d'un homme qui réfléchis autour du pot et de la peau) :

Maquillage et vieilles dentelles : en hommage à l'un de mes films préférés, mais jugé trop « cultureux » par le dit homme.

- Le pot de chagrin : vraiment trop négatif à mon goût
- Ecrémages : bien trop laitier à mes yeux
- Fariboles : vraiment, vraiment, trop vieillotte. Et j'en passe et des meilleurs.

Et l'heureux élu est finalement « Vanité(s) case » parce que pour parler de beauté et de mode, il faut être un tout petit peu vaniteuse, que le jeu de mot est vraiment facile et que les amatrices d'art un peu sinistre ou de l'école Hollandaise du 16eme siècle, sauront reconnaître le petit clin d'oeil. Bref, j'espère qu'il vous plait et que le contenu saura être à la hauteur de vos attentes. En tout cas, pour ma part, j'ai hâte d'être à demain.

V.