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samedi 12 décembre 2009

ventes privées, ruine publique

Ca y est, c'est à nouveau le douloureux moment de Noel, et avec lui, l'instant béni des ventes privées (enfin depuis 2 semaines déjà mais il n'est pas encore trop tard pour faire le point).

Les ventes privées suscitent toujours chez moi la même réaction. J'essaye de feindre l'indifférence, de me murer dans mon flegme le plus désarmant et pourtant rien à faire. Quand je devine les invitations dans la boite au lettres, mon sang ne fait qu'un tour, des sueurs froides commencent à perler sur mon échine, mes mains tremblent : j'ai besoin d'acheter.

Déchirée entre la désuétude de mon porte-monnaie et les fêtes de fin d'année qui approchaient, je me suis donc  finalement décidée (bon sans surprise finalement), à faire ma check-list. Chaque personne qui a déjà vécu cette immersion consommatrice le sait. Sans check-list, point de salut :

1. Chéquier, carte bleue, liquide (comme personne ne semble se décider en la matière), le tout réduit dans un sac aussi petit que possible. Tout l'art règne en effet dans la faculté à ne pas prendre son sac dans sa voisine et initier une guerre de tranchée... Check

2. Collant opaque, petite robe fluide et Damart décent. Objectif  : pouvoir se déshabiller en 10 secondes chrono, se rhabiller dans le même lapse de temps et ne pas avoir l'air d'un trop gros boudin à côté des grandes  tiges qui essayent un 36 dans les 15cm 2 d'à côté. Je dis presque, parce qu'il faut rester réaliste... Check

3.Un bonnet, des gants et un bon bouquin et un plan de Paris pour maximiser les trajets (quitte à passer pour une buse de l'orientation, l'essentiel étant que le dit plan rentre dans le dit sac).... Car on le sait l'essentiel se passe à l'extérieur, c'est-à-dire dans la queue (en ratio attente / achat, compter 90 / 20 minutes, cela va de soi).

Prête comme une "va-t-en-guerre", je dois vous avouer que malheureusement, les ventes privées ont rapidement eu ma peau. Car au-delà de l'heure systématique de queue que j'ai vaillamment vaincu en lisant Albert Einstein (il faut savoir se donner une contenance et  feindre l'indifférence pour impressionner puis terrasser l'adversaire), il faut avouer que les bonnes affaires n'étaient pas vraiment au rendez-vous.  Un stock ultra-limité avec des fins de série qui ne ressemblaient pas à grand chose chez Maje, des tee-shirts en coton qui frisent encore l'indécente somme de 100 euros chez Bérénice et chez les Petites, le capharnaüm. Sans compter l'inflation privesque : là où on achetait une petite robe 30 euros, il y a seulement deux ans,  one  investit aujourd'hui 70 et à quel prix, nous dirait ma copine Caro ( 70 on te dit)

Je sors donc des ventes en nage, piétinée et épuisée... Une journée d'horreur et une robe : le bilan est loin d'être glorieux. Et quand je croise ma copine Caro quelques jours plustard, cette mini victoire a un goût encore plus amer : "Tu savais que les ventes privée maintenant sont plus organisées pour vider les stock. Visiblement , les marques font des commandes expresses en Chine pour pouvoir vendre à rien des pièces de sous qualité et renflouer leurs caisses...." Déprimée, en nage, épuisée, piétinée... et dépitée. Tout se perd ma bonne dame, même les ventes privées n'ont plus de valeur.

Reste que si vous êtes tentée, voici encore quelques invits pour le week end (les mauvaises habitudes sont dures à perdre ). Bons achats.








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