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mardi 6 avril 2010

Comment je n'ai pas su autobronzer...




J'ai fini par y céder... Moi qui jurais encore il y a quelques semaines que l'appel ennivrant des autobronzants ne passerait plus jamais par moi. Car les autobronzants et moi, nous avons un lourd passif de mésentente. A 14 ans déjà, j'essayai de me donner des airs d'alsacienne méditerranéenne en succombant aux sirènes du hâle nouveau et invariablement, le résultat a toujours été le même : je virais carotte, me maculais de sillons vermillon, devenais membre officiel de la tribu des mains tachetées... Un piètre résultat en somme.


Et pourtant, pourtant, j'ai à nouveau retourné ma veste, j'ai encore été faible. Pourquoi ? Simplement parce que cette saison, on m'avait promis-juré-craché que les autobronzants n'étaient plus ce qu'ils étaient, que grâce à leurs innovations révolutionnaires, ils ne tachaient plus, n'empestaient plus le voisin de métro, et laissaient la peau peau hâlée juste comme il faut pour ne pas avoir l'air d'être en état de mort cérébrale sur les plages de Paris (ou des Maldives au choix). Sauf que voilà, la promesse n'a pas été tenue...

Parce qu'avant de partir me dorer la pilule au soleil, je me suis dit que j'allais me donner un petit coup de pouce doré avec deux nouveautés ensoleillées, à savoir la brume Sublime Bronze de l'Oréal Paris et la Mousse exquise autobronzante de Clarins. J'ai même pris le soin de tester le premier sur le bas du corps et le second sur le haut, question de m'assurer que je saurais bien reconnaître celui qui a su me redonner une mine de non-zombie. Le tout, sans résultat, ou plutôt si, avec un résultat un peu trop coloré.

Sur le haut du corps, à savoir avec la mousse Clarins, j'ai eu la chance de vivre quelques moments d'intense plaisir avant de déchanter. J'ai étalé ma mousse au doux sillon de mirabelle le matin et oh, miracle, quelques heures plus tard me voilà joliment brunie. Sauf quelle ne fut pas mon infortune, quand en levant mes manches au bureau pour pavaner avec ma nouvelle teinte mordorée, ma collègue m'a dit sur un ton apparemment innocent : "tu t'es fait mal comment pour avoir besoin d'autant de teinture diode ?". Et oui, en retournant mes bras, je n'ai pu que constater avec effroi que malheureusement, mon corps n'avait pas la décence d'être monochrome et que la mousse avait donc laissé de jolies taches type malabar bi-goût qui rencontre un mammifère ruminant sur le dessous des avant-bras. Pour le chic, on y reviendra, mais à quelque part, c'est de ma faute, j'aurais dû me rendre compte que "rien ne sert de tricher, il faut étaler à point".

Du coup, pour le bas du corps, j'ai pris un soin tout particulier à ne pas laisser un centimètre carré de peau sans produit. Et la brume sèche de L'Oréal aurait dû m'y aider vu que justement, elle est en spray et promet un bronzage uniforme sans avoir à étaler. Sauf que voilà, j'ai essayé, j'ai spritché ... et j'ai caché mes jambes. Car loin des taches, je me suis retrouvée marquée d'une jolie coulée bronzée le long des mollets, type goutte à goutte mordorée en surimpression. Plus la peine de courir après les tatouages éphémères de Chanel, l'autobronzant de la saison se charge de vous habiller contre votre volonté.

Bon, toutes ces mésaventures ne m'ont pas empeché de partir me dorer la pilule au soleil de l'Océan indien et de vous préparer une jolie série de chroniques vidéos, mais une chose est sûre, à 14 ou à 30 ans, l'autobronzant ne passera plus par moi (du moins pas avant l'année prochaine).

Les infos en plus :

Mousse exquise autobronzante de Clarins, 32, 02 euros, www.clarins.com : des résultats concluant si on a une main experte, pas comme la mienne

- Brume sèche autobronzante Sublime bronze de L'Oréal Paris, 18 euros, http://www.loreal-paris.com: l'autobronzant censé être pour les nuls mais qui semble nécessiter un bac +8 pour une utilisation optimale.

Photos : Clarins / DR


1 commentaire:

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